Vous lisez, vous? Bah ça dépend si j'ai un livre!

[gagarine]

Du coup, je peux davantage freestyler, avancer à courte vue. Ceci étant, si j'arrive bientôt à un point médiant de mon histoire, je connais déjà toutes les étapes principales à développer avant d'en finir, et je sais depuis le début comment tout mon bordel se concluera. Et oui, c'est fondamental d'écrire pour soi et non pour les autres, tant qu'on reste clair et lisible.

C'est exactement ce que je pense : Prendre du plaisir, écrire pour soi, et ne pas penser à l'argent. Comme toi, avant de commencer mon livre, j'avais l'idée, le milieu de l'histoire et la fin. Il m'a suffit de mettre des mots entre tout ça pour écrire Encéphalia. Ne lâche rien, Raisonnable, car la patience, la persévérance et la régularité sont tes plus grands allié. Utilise les et tout ira pour le mieux.

[raisonnable]

T'inquiètes j'irai au bout, écrire un roman fait parti des buts fondamentaux que je me fixe depuis le début de ma vie d'adulte, comme avoir des enfants, expérimenter le quotidien à la campagne, faire un taf qui ait du sens.

Encore bravo à toi d'avoir mené ton écriture en parallèle du boulot, c'est couteux en énergie et vorace en heures de travail, pas facile de tout concilier. Mais la fatigue qui en résulte est pour la bonne cause, alors on le vit bien! Perso, j'ai trouvé un rythme idéal : écriture le dimanche et le mercredi entre minuit et quatre heures du matin, quand la famille dort à poings fermés, et des litres de café les lendemains pour tenir au taf uh!uh!uh!

J'ai demandé un 80% qui va démarrer en juin, les lundis vont donc être chômés, ça va révolutionner mon planning de récupération hebdomadaire.

[gagarine]

Après, en ce qui concerne mes horaires de boulot, je travaille de doublage et en journée continue, ce qui aide énormément. Travaillant dans le secteur de l'automobile, j'ai pas mal eu de jours en chômage technique, ce qui m'a permis d'avancer plus rapidement pour l'écriture de mon livre... Ce que je faisais également, c'est quand j'étais fatigué, j'allais me coucher sans essayer de résister ( à 22 h, parfois) et je dormais mes sept heures quotidienne, et il m'est arrivé de me lever à 5h30 le dimanche. Comme ça, le matin tu es frais, en forme, ton cerveau emmagasine plus de chose et tu avanceras deux fois plus vite. Supposons que tu commence à écrire à 5h45 et que tu travailles pendant quatre heures ( ce qui ait déjà bien), il te restera encore pas mal de temps pour toi, la famille, et t'y remettre un peu en fin d'après-midi.

[raisonnable]

Cette question du rythme est propre à chacun, au-delà des études scientifiques sur le sujet.

Perso, je suis un oiseau de nuit. Jamais couché avant une heure du matin dans la majeure partie des cas. Mon temps de jeu-vidéo se situe de 23h à 00h30. Le réveil c'est violent avant 8h du matin, et je reste gueule dans l'fion un long moment derrière. Donc l'écriture de nuit s'est vite imposée, d'autant plus qu'elle ne me laisse aucun échappatoire. J'suis posé devant l'ordi, pas un bruit dans la maison. Du noir partout. Pas âme qui vive dehors. Juste le seul connard à être éveillé donc faut charbonner.

[gagarine]

Je viens de finir : et si vous en saviez assez pour gagner en bourse de Peter Lynch. C’est un livre consacré à la bourse, spécialisé dans les entreprises de croissance. J’ai beaucoup aimé ; ça se lit facilement et c’est toujours bien d’approfondir ses connaissances et d’en apprendre de nouvelles. Parmi vous, qui connait d’autres livres intéressants sur le sujet ?

[gagarine]

Toujours dans le domaine de la finance, je viens de fini "les SCPI pour les nuls". L'immobilier papier m'interesse et les scpi semblent une excellente solution dans ce domaine...

[gagarine]

Je viens de finir le fameux Great reset de Klaus Schwab et Thierry Malleret. Sincèrement, je pense ne pas avoir tout compris sur ce que le livre propose dans sa globalité, mais une chose qui est certaine, c’est qu’il faut arrêter d’écouter les « fabulations » que l’on peut trouver sur le net. Le livre a été écrit au mois de juin 2020 et est (dans une " bonne moitié " du livre) au conditionnel. L’auteur suppose ce que pourrait devenir le monde de demain si la pandémie perdurait et si une « paranoia collective » persistait dans les années futures. Un exemple : Demain, les gens iront moins au resto, car ils auront peur de la Covid. Il faut ouvrir les yeux pour se rendre compte qu’en 2023, les gens vont encore au restaurant, et que si certains y vont moins, c’est tout simplement à cause des tarifs qui ne cessent de grimper… Malgré ça, on verra pas mal de personnes dire : « regardez, c’était écrit dans le great reset… ». Un autre exemple : la fameuse phrase « vous n’aurez rien et vous serez heureux… » ; cette phrase n’est jamais citée dans le livre et l’on ne cesse de l’entendre sur le net. À part ça, il parle quand même de choses plus concrètes, comme un crédit social internationalisé où chaque pays dicterait ses propres règles et aussi des technologies qui pourraient poser certains problèmes (ou pas) à l’être humain, mais cela, tout le monde le savait avant l’apparition de ce livre. Il est fort probable que certains détails m’aient échappé ou soient incompris pour ma part. Si c’est le cas, n’hésitez pas à les partager ainsi que votre propre avis sur ce « great reset » pour ceux qui l’ont lu.

[Alec]

Et bien justement je commence ton livre gagarine.

Et ben tiens, au passage, vous autres prenez son livre ainsi que celui de Atryu, au delà du simple soutien, ces deux projets sont assez sérieux pour être pris en compte !

[gagarine]

Ah cool, tu m'en diras des nouvelles. Je comptes prendre le livre d'Atryu d'ici quinze jours... Sinon, j'ai commencé Pluto, comme tu le conseillé, Alec. J'ai vu deux épisodes et j'adore.

[Alec]

Pluto c'est vraiment une perle rare, visuellement déjà et les personnages et le scénario ne sont pas en reste.