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C'est un sujet que je trouve super intéressant! J'ai rien lu là dessus, mais ça fait partie des question que je me pose. D'un coté y a les robot humanoïdes. Je me dis que si je fais "du mal" à un robot et qu'il tire la gueule y a pas raison que ça ne me dérange pas. Car j'interprèterais sa mimique comme pour un humain. Puis y a les robots qui ne ressemble à rien mais nous sont utiles comme les robots militaires dont tu parles ou qui peuvent nous faire rêver, dans mon cas je trouve les trouves les sondes spatiales passionnantes et du coup on fini par s'y attacher. Ca fait bien 7 ans que je suis la mission Cassini et je pense que quand elle sera arrêté je vais pleurer Une sonde comme Hayabusa (sonde japonaise qui a ramené des échantillon de l'astéroïde Itokawa) a vécu une véritable épopée semé d'embuches! Le nombre de pannes est assez hallucinant. Quand on y réfléchis ce sont surtout les mecs de la JAXA qui ont vécus tout ça mais on fini par humaniser cet objet.

Bref je vais me renseigner sur ce bouquin!

Aujourd'hui j'ai terminé La peste de Camus.

Un sacré livre, qui dépeint avec une froide et lucide précision les comportements humains, singuliers ou au contraire groupaux, face à un fléau qui emporte tout ou presque.

Il y a quelque chose de passionnant dans ce livre, et pourtant je n'ai pas été passionné pendant la lecture, le plaisir venant en y repensant, c'était même parfois usant alors que j'ai le souvenir d'avoir avalé L'étranger avec une facilité proche de la camaraderie.

Je suis heureux d'entendre cet avis. J'avais lu pour le lycée La Peste et j'avais trouvé sa lecture assez pénible bien que j'y repense souvent en en gardant un bon souvenir.
J'avais lu dans la foulée par curiosité L'étrangerque j'avais boulotté gaiement si j'ose dire

Récemment, j'ai commencé le recueil La mort en été de Yukio Mishima en lisant la première nouvelle du même nom. C'est prenant mais faut pas filer ça aux dépressifs

C'est marrant qu'on ait le même ressenti sur ces deux bouquins de Camus!!

Aldherrian a écrit : Récemment, j'ai commencé le recueil La mort en été de Yukio Mishima en lisant la première nouvelle du même nom. C'est prenant mais faut pas filer ça aux dépressifs

Et encore, si tu lis le recueil "une matinée d'amour pur", tu vas comprendre ce que c'est que de la dépression. Un jour je trouverai la force de le finir ce bouquin! Mais je me demande si ça ne me serais pas plus facile de 2-All Dodonpachi...

j'ai dévoré en quelques jours La couronne verte de Laura Kasischke. L'histoire de deux lycéennes qui partent à Cancun pendant l'été, afin de faire la fête et décompresser dans un lieu rempli de jeunes américains en mode jeunesse dorée. Une terre de débauche artificielle, mais chargée d'histoire et de culture envoutantes. Insidieusement, les événements vont partir en vrille pour les deux filles...

Je crois que c'est le premier roman de cette auteure. C'est très fluide dans l'écriture, moins puissant que dans Esprit d'hiver, mais on y rentre avec facilité et avidité. On alterne entre les deux points de vue des protagonistes principales, l'une à la première personne du singulier, l'autre à la troisième personne du singulier.
La tension sous-jacente et l'inquiétude se déploient par touches, ce qui semble être sa marque de reconnaissance principale. Ce qu'il y a de fort, c'est que l'événement autour duquel le livre va tourner et basculer est remuant, suffisamment pour capter les sens et les nerfs...et pourtant, c'est tout ce qui tournera autour qui retient le souffle du lecteur.

Le final est facile dans la manière dont il fait pencher le dénouement du livre, mais tellement fin qu'il provoque une émotion qui fait mouche, comme un upercut au menton.

En ce moment je lis, je sais pas ce qui m'arrive c'est un putain de miracle.
J'ai un relent de dissidence qui émerge à 36 ans. Normalement on est censé rentrer dans le moule en vieillissant. Bah pas moi, c'est crescendo.


En train de lire La guerre secrète contre les peuples.
C'est...édifiant...et terrifiant.

Je m'intéresse également au cas Soral et Faurisson. Très loin d'être visiblement, en cherchant moi même les informations sur eux, en lisant, par curiosité et pour comprendre, ceux que les médias ou l'état veulent nous faire croire qu'ils sont.

Le cas Faurisson est extrêmement passionnant.
Je vous invite à regarder cette interview (une des rares vous imaginez bien) de lui qui m'a captivé durant ces de 2 heures.
Cet homme à consacrer toute sa vie à un combat bien précis. Celui de la vérité historique.
Le but n'est pas d'être d'accord avec lui, mais juste de l'écouter pour se faire ensuite sa propre idée.
Peser le pour et le contre en somme. Ce qu'on nous oblige à oublier de faire via la propagande du vainqueur, du JT et autres médias.

Doudinou a écrit :Peser le pour et le contre en somme. Ce qu'on nous oblige à oublier de faire via la propagande du vainqueur, du JT et autres médias.

Ce que ne font jamais les complotistes comme Soral dans leurs vidéos. Ils te présentent leur vérité et si tu la gobes pas t'es une s***** du système. Si tu veux je te fais gagner du temps: "cest un complot maçonico-judéo-américano-satanique" est la réponse à n'importe quelle question que tu pourras te poser.

Sauf à "Qu'est-ce qu'on bouffe ce soir". Qui est quand même LA question la plus importante qu'on puisse se poser.

C'est bien pour ça que je dis qu'il faut peser le pour et le contre. D'un côté comme de l'autre.

@Cormano
Pas faux !

"King Kong Theory" de Despentes. J'avais juste lu l'intro, un peu pauvre et pleine de "je". Je vais continuer ce soir la lecture en espérant que la suite soit un peu plus intéressante.

Contact, de Carl Sagan.
Très intéressant et assez différent du film. Ici, l'accent est davantage mis sur les aspects diplomatiques et géopolitiques, qui sont traités avec intelligence. Le côté "science vs. religion" est correct, dans le sens où les personnages ne sont pas caricaturaux, même si ça manque un poil de subtilité par moments (ou plutôt, j'ai l'impression d'un parti pris assez évident de l'auteur, ce qui dénote avec l'apparente neutralité du propos). Les derniers chapitres sont brillants.
Recommandé à ceux qui ont aimé le film et/ou amateurs de SF réaliste.

The Post Office, de Charles Bukowski.
Agréable à lire et dépaysant, mais je m'attendais presque à quelque chose de plus provocateur ou outrancier.
J'en essaierai sans doute un autre du même auteur.

Et toujours Une anthologie du cinéma affligeant en livre de chevet. Une rareté ! ^^

J'ai relu 1984...
Que dire? Tout a été dit... Du bon comme du mauvais mais ce n'est pas ce que l'on dit en général. C'est moins l'histoire du Big Brother que du totalitarisme et de la soumission individuelle / collective.
Beaucoup de sujets inspiré des cocos, de la novlang, de la réécriture de l'histoire, etc...
Très politique et très sombre, j'ai été soulagé de le finir tellement c'est oppressant.
Mais il faut le lire!

Tu l'as lu en français ?

Voilà, j'ai terminé le roman inachevé Le premier homme de Camus. Comme le disait Yace, c'est un livre d'envergure, l'écriture y est solide et irréprochable, enfin si l'on considère que le manuscrit était censé être corrigé et étoffé.

J'ai particulièrement tripé sur les passages liés à l'enfance du personnage principal, notamment la description de l'oncle et les moments partagés avec lui, ou encore les temps de classe.

En ce moment mon livre de chevet est Guerre et paix.
Il va me tenir plusieurs mois celui-là.^^

Je suis sur le dernier quart de Clockers, de Richard Price. L’adaptation cinématographique de Spike Lee étant l'un de mes films préférés et comme à mon habitude, m'ayant fallu plus de 5 ans pour comprendre que c'était l'adaptation d'un roman, j'ai décidé de me coller à ce thriller, malgré le fais que ce ne soit pas vraiment (du tout) mon genre de prédilection.

La narration est intéressante: on suit 1 chapitre sur 2, Spike, un jeune dealer, puis Rocco, un flic de la crim. On se met à compatir pour les 2 personnages alors que leurs intérêts sont diamétralement opposés.
Et surtout, l'ambiance! Ok l'auteur est de Brooklyn, mais je me demande vraiment comment il en est arrivé à en connaitre autant sur le deal et sur les flics.

Le bouquin est en somme, plus une fresque sociale qu'un simple thriller, venant flouter la barrière entre les" bons" et les "mauvais" individus.

C'est un bon livre quoi!

Je viens de finir le principe de lucifer. Un sacré bon livre, vraiment prenant. Le livre raconte comme quoi on est tous mauvais, avide, cupide et violent et que ceci est dans les gênes de chaque êtres vivants... A travers les âges, les cultures, les nations, l'auteur nous montres tous ceux que l'on est capable de faire par orgeuil , par ambition et même pour survivre. Il y a des situations si évidente que je ne soupçonnait même pas. Beaucoup de choses dîtes dans ce livre est la représentation de la folie et de la bêtise humaine, et que parfois , il faut guerrir le mal par le mal... J'ai le sentiment que je verrais beaucoup de choses d' un autre oeil, à présent.Un livre plus facile à lire qu'à expliquer... En tous cas, lisez-le.

J'ai terminé de lire Les nouvelles histoires extraordinaires de Poe, ce qui complète la trilogie puisque j'avais précédemment bouffé Les histoires extraordinaires et Histoires grotesques et sérieuses, du même auteur.

J'ai bien aimé les premières nouvelles, écrites à partir d'un thème commun : le passage à l'acte criminel, et savoureuses pour tout lecteur un peu retors.

Et puis sur le dernier tiers du bouquin, ça vire sur des thèmes un peu chiants et plus spirituels, j'ai trouvé, alors ça m'a un peu niqué mon bon ressenti.

J'avais lu les histoires extraordinaires ( du moins en partie) et il faudra que termine le bouquin ( l'histoire avec le singe, géniale). De mon côté, j'ai commencé "Enquête sur la loi du 3 janvier 1973 "de Pierre-Yves Rougeyron mais j'ai tout stoppé, pas évident à lire surtout quand on veut s'évader. Je comprends un peu le principe, mais en détails, c'est complexe...

J'ai fini Le meilleur des monde...

J'attendais beaucoup (trop) de ce livre dont tout le monde dit qu'il est un "chef d’œuvre" de la science fiction.

J'ai été déçus.

Ok la société dans laquelle se déroule l’histoire est géniale, elle fourmille de bonnes idées et peu être vu sur certains points comme une œuvre d'anticipation. En ça, c'est un chef d’œuvre. Mais l'histoire...merde...je me suis fait chier.

Je pense que l'auteur avait une idée géniale de ce que pouvait devenir le monde et qu'il voulait l'exposer dans une œuvre littéraire. Ça se sens dès le départ que le contexte de l'histoire est en faite le centre de l'histoire. Mais c'est là le problème selon moi.

On se tape une histoire où on suit un type n°1 qui veut faire un truc, mais on sait pas quoi, et on se retrouve à suivre un type n°2, qui est là pour on ne sait pas quoi...
J'ai tourné les pages en me demandant si l'histoire prendrait un sens dans les dernières pages, et en lisant les dernière lignes j'ai bien compris que non et que à AUCUN moment l'auteur à chercher à construite une véritable intrigue.

Et qu'on essaye pas de me faire croire que l'histoire trouve son intérêt dans la confrontation entre le sauvage et la civilisation, parce que ce n'est qu'un prétexte lambda pour mettre en opposition le système morale actuel (de 1930, plus si actuel en faite ) avec le système morale de la société décrite dans le l’œuvre. Et pour moi ça ne sert en rien l'avancement de l’intrigue.

Du coup j'ai un avis mitigé sur ce livre.

Satisfait, par la société décrite.
Déçus, parce que l'auteur met en place un début d'intrigue, qui ne se révèle être qu'un prétexte à la description du contexte.

En faite l’histoire du livre n'est qu'un contexte et son contexte est son histoire...mais même comme ça je reste sur ma faim

Je vais me mettre à 1984 en espérant en être plus satisfait.

je pense que 1984 ne te décevra pas!

raisonnable a écrit :je pense que 1984 ne te décevra pas!

Je suis du même avis.

Le meilleur des mondes ne m'avait pas non plus laissé un souvenir impérissable ; peut-être en effet à cause du fait que ça date quand même un peu, et que le contexte décrit dans l'oeuvre, original à l'époque, fait partie intégrante des références culturelles actuelles (les contre-utopies, c'est limite banal maintenant).

1984 fait partie des rares oeuvres de science-fiction à n'avoir pas périmé ; le cadre reste intéressant et l'histoire excellente.

Marrant moi j'ai eu le ressenti inverse.
Même si je suis d'accord sur les remarques quant à l'intrigue du Meilleur des Mondes j'ai vraiment apprécié le lire alors que 1984, malgré son génie, a été une horreur j'ai pas réussi à aller au bout, j'ai abandonné aux trois quarts et je suis allé lire la fin sur internet

J'ai fini Omerta de Mario Puzo. L'histoire d'un Parrain mafieux qui se fais descendre alors qu'il n'est plus dans le milieu et qu'il n'a plus d'ennemis. Alors qui l'a tué et pourquoi? Un bon livre qui se lit sans fin et sans prise de tête. je pense que mon prochain livre sera le Sicilien du même auteur.

Fini la premier tome de Guerre et Paix pendant mes vacances.
Bon ben j'attaque le second (c'est reparti pour 900 pages quoi...).

J'ai terminé Retour à Brooklyn, de Hubert Selby Junior.

Pour la petite histoire, ce livre a été porté à l'écran, et le film en question connu un destin culte auprès de toute une génération : il s'agit de Requiem for a Dream. J'ai beaucoup aimé Requiem for a Dream, même si je comprend que certains l'aient trouvés excessivement esthétique.

Et bien Retour à Brooklyn m'a fait reléguer son adaptation cinématographique aux oubliettes, tant il est puissant. L'histoire et les événements sont les mêmes, cependant il y a une chaire extra ordinaire qui remplie toute l'architecture de base, une chaire qui explore la galère, la dépendance, le pétage de plombs, la dépression, le malsain, l'internement, la maltraitance, la folie, la rue, le danger, là où le film survolaient ces différents thèmes.

L'écriture est solide et parfois superbe, c'est propre à cet auteur, le langage de branleurs toxicos galériens d'abord perturbant, puis parfait pour accompagner les protagonistes au plus près. La scène de Tyrone en garde à vue, qui écoute un vieux toxico relater ses faits d'armes, est inoubliable.

http://www.avoir-alire.com/retour-a-brooklyn

Une chaire?

chaire. Tribune ou siège élevé d'où parle le professeur. Poste de professeur titulaire dans l'enseignement supérieur. Tribune dans une église, dans un temple, destinée à la prédication.

espèce de pine ailleurs!!

Lecture hyper fluide et rapide de Les Fleurs Bleues, de Raymond Queneau.

Un roman absolument loufoque, absurde, déjanté, barré, où deux histoire coexistent : celle du Duc d'Auge sous le règne féodal, et qui traverse les époques; et celle de Cidrolin, dans notre monde contemporain.

On passe de l'un à l'autre à chaque sieste, d'où le parallèle : est-ce le Duc d'Auge qui rêve de Cidrolin, ou bien Cidrolin qui rêve du Duc d'Auge?

Les premières pages m'ont rendu perplexe : je trouvais le concept et les décalages géniaux, mais je concevais mal le fait de rester séduit pendant plus de 200 pages. Et bien le livre parvient à réaliser ce tour de force, grâce à une narration toujours plus vivante, qui fait voyager le lecteur entre aventures ordinaires et aventures extraordinaires, mais aussi grâce au charisme de ses personnages principaux.