Petit retour (avec un peu de spoil donc attention) de the evil within 2 après 11 heures de jeu.
Comme pour le 1 je suis assez satisfait par ce second opus. J'ai un peu la sensation de jouer à un genre de RE4 avec un bestiaire qui mélange du RE4 et du silent hill en même temps. Le jeu n'est pas trop flippant (même si je me suis fait avoir par quelques "jumpscare"), je dirais plutôt qu'il est stressant avant tout.
On se retrouve dans des situations qui mette mal à l'aise, dans le sens qu'on se sent impuissant temporairement contre certains monstres. Je pense notamment à une sorte de spectre qui me traque de façon aléatoire sur la map et que je ne peux pas tuer pour le moment, mon seul moyen étant de ne pas me faire détecter et fuir le plus loin possible. Ce qui est cool c'est que lors de son arrivé, on passe dans une sorte de dimension parallèle, c'est à dire que vous êtes toujours dans le même lieu, mais les monstres de base disparaissent, l'ambiance est plus lugubre, et vous avez cette chose qui vous traques jusqu'à ce qu'elle disparaisse de nouveau (attention de ne pas réapparaitre au milieu de monstres si vous êtes allé trop loin dans la map).
On avance dans une sorte de monde semi-ouvert qu'il faut fouiller de fond en comble en remplissant à la fois des objectifs principaux mais aussi des missions secondaires. Faire les missions secondaires permet généralement de gagner des armes, des munitions, du gel vert et rouge et des outils ainsi qu'en apprendre + sur le scénario et la situation merdique dans laquelle notre héros se trouve. Comme dans le premier opus, le gel permet de customiser les compétences de votre personnage comme par exemple vos compétences en visée (stabilisation, recul de l'arme...), en furtivité (discrétion augmenté, se déplacer plus rapidement en étant accroupi...), la santé (+ de vie, augmentation de la régénération quand vous êtes dans le rouge...), l'agilité et l'endurance etc etc. Les outils/composants/herbes permet de créer des munitions, améliorer les armes (vitesse de rechargement, puissance, capacité des chargeurs etc etc...) ou créer des objets de soin.
Le jeu est pas mal accès infiltration, du moins c'est ce que j'essaye de privilégier au maximum pour économiser des munitions (qui ne sont pas nombreuses), j'ai du coup tué + de zombie de base avec mon couteau qu'avec les armes à feu. Par contre certains ennemis nécessite soit une arme à feu, soit d'arriver deux fois dans le dos pour le tuer, ce qui demande de fuir au moins une fois. Ce qui est dommage avec l'aspect "infiltration", c'est l'IA ultra conne des ennemies, j'explique. Imaginons qu'il y a une voiture et un infecté de base qui traine autour. Déjà quand je suis accroupi sa vision de base est globalement naze (par contre ils entendent super bien donc attention à pas courir). Parfois je suis devant un zombi à une certaine distance, il ne me voit pas (plusieurs mètres). Ensuite si je foire mon approche et qu'il me détecte il va me courser (logique), si je décide de lui tiré dessus c'est pas mal car il bouge bien et n'est pas toujours facile à visé au stick quand on cherche à le headshot.
Par contre si je décide de me planquer, j'ai juste à tourner autour de la voiture en mode accroupi, en quelques secondes il ne sait plus ou je suis, et encore quelques seconde plus tard il abandonne la recherche et retourne à sa ronde habituelle. Du coup c'est très simple de fuir face aux ennemis de base quand ils sont peu nombreux. Après j'imagine qu'il ne faut pas trop en demander à un zombie en terme de vision et intelligence ? Par contre d'autres types d'ennemis sont bien plus virulents et dangereux et difficiles à échapper.
Un des gros points fort de la série c'est le coté psychologique et irréel super étrange de l'univers de the evil within. Pour ceux qui connaissent le scénario du 1 vous savez déjà que tout est possible et c'est aussi le cas du deux, se qui explique pourquoi il y a un fourretout d'ennemis très différents, des décors qui nous font passé d'un lieu à l'autre. On se retrouve parfois perdu et on ne fait plus la distinction entre le vrai et le faux, le réel et l'iréel, on se demande si c'est pas notre héros qui devient fou et je trouve ça parfois génial (par exemple une maison qui alterne entre maison et hôpital psychiatrique). C'est très tortueux et torturé.
J'aime beaucoup l'idée du tueurs en série photographe, sa façon de tué est très originale. Ses victimes sont bloqués dans un micro espace qui répète leurs morts en boucle et au ralenti.
Bref, je prend beaucoup de plaisir sur le jeu, j'apprécie le coté infiltration, customisation du personnage et des armes, monde torturé mélangeant dimensions et sous dimensions de sous dimensions d'espaces parallèles
. Le seul problème pour le moment c'est l'IA un peu conne.
Après 11 heures de jeux je ne sais pas du tout où j'en suis, vu que j'ai passer beaucoup de temps à fouiller la première map, je crois que j'en suis au chapitre 5 ou 6, comme ça je dirais que je suis très loin de la fin du jeu si je me base sur l'avancé de l'histoire, j'espère que c'est bien le cas car ça voudrait dire que le jeu va être assez long.