Aux origines de l’imaginaire

Pour toute discussion d'ordre général sur les shoots et les topics impossible à ranger ailleurs =)
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lerebours
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Le présent topic s’adresse aux vieux de la vieille (mis pas que, quoi que, héhé), et a pour but de recueillir des impressions, des souvenirs et votre appréciation de l’imaginaire qui a nourrit le shoot’em’up selon votre propre perspective.

L’idée n’est pas d’amasser les clins d’œil des productions à des œuvres culturelles, mais plutôt de comment vous-même vous connectez (ou connectiez dans votre prime jeunesse) le shoot’em’up à d’autres médiums qui nourrissaient déjà votre propre imaginaire ; qu’il s’agisse d’animation, cinéma, musique ou encore de littérature.

Si vous avez des choses à dire, n’hésitez pas à développer, le but étant non pas de faire un post d’une ligne, mais bien de capter des impressions et des commentaires richement détaillés.
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Alec
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-Starwars
-macross
-Et certains dessisn animés (ulysse31 et autre)
-buck rogers
-les sentai
-la série "les têtes brulées"

J'avoue enfant j'étais fasciné par ces univers .
On retrouve pas mal d'éléments inspirés de star wars dans nombre de shmup qu'on aime ou non, la saga de lucas a laissé son emprunte je pense, idem pour macross !
Et tout gamin, le premier niveau de rtype me faisait penser au couloir final dans le film le retour du jedi (bon, en plus lent, c'est rtype hein).
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suny
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C'est interessant : je pense que la faiblesse des graphismes de l'époque nous forçait à travailler notre imaginaire de manière plus intense.

Mon 1er vrai shmup, c'est Nemesis II sur MSX, et dans ma tête, c'était un film. Qualité cinéma avec des ombres en raytracing RTX. Et ce film dans ma tête était clairement nourri de tout l'imaginaire du divertissement de l'époque.

Effectivement, ça rentrait dans tout un imaginaire de gosse, les jouets star wars, l'empire contre attaque au cinéma, il était une fois l'espace et Ulyses 31, cobra qui m'a traumatisé (en bien !), la mode des robots transformables venant du Japon, qui était encore une planête hautement secrete et fantasmée à l'époque.
L'envie et le besoin de voir tout ce qui peut avoir trait à la science fiction : juste voir le générique de temps X, c'était déja ça.
Faire des bases spatiales en lego avec les planches en bout de sol lunaire, et penser que c'est la choses la plus chouettes qu'on puisse faire dans la vie. Lire des Stranges. Collectionner les images panini de l'album du retour du jedi et regarder les photos des maquettes des vaisseaux magnifiques.
Se raconter des histoires. Dessiner des histoires.

Tout ça ressemble à une liste d'impressions de l'époque, tout ce qu'il ne fallait pas faire dans ce post. Mais comme je l'ai dit plus haut, j'ai vraiment l'impression que tout ça nous remplissait d'images, d'émotions, comme dans une banque dans la tête, et lorsque je jouait à un shmup, je remplissait les trous entre les pixels par ces bouts d'images. Il y avait vraiment un lien direct entre ces productions et les jeux : star wars bien sur, alien plus tard, akira un peu. Les jeux devenaient un peu la version interractive de nos héros préférés, ce qui était vachement exitant.
Et puis le cerveau est quand même le meilleur des GPU.

Voila, c'est un peu le bordel.
Suny
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sisi
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Topic intéressant. Perso, ma première claque en jeux vidéo, c'est un été en Espagne où il y avait des Galaga-like un peu partout dans les restaurants et hôtels, mais c'était le gameplay qui me plaisait, l'univers qu'ils représentaient, je m'en foutais un peu.

Pour ce qui est de l'ambiance/univers, j'ai été impressionné par les jeux comme R-Type, le côté glauque, mêlant créatures jamais vues et technologie futuriste, me plaisait et me plait encore beaucoup. En film, c'est évidemment Aliens la référence qui me vient en tête, et ce film est une franche réussite, surtout sur le plan visuel.

J'ai aussi beaucoup aimé Dragon Spirit et Dragon Saber: un univers avec des monstres et des dinosaures, je crois que presque tous les jeunes garçons ont aimé ça à un moment de leur jeunesse. Je n'ai pourtant pas été fasciné plus que cela par Jurassic Park, le film, mais dans un shmup, j'aime bien, c'est d'ailleurs cool qu'on retrouve certaines bêbêtes du genre dans Mushihime sama.

Il y avait un débat sur ce forum, il y a plus de dix ans, qui abordait l'importance de l'univers figuratif dans un shmup: est ce qu'un shmup peut s'en passer? Est ce qu'un jeu peut être totalement abstrait et n'être que pur gameplay?
Les réponses étaient variées, mais quasiment tout le monde accordait un minimum d'importance à cela, contrairement au scénario, qui, pour le coup, n'est pas la préoccupation première des shmuppers.
Dernière modification par sisi le 31 mai 2022, 17:41, modifié 1 fois.
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Yūrei
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sisi a écrit :
18 mai 2022, 21:14
Il y avait un débat sur ce forum, il y a plus de dix ans, qui abordait l'importance de l'univers figuratif dans un shmup: est ce qu'un shmup peut s'en passer? Est ce qu'un jeu peut être totalement abstrait et n'être que pur gameplay?
Les réponses étaient variées, mais quasiment tout le monde accordait un minimum d'importance à cela, contrairement au scénario, qui, pour le coup, n'est pas la préoccupation première des shmuppers.
Je suis très d'accord avec ça.

Par exemple j'adore Ketsui pour son génie, mais vraiment aussi beaucoup pour son univers et sa direction artistique.
Je pense qu'un shmup qui aurait juste un bon gameplay, mais avec un univers de très mauvais goût, ça me bloquerait
lerebours a écrit :
18 mai 2022, 11:18
Si vous avez des choses à dire, n’hésitez pas à développer, le but étant non pas de faire un post d’une ligne, mais bien de capter des impressions et des commentaires richement détaillés.
Du coup pour la question de base du topic, je saurais vraiment pas dire, je suis pas sûr qu'il y ai des liens, car j'ai accroché aux shmups ultra tardivement et via Guwange à la base.
Et je dirais que ce qui m'a mis une claque et à nourri le truc en moi, c'est ces amas de boulettes bleus et roses qui remplissaient l'écran et l'approche grisante à slalomer entre.

Du coup faut croire que mon rapport aux shmup est très lié à ces boulettes, je crois vraiment que c'est le truc qui me parle le plus et qui est le plus représentatif pour moi finalement !
Du coup difficile de faire des liens avec d'autres œuvres, mais plus avec l'univers de l'arcade directement, qui m'était assez inconnu finalement et qui du coup m'a d'avantage intéressé d'un coup
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lerebours
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Les premiers retours sont assez intéressants et tendent à confirmer que le bouillon de la pop'n'culture de la fin des 70's et courant des 80's ont servi de pont visuel pour l'imaginaire que l'on projetait (pour certains) dans le shoot'em'up.

Je ne vais pas trop m'étaler sur le sujet, car ce serait redondant avec ce qui a été dit précédemment ; mais pour ma part, je pense que si l'artwork de Gradius a tant frappé mon œil à l'époque, c'est qu'indirectement la composition me fait vraiment penser à cette scène de l'Empire, ou le Faucon Millemium fait mine de foncer frontalement sur un Star Destroyer. Pour moi, c'est clairement Star ''Warsien''.

Il y aurait vraiment beaucoup de choses à dire, mais ce que je veux, c'est surtout recueillir plus d'avis pour futur papelard.
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Ma découverte de l’univers shmup est liée à ces bornes qui dans les eighties hantaient les "endroits de bon goût" (aka "bistrots" vous dites en France ? ^^). C'est en partie lié à un facteur qui semble négligeable aujourd'hui : le fait de ne pas être citadin. Les loisirs à la cambrousse, à part des trucs de sportifs (tondre la pelouse ?) ou d'explorateurs (tenter de rentrer avant la nuit noire suite à une aventure un peu loin en forêt), c'était essentiellement lectures et monologues de la petite lucarne (ah les samedis aprèm' "séries américaines"...).

Dans ce contexte j'ai très vite adhéré à l'émerveillement procuré par ces bornes qui me donnaient un moyen d'intervenir sur l'histoire se déroulant dans l'écran pour la faire un peu mienne. C'était moche. Au gameplay souvent rudimentaire. Mais c'était nouveau. Et ça montait en fusion l'imagination !

Il y a 3 bornes qui représentent très bien mon cheminement de petit scarabée. Rally-X, qui pour pallier à ses difficultés a été un des premiers jeux qui m'a demandé de le "reverse" pour le pratiquer plus loin. Aujourd'hui c'est ce qu'on fait indirectement tous encore dans nos jeux car les gameplays, du plus simple au plus complexe, sont souvent des charades du développeur qu'il nous faut progressivement comprendre pour continuer d'avancer. Galaga, qui d'une poignée d'octets générait des étincelles dans les yeux des joueurs. J'aurais pu passer une éternité sur ce jeu si l'on m'avait accordé le free play. Joli, fun, drôle (ces bruitages ! <3). Et avec cette idée du cheminement qui donne envie d'aller plus loin. La troisième borne c'est un Amiga en fait, car c'est avec cette machine que Hybris m'a permis de voir tomber en live la frontière entre l'arcade et le home entertainment. Oui c'était vraiment le premier jeu-à-l-a-maison qui m'a vraiment donné cette sensation.

J'ai toujours apprécié les shmup sans pour autant avoir temps & argent à y consacrer. J'ai raté de belles sorties d'ailleurs. Mais "les copies de sauvegarde" des univers micros m'ont permis beaucoup d'autres découvertes. En fait le shmup j'y suis revenu surtout dans les mid nineties, à ce moment où la 2D maitrisée avec brio s'offrait le luxe de nous emmener dans de longs rides offrant dépaysements et souffrances. Et où cette 3D moche amenée par la PS One commençait à prendre de la gueule. J'avoue que je n'y croyais pas à l'époque : un shmup, avec de la 3D... meuahahah, quelle plaisanterie !

Très impliqué début 2000 (activités liées au jeux vidéo), j'ai tout lâché ensuite car on devient cet "adulte responsable qui prend des décisions assumées et a des projets" et donc il faut "un boulot sérieux" (si-si, on l'entendait souvent à l'époque, comme le "l'infographie c'est pas du vrai dessin"). It happens. Et comme pour tout dans la vie : ça fait partie des périodes.


L'enseignement a été intense. Des jeux. Qui donnent envie de voir plus loin. Et progressivement construisent toute une aventure autour de principes très simples à comprendre. Mais qui ne sont pas évident à maitriser. Et se dévoilent comme autant des charades de développeurs quand on commence à les assimiler. J'adore observer la transformation du shmup sur sa timeline, passant du simple jeu de stand de foire à la lecture un peu plus sérieuse des intentions du titre. Prenant progressivement en compte les décors. Établissant les rencontres de Boss comme des moments de célébrations. Puis réalisant que la tolérance est une variable importante du gameplay avec ces hitboxes qui vont au fil du temps se rétrécir. Et permettre la création de tableaux toujours plus encombrés, toujours plus diaboliques.

Reste que la dernière tendance de ces jeux qui préfèrent favoriser l'équipement joueur à coups de loots/boosts plutôt qu'offrir un programme qui s'adapte au niveau du joueur me fatigue pas mal. Même si c'est frustrant ; j'aime ces paliers de difficulté qui de me gardent loin d'un 1CC ou me bloquent un passage et me rappellent que contrairement au programme moi j'ai peut être des limites. Et c'est pour ça aussi que je considère que mon tout premier run dans un shmup, aussi catastrophique puisse-t-il être, sera toujours le meilleur : qu'y-t-il de plus orgasmique que de jouer sa survie en improvisation totale face à la découverte d'un terrain de jeu ????? <3 <3 <3 <3 <3
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lerebours
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Allez, un dernier petit up, si vous êtes motivé à partager votre propre expérience autour du sujet initial.
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Shû Shirakawa
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J'associais beaucoup les shmup à des oeuvres comme Macross, où l'on pouvait voir surtout des pilotes réussir à esquiver des tonnes de tirs et abattre des dizaines d'ennemis à eux seuls. Je me mettais dans leur peau, surtout quand je devais me motiver dans des titres comme Cyber Core sur PC Engine, où à la fin ma concentration devait atteindre des sommets. J'avais vraiment cet état second où je "risquais ma vie".
Je retrouvais dans ce genre de production cette idée (absurde selon certains) qu'un petit vaisseau pouvait vaincre une armada entière.
Jeux du moment : God of War: Ragnarök - Valhalla (PS4) / Super Robot Taisen Alpha Gaiden (PS3) / Ys III: Wanderers from Ys (PS2)
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Alec
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Shû Shirakawa a écrit :
25 mai 2022, 11:41
J'associais beaucoup les shmup à des oeuvres comme Macross, où l'on pouvait voir surtout des pilotes réussir à esquiver des tonnes de tirs et abattre des dizaines d'ennemis à eux seuls. Je me mettais dans leur peau, surtout quand je devais me motiver dans des titres comme Cyber Core sur PC Engine, où à la fin ma concentration devait atteindre des sommets. J'avais vraiment cet état second où je "risquais ma vie".
Je retrouvais dans ce genre de production cette idée (absurde selon certains) qu'un petit vaisseau pouvait vaincre une armada entière.
Je me retrouve dans ton post shu, c'est vrai que le coté "seul contre tous" est vraiment un moteur dans les shmups et moi aussi, macross (robotech en "harmonygoldien") m'a vraiment inspiré... plus tard je suis tombé sur une borne avec hyperduel dedans, l'image était bien naze mais je me suis dit "putainnnnn un avion qui se change en robot nannnnn" (et depuis j'adore ce jeu).

Macross a énormément participé à ma passion pour les shmups, peut être aussi goldorak, qui se posait là en "défenseur de notre belle planète" dans chaque épisode il dézinguait les chasseurs ennemis et l'épisode se terminait par le boss :D
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Radigo
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J'avais du mal à mettre le doigt sur ce qui motivait mon intérêt pour le shmup depuis tout petit, mais à vous lire ça prend forme petit à petit. Je pense que je ne suis pas du tout dans l'image du chevalier qui sauve la terre, mais plutôt du côté badass des mecha qui se foutent sur la gueule dans l'espace.

Plus encore, c'est le côté transformable qui me fascinait : Macross, Transformers, Pôle Position (je crois), Jayce, Mask, moi c'est ça qui me mettais des étoiles dans les yeux (même si les animés étaient nuls). Ca a orienté mes goûts en shmups jusqu'à aujourd'hui car je suis toujours émerveillé par les transformations de boss ou par les mises en scènes qui impliquent de la grosse mécanique.
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lerebours
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Allez, on se motive :aaah:
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Bon, il y a pas que star wars (et les vieilles séries sf des années 70/80) dans la vie.....J'avoue top gun et ses scènes de combat bien foutues pour l'époque, les BD tanguy et laverdure m'ont donné envie de devenir pilote de chasse. mes parents m'ont acheté des fiches avec presque tous les avions de chasse récents et plus anciens et le shmup faisiat écho avec tout ça.

Quand mon père allait siroter une binouze avec ses potes, il nous filait une pièce de 10 balles et zou, turbo force, tiger héli, cobra command, raiden (le patron du bar ne mettait QUE du shmup) ...Ah si chelnov aussi qui est resté longtemps et je le maitrisait bien, je passait le boss 1 :D :D :D .

C'est un truc de garçon, quand on est gamin, l'envie de faire la guerre, de détruire des tanks et d'autre avions, avec le recul, rtype était moins concret pour moi que tout le coté militaire "réaliste" des shmups de l'époque.

Ah aussi, bomber raid sur master system.... ah la la....
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Xesbeth
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Dans ma jeunesse le shmup était un genre qui ne m'intéressait pas vraiment. Un peu de Burai Fighter par ci, un peu d'R-Type DX par là, mais voila ça restait très occasionnel et je n'y accordait pas beaucoup d'intérêt. Mes combats spatiaux à la télé se limitaient à Star Wars, Ulysse 31 ou Albator, c'était sympa oui sauf qu'à l'époque je n'avais pas la possibilité de raccrocher ces univers aux jeux vidéos. En fait je me rends compte que d'être né à la fin des années 80 j'ai raté le coche de la grande vague des robots/space opera des années 70 (Goldorak ? J'aimais pas, Macross et Cobra ? Connaissait pas, Star Trek ? Berk !), le shmup avec son grand vide spatial et ses vaisseaux futuriste m'était donc passé littéralement au dessus de la tête. Puis dans les années 90 je n'avais qu'une Game Boy et pas énormément de choix au niveau des cartouches qui m'étaient proposées, donc en général je faisais en sorte de privilégier les valeurs sures de Nintendo, avant il valait mieux éviter de se planter au prix de la cartouche.

Par contre j'avais usé les VHS de Terminator, Predator et Alien. Alors quand j'ai joué pour la première fois à Contra aka Probotector, là le déclic a été facile :D
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lerebours
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Allez, on continue ma bonne dame ;)
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RZM
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Mon lien au shmup est moins par l'imaginaire que par le sensoriel pur, les sons et les couleurs.
J'aime les feux d'artifices et les concerts bruyants avec des jeux de lumière.
C'est cette sensation que je retrouve dans les shmups et qui me rendent particulièrement attentif au sound design, aux animations d'explosion, aux musiques, à l'esthétique des patterns.
Ajoute à ça le sens du rythme qui est fondamental dans ma vie, en tant que musicien et mélomane et je pense que le shmup est le seul genre de jeu qui réunit vraiment les sensations qui me font vibrer dans d'autres arts.
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