[FANBOY INSIDE 19] (enfin presque...) Toy HeadQuarters
Publié : 21 oct. 2010, 03:21
Putain ! Depuis déjà de longues années je nourrissais l'espoir de régler son compte à un certain éditeur qui, à ma grande époque de joueur, salissait effrontément ces superbes bécanes qu'étaient la NES, la Game Boy et la Super Nintendo.
En ces temps-là, les jeux développés ou édités par les mecs de chez cette boite (pas très français dit comme ça...) me faisaient surtout rire car ils étaient toujours prétextes à des tests assassins dans la presse spécialisée, et vu la gueule des screenshots sur papiers, je m'étais promis que jamais je ne toucherai à un jeu comme ceux-là...Les jeux de Toy HeadQuarters, alias THQ ...
BIENVENUE DANS CE "presque" FANBOY INSIDE consacré à THQ !
Pour ce petit topo qui va enfin me donner l'occasion de régler mes comptes avec cette éditeur machine à merde, je me contenterai de vous présenter ce que sont pour moi les meilleurs exemples de ce qui constitue la perfection de la diarrhée ludique.
Car la curiosité malsaine qui est la mienne a fini par prendre le dessus...Grâce à l'émulation, j'ai finalement pu me livrer à un exercice d'historien du jeu vidéo en dressant une liste de jeux liés de près ou loin à THQ. Et alors j'allais enfin savoir si effectivement, les jeux en questions étaient si affreux que je le lisais à l'époque...
Donc THQ est un éditeur états-unien ( après tout, pourquoi dire "Américain" ?) né en 1989 et relativemant prolifique encore de nos jours. Spécialiste dans le rachat de licence, la boite adaptait essentiellement des comics, des films ou encore de vieux dessins animés dont personne ne connaissait l'existence.
Les point commun entre les jeux listés ci-dessous est hélas bien simple : ces jeux puent. Mais puent. A un point difficilement concevable, tant et si bien que le metier de programmeur semblait soit trop facile, soit réserve à une fine élite de demeurés congénitaux auxquels même George W.Bush et Arielle Dombasle pouvaient donner des cours de philosophie...
J'ai donc testé plusieurs de ces jeux et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'après ça, même mes antidépresseurs se sont avérés inefficaces. Oui, jouer à ces infâmes merdes infectes est même plus mauvais que mélanger bière et pastis ou foutre de la mayonnaise (:gerbe:) dans sa religieuse à la vanille...A part le JT de TF1, je n'ai jamais autant souffert devant un écran.
Je crois en fait que THQ était un éditeur éducatif avant tout, car en effet, si les gamins voulaient être dégoutés du jeu, ils n'avaient qu'à parler à un game designer de là-bas...J'imagine bien les energumènes qui devaient être des genres d'Ed Wood mais dans le monde du jeu vidéo, ultra motivés (et il en fallait de la motivation pour acquérir les droits de The adventures of Rocky & Bullwinkle & Friends ou encore de Home Alone...
Trêve de parlotte, traitons un peu de ces perles de l'histoire du retrogaming (car THQ est toujours en activité, leur survie est d'ailleurs assez étonnant vue l'expérience pour le moins à chier de THQ...
On démarre sur les chapeaux de roue avec les diverses adaptations NES, GB et SNES de Home Alone et Home Alone 2 - Lost in New York. Ces deux films, traduits en français sous le titre absolument ridicule de Maman, j'ai raté l'avion (et tu aurais du avorter à l'aiguille plutot que de m'avoir chié dans ce monde merdique), mettent en scène un Macaulay Culkin plus tête à claques que jamais aux prises avec deux cambrioleurs à la petite semaine campés par les pourtant très bons acteurs Daniel Stern et Joe Pesci qui devaient manifestement avoir des traites de loyer ou un dealer pressant pour s'être laissé embarquer dans cette galère...Le film suivant arrivait même à être encore plus grotesque et mièvre que le premier, sans déconner Kevin qui offre à la vieille cloche mal rasée un oiseau en plastoc pour sceller son amitié avec elle car celle-ci lui a sauvé la vie en invoquant un nuage de pigeons pour les envoyer sur Harry et Marvin...A en bouffer ses crottes de nez et à leur trouver un gout de caviar de la Caspienne.
Trois jaquettes, trois chef d'oeuvres : Macaulay Culkin a une tête à faire peur à un vampire, puis une tête narquoise qui me donne envie d'aller lui carrer mon stylo plume dans les narines. Quant à Daniel Stern et Joe Pesci, ils semblent avoir envie d'aller se suicider de remords...
L'idée n'est certes pas mauvaise, Kevin doit poser des pièges pour protéger sa maison, et éviter les emmerdes que peut subir un merdeux aussi tête à caques paumé dans New York...Mais merde, pourquoi tant d'aberrations et de ratages ? Les versions NES, GB et SNES sont d'une part d'une laideur injurieuse et d'autre part des modèles de gameplay foireux. Les ennemis dans le II sont totalement infects et ne vous laissent aucune chance, remarquez ça change de l'pus premier, qui soit vous endort par une facilité saugrenue sur GB, soit au contraire par une aprêté à se taper le cul par terre sur NES et SNES. Animations en 2 frames pour chaque sprite "animé", pièges aussi inopérants que saugrenus et sans rapport avec le film (Kevin se servait de couteaux ?), le tout bien évidemment baigné de musiques qui me donnent envie d'aller acheter l'intégrale des Whatfor (oui, le groupe foireux de Popstars saison 2).
Tous, absolument tous les jeux de la licence Home Alone sont donc à recommander et à jouer dans une tenue de latex noir et des punaises plantées dans le cul du joueur. Ou alors, pour une bonne thérapie par l'aversion...
On poursuit avec l'inénarrable Pit Fighter, dont THQ s'est chargé de distribuer le portage sur SNES. Ce jeu est devenu un classique de l'arcade et je me demande pour quelle raison : 3 guerrier aussi charismatiques que le gars qui fait les sandwichs en bas de chez moi et qui ne sait toujours pas faires des frites au gout de frites, et un système très amusant de points de vie...Je veux dire, merde quoi, une barre de vie, c'est quand même immédiatement plus parlant, non ? Imginez-vous si SF2, Mortal Kombat ou KOF remplaçaient les barres de vie par des barres de HP façon FF (Final Fantasy, pas Fatal Fury)...
Et bien sur SNES THCul (pardon, THQ) n'a pas fait les choses à moitié. 3 personnages (Mouais...) dans des duels sombres et dangereux pour vos yeux...Dans une parfaite anthitèse aux jeux de fight : prises d'une esthétique douteuse, gestion des collisions (enfin merde, dans un jeu de castagne, il est quand même assez normal d'aller heurter un peu son adversaire, non ?) aléatoire, mais surtout cette ambiance totalement ridicule et une lisibilité si piteuse que votre combattant va même se confondre dans les sprites embryonnaires d'un public non moins embryonnaire qui se tortille comme le afisaient les 3 guignols des 2be3 (quoique on doit dire 2be2 à présent).
Puis je vous suggérer Ultraman, Shaq Fu et Rise of The Robots ainsi que Super Bikuri Man et Bras Number / Pulasu Nanpasu sur la même console ? Enculés ! C'est pour massacrer la super Nintendo que vous avez sorti tantes de daubes malodorantes à vomir ses tripes et sa morve par le même trou ?
Vous en reprendrez bien un peu ? Alors on enchaine avec RACE DRIVIN', célèbre simulateur de conduite qui a été porté tout autant pour son malheur sur SNES par T'es Ach' Cul.
Sur SNES, une console capable de faire tourner F-Zero, Super Mario Kart, Street Racer, Rock'n'Roll Racing ou encore Stunt Race FX, on a aussi un Race Drivin. De base, ce simulateur de conduite faisait pas vraiment le poids face aux ténors du genre style Vroom ou Lotus 47 CHallenge. C'est donc à mon humble avis pour montrer à quel point la super NES était riche en bons jeux de Racing que Téachcu a osé sortir un Race drivin' qui ferait passer Chase HQ sur GB pour une quintessence. Décors carrés, impression de vitesse imperceptible mais surtout contrôle à la mords-moi le chibre avec ton appareil dentaire et ton piercing hérissé sur la langue : les virages se négocient au jugé et comble de l'horreur, une accélertaion moinrapide qu'on ne freine à l'écran ! Du coup, 20 km/h ou 140...se ressemblent autant qu'une moitié d'étron ressemble à l'autre moitié.
Quelle horreur en vérité. J'en ai même plus été révulsé que devant Cannibal Holocaust...
Comme je suis vraiment un être immonde, malsain, repoussant, repulsif, qui se ronge les ongles et qui a une haleine de fosse septique, je poursuis avec l'extraordinaire SWAMP THING sur NES et GB.
Rien que le screenshot titre annonce fort franchement la couleur : ce jeu est à gerber. Après avoir passé quelques minutes sur cette abomination, je fus tiré de ma profonde torpeur par une odeur pestilentielle et je me rendis compte que mon corps lui-même se rebellait contre mon cerveau : de l'urine par les narines, mes excréments par les oreilles et les gaz intestinaux sortait de ma gueule entrouverte ! Swamp Thing, une adaptation d'une licence que je n'ai pas jugé opportun de découvrir, est un vague jeu de plate-forme action dans lequel vous devrez contrer les plan du maléfique Dr Arcane qui crée d'obscures formes de vies que se développent dans les marais contaminés de radiations nucléaires, tout un programme que n'auraient renié ni Ed Wood, ni Roland Emmerich ou encore Uwe Boll...Baveux à tel point que les sprites changent parfois de dimension à l'écran, héros aussi maniable que...moi en train de faire de l'aérobic en justaucorps rose...Et un level design parfaitement aléatoire, reflet de l'inconcevable amateurisme des programmeurs, distances mal évaluées, niveaux courts succèdant à des zones d'une longueur et d'un ennui aussi parfait que la nymphomanie de Carla Bruni est habilement dissimulée...Même remarque pour la version GB qui a le mérite d'être le plus mauvais jeu de plate-forme de la bécane, à égalité peut-être avec Universal Soldier...
En guise de fromage, ATTACK OF THE KILLER TOMATOES sur NES et GB. Autant le film m'a finalement bien fait rire (sans déconner, je le trouve attachant, moi..) ToilleAidekwarteurs en a fait une jeu bien moins attachants, totalement incohérent, où le meilleure feinte pour survivre réside soit à ne jamais insérer la cartouche dans une NES qui ne mérite pas tel traitement, soit tout simplement faire du rentre-dedans dans vos rencontres de parcours...
Et quand au bout d'une vingtaine d'essais on trouve enfin la sortie d'un stage, c'est pour être obligé de se le refaire juste après car les programmeurs l'ont repris en y rajoutant un blanc par ci, un ennemi par là, et quelques jolis effets de clipping qui deviennent si présent que même un yogi zen jusqu'au bout des ongles finira par devoir consulter un psychiatre. Un affichage epileptique je vous dis !
Je passe sur les versions de JAMES BOND JUNIOR que le Joueur du Grenier a déjà chroniquées avec une férocité sincère mais juste (http://www.youtube.com/watch?v=qsGgspGngbw) pour enfin finir par le dessert : rectum de vigogne farci à la pistache, euh pardon, THE ADVENTURES OF ROCKY & BULLWINKLE & FRIENDS. Adaptation d'un dessin animés assez ancien et peu connu (l'espèce d'élan met fait penser à celui de Happy Tree Friends) qui nous donne sur GB et SNES un jeu de plates-formes sans la moindre once de qualité.
Personnages à se tirer des balles dans l'urètre en chantant la Marseillaise pour un jeu qui l'est tout autant.On dirige ces "choses" dans des stages interminables sans le moindre piquant et grevés d'un genre d'effet de pesanteur bonus en subissant de vagues boucles musicales si horribles qu'à la Bourse, les actions des boules Quiès sont en pleine flambée...Et vous avez déjà vu un héros de jeu de plate-forme passer à travers le sol à cause d'un clignotement de sprite ?
Et franchement, un élan comme héros de jeu de plates formes...Pourquoi pas un cachalot ou une paramécie...Ce jeu est une blague d'un niveau aussi élevé que les vannes de Jamel Deux Bouses devant Adriana Karambeu.
Voilà. Il fallait que j'accomplisse cette tâche salutaire afin d'exorciser mon passé. Car il y a dans l'univers retrogaming de vrais navets...Dont l'existence ne peut être oubliée, ce serait du négationnisme !
Savourez bien les productions THQ, elles le méritent. Tiens, j'ai envie d'aller faire un château de sable avec la litière souillée de mes adorables matous, ce sera au moins aussi intelligent que d'avoir rendu hommage à ces jeux...
Sans déconner, même Jean Claude Van Damme n'arriverait pas à délirer sur ces jeux...Je vais voir si Chuck Norris et Alain Delon y arrivent, eux. Moi en tous cas, j'ai effacé toutes le roms de ces jeux de merde, et mon PC m'a spontanément affiché une message de remerciement. Ces jeux sont si merdiques qu'ils en rendraient même le concept d'HADOPI fort salutaire ! C'est dire.
A bientot pour le n°20.
En ces temps-là, les jeux développés ou édités par les mecs de chez cette boite (pas très français dit comme ça...) me faisaient surtout rire car ils étaient toujours prétextes à des tests assassins dans la presse spécialisée, et vu la gueule des screenshots sur papiers, je m'étais promis que jamais je ne toucherai à un jeu comme ceux-là...Les jeux de Toy HeadQuarters, alias THQ ...
BIENVENUE DANS CE "presque" FANBOY INSIDE consacré à THQ !
Pour ce petit topo qui va enfin me donner l'occasion de régler mes comptes avec cette éditeur machine à merde, je me contenterai de vous présenter ce que sont pour moi les meilleurs exemples de ce qui constitue la perfection de la diarrhée ludique.
Car la curiosité malsaine qui est la mienne a fini par prendre le dessus...Grâce à l'émulation, j'ai finalement pu me livrer à un exercice d'historien du jeu vidéo en dressant une liste de jeux liés de près ou loin à THQ. Et alors j'allais enfin savoir si effectivement, les jeux en questions étaient si affreux que je le lisais à l'époque...
Donc THQ est un éditeur états-unien ( après tout, pourquoi dire "Américain" ?) né en 1989 et relativemant prolifique encore de nos jours. Spécialiste dans le rachat de licence, la boite adaptait essentiellement des comics, des films ou encore de vieux dessins animés dont personne ne connaissait l'existence.
Les point commun entre les jeux listés ci-dessous est hélas bien simple : ces jeux puent. Mais puent. A un point difficilement concevable, tant et si bien que le metier de programmeur semblait soit trop facile, soit réserve à une fine élite de demeurés congénitaux auxquels même George W.Bush et Arielle Dombasle pouvaient donner des cours de philosophie...
J'ai donc testé plusieurs de ces jeux et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'après ça, même mes antidépresseurs se sont avérés inefficaces. Oui, jouer à ces infâmes merdes infectes est même plus mauvais que mélanger bière et pastis ou foutre de la mayonnaise (:gerbe:) dans sa religieuse à la vanille...A part le JT de TF1, je n'ai jamais autant souffert devant un écran.
Je crois en fait que THQ était un éditeur éducatif avant tout, car en effet, si les gamins voulaient être dégoutés du jeu, ils n'avaient qu'à parler à un game designer de là-bas...J'imagine bien les energumènes qui devaient être des genres d'Ed Wood mais dans le monde du jeu vidéo, ultra motivés (et il en fallait de la motivation pour acquérir les droits de The adventures of Rocky & Bullwinkle & Friends ou encore de Home Alone...
Trêve de parlotte, traitons un peu de ces perles de l'histoire du retrogaming (car THQ est toujours en activité, leur survie est d'ailleurs assez étonnant vue l'expérience pour le moins à chier de THQ...
On démarre sur les chapeaux de roue avec les diverses adaptations NES, GB et SNES de Home Alone et Home Alone 2 - Lost in New York. Ces deux films, traduits en français sous le titre absolument ridicule de Maman, j'ai raté l'avion (et tu aurais du avorter à l'aiguille plutot que de m'avoir chié dans ce monde merdique), mettent en scène un Macaulay Culkin plus tête à claques que jamais aux prises avec deux cambrioleurs à la petite semaine campés par les pourtant très bons acteurs Daniel Stern et Joe Pesci qui devaient manifestement avoir des traites de loyer ou un dealer pressant pour s'être laissé embarquer dans cette galère...Le film suivant arrivait même à être encore plus grotesque et mièvre que le premier, sans déconner Kevin qui offre à la vieille cloche mal rasée un oiseau en plastoc pour sceller son amitié avec elle car celle-ci lui a sauvé la vie en invoquant un nuage de pigeons pour les envoyer sur Harry et Marvin...A en bouffer ses crottes de nez et à leur trouver un gout de caviar de la Caspienne.
Trois jaquettes, trois chef d'oeuvres : Macaulay Culkin a une tête à faire peur à un vampire, puis une tête narquoise qui me donne envie d'aller lui carrer mon stylo plume dans les narines. Quant à Daniel Stern et Joe Pesci, ils semblent avoir envie d'aller se suicider de remords...
L'idée n'est certes pas mauvaise, Kevin doit poser des pièges pour protéger sa maison, et éviter les emmerdes que peut subir un merdeux aussi tête à caques paumé dans New York...Mais merde, pourquoi tant d'aberrations et de ratages ? Les versions NES, GB et SNES sont d'une part d'une laideur injurieuse et d'autre part des modèles de gameplay foireux. Les ennemis dans le II sont totalement infects et ne vous laissent aucune chance, remarquez ça change de l'pus premier, qui soit vous endort par une facilité saugrenue sur GB, soit au contraire par une aprêté à se taper le cul par terre sur NES et SNES. Animations en 2 frames pour chaque sprite "animé", pièges aussi inopérants que saugrenus et sans rapport avec le film (Kevin se servait de couteaux ?), le tout bien évidemment baigné de musiques qui me donnent envie d'aller acheter l'intégrale des Whatfor (oui, le groupe foireux de Popstars saison 2).
Tous, absolument tous les jeux de la licence Home Alone sont donc à recommander et à jouer dans une tenue de latex noir et des punaises plantées dans le cul du joueur. Ou alors, pour une bonne thérapie par l'aversion...
On poursuit avec l'inénarrable Pit Fighter, dont THQ s'est chargé de distribuer le portage sur SNES. Ce jeu est devenu un classique de l'arcade et je me demande pour quelle raison : 3 guerrier aussi charismatiques que le gars qui fait les sandwichs en bas de chez moi et qui ne sait toujours pas faires des frites au gout de frites, et un système très amusant de points de vie...Je veux dire, merde quoi, une barre de vie, c'est quand même immédiatement plus parlant, non ? Imginez-vous si SF2, Mortal Kombat ou KOF remplaçaient les barres de vie par des barres de HP façon FF (Final Fantasy, pas Fatal Fury)...
Et bien sur SNES THCul (pardon, THQ) n'a pas fait les choses à moitié. 3 personnages (Mouais...) dans des duels sombres et dangereux pour vos yeux...Dans une parfaite anthitèse aux jeux de fight : prises d'une esthétique douteuse, gestion des collisions (enfin merde, dans un jeu de castagne, il est quand même assez normal d'aller heurter un peu son adversaire, non ?) aléatoire, mais surtout cette ambiance totalement ridicule et une lisibilité si piteuse que votre combattant va même se confondre dans les sprites embryonnaires d'un public non moins embryonnaire qui se tortille comme le afisaient les 3 guignols des 2be3 (quoique on doit dire 2be2 à présent).
Puis je vous suggérer Ultraman, Shaq Fu et Rise of The Robots ainsi que Super Bikuri Man et Bras Number / Pulasu Nanpasu sur la même console ? Enculés ! C'est pour massacrer la super Nintendo que vous avez sorti tantes de daubes malodorantes à vomir ses tripes et sa morve par le même trou ?
Vous en reprendrez bien un peu ? Alors on enchaine avec RACE DRIVIN', célèbre simulateur de conduite qui a été porté tout autant pour son malheur sur SNES par T'es Ach' Cul.
Sur SNES, une console capable de faire tourner F-Zero, Super Mario Kart, Street Racer, Rock'n'Roll Racing ou encore Stunt Race FX, on a aussi un Race Drivin. De base, ce simulateur de conduite faisait pas vraiment le poids face aux ténors du genre style Vroom ou Lotus 47 CHallenge. C'est donc à mon humble avis pour montrer à quel point la super NES était riche en bons jeux de Racing que Téachcu a osé sortir un Race drivin' qui ferait passer Chase HQ sur GB pour une quintessence. Décors carrés, impression de vitesse imperceptible mais surtout contrôle à la mords-moi le chibre avec ton appareil dentaire et ton piercing hérissé sur la langue : les virages se négocient au jugé et comble de l'horreur, une accélertaion moinrapide qu'on ne freine à l'écran ! Du coup, 20 km/h ou 140...se ressemblent autant qu'une moitié d'étron ressemble à l'autre moitié.
Quelle horreur en vérité. J'en ai même plus été révulsé que devant Cannibal Holocaust...
Comme je suis vraiment un être immonde, malsain, repoussant, repulsif, qui se ronge les ongles et qui a une haleine de fosse septique, je poursuis avec l'extraordinaire SWAMP THING sur NES et GB.
Rien que le screenshot titre annonce fort franchement la couleur : ce jeu est à gerber. Après avoir passé quelques minutes sur cette abomination, je fus tiré de ma profonde torpeur par une odeur pestilentielle et je me rendis compte que mon corps lui-même se rebellait contre mon cerveau : de l'urine par les narines, mes excréments par les oreilles et les gaz intestinaux sortait de ma gueule entrouverte ! Swamp Thing, une adaptation d'une licence que je n'ai pas jugé opportun de découvrir, est un vague jeu de plate-forme action dans lequel vous devrez contrer les plan du maléfique Dr Arcane qui crée d'obscures formes de vies que se développent dans les marais contaminés de radiations nucléaires, tout un programme que n'auraient renié ni Ed Wood, ni Roland Emmerich ou encore Uwe Boll...Baveux à tel point que les sprites changent parfois de dimension à l'écran, héros aussi maniable que...moi en train de faire de l'aérobic en justaucorps rose...Et un level design parfaitement aléatoire, reflet de l'inconcevable amateurisme des programmeurs, distances mal évaluées, niveaux courts succèdant à des zones d'une longueur et d'un ennui aussi parfait que la nymphomanie de Carla Bruni est habilement dissimulée...Même remarque pour la version GB qui a le mérite d'être le plus mauvais jeu de plate-forme de la bécane, à égalité peut-être avec Universal Soldier...
En guise de fromage, ATTACK OF THE KILLER TOMATOES sur NES et GB. Autant le film m'a finalement bien fait rire (sans déconner, je le trouve attachant, moi..) ToilleAidekwarteurs en a fait une jeu bien moins attachants, totalement incohérent, où le meilleure feinte pour survivre réside soit à ne jamais insérer la cartouche dans une NES qui ne mérite pas tel traitement, soit tout simplement faire du rentre-dedans dans vos rencontres de parcours...
Et quand au bout d'une vingtaine d'essais on trouve enfin la sortie d'un stage, c'est pour être obligé de se le refaire juste après car les programmeurs l'ont repris en y rajoutant un blanc par ci, un ennemi par là, et quelques jolis effets de clipping qui deviennent si présent que même un yogi zen jusqu'au bout des ongles finira par devoir consulter un psychiatre. Un affichage epileptique je vous dis !
Je passe sur les versions de JAMES BOND JUNIOR que le Joueur du Grenier a déjà chroniquées avec une férocité sincère mais juste (http://www.youtube.com/watch?v=qsGgspGngbw) pour enfin finir par le dessert : rectum de vigogne farci à la pistache, euh pardon, THE ADVENTURES OF ROCKY & BULLWINKLE & FRIENDS. Adaptation d'un dessin animés assez ancien et peu connu (l'espèce d'élan met fait penser à celui de Happy Tree Friends) qui nous donne sur GB et SNES un jeu de plates-formes sans la moindre once de qualité.
Personnages à se tirer des balles dans l'urètre en chantant la Marseillaise pour un jeu qui l'est tout autant.On dirige ces "choses" dans des stages interminables sans le moindre piquant et grevés d'un genre d'effet de pesanteur bonus en subissant de vagues boucles musicales si horribles qu'à la Bourse, les actions des boules Quiès sont en pleine flambée...Et vous avez déjà vu un héros de jeu de plate-forme passer à travers le sol à cause d'un clignotement de sprite ?
Et franchement, un élan comme héros de jeu de plates formes...Pourquoi pas un cachalot ou une paramécie...Ce jeu est une blague d'un niveau aussi élevé que les vannes de Jamel Deux Bouses devant Adriana Karambeu.
Voilà. Il fallait que j'accomplisse cette tâche salutaire afin d'exorciser mon passé. Car il y a dans l'univers retrogaming de vrais navets...Dont l'existence ne peut être oubliée, ce serait du négationnisme !
Savourez bien les productions THQ, elles le méritent. Tiens, j'ai envie d'aller faire un château de sable avec la litière souillée de mes adorables matous, ce sera au moins aussi intelligent que d'avoir rendu hommage à ces jeux...
Sans déconner, même Jean Claude Van Damme n'arriverait pas à délirer sur ces jeux...Je vais voir si Chuck Norris et Alain Delon y arrivent, eux. Moi en tous cas, j'ai effacé toutes le roms de ces jeux de merde, et mon PC m'a spontanément affiché une message de remerciement. Ces jeux sont si merdiques qu'ils en rendraient même le concept d'HADOPI fort salutaire ! C'est dire.
A bientot pour le n°20.