[FANBOY INSIDE 21] Dessins animés choisis
Publié : 30 oct. 2010, 05:03
Bonjour messieurs.
Vous savez quoi ? Je suis chauve. Entièrement. Depuis bientôt dix-huit mois j'ai abandonné le style Jackson 5 pour le style Telly Savalas (et avec une carrure qui tend plus à s'approcher de celle de Bud Spencer).
D'après mon psy, cette calvitie aussi totale que subite peut être intérprétée comme la manifestation physique de mon ardent désir de retrouver l'enfance par l'état capillaire d'un nouveau-né et de me débarrasser de l'âge adulte...M'enfin, tout ce bla bla fort intéressant pour annoncer qu'avec ce volet de Fanboy Inside, il est question d'enfance !
BIENVENUE DANS CE FANBOY INSIDE dédié aux dessins animés qui m'ont le plus marqué.
Ce qui veut dire hélas que bon nombre de séries marquantesne seront pas traitées ici car j'ai toujurs eu un gout très particulier même en étant tout merdeux. Aussi, les Olive et Tom, Saint Seiya, Hokuto no Ken Le Survivant et autres Cités d'or ne seront pas abordées ici, car au mieux j'étais pas fan, au pire je haissais vraiment (sans blague, moi Esteban j'avais envie de lui mettre des gifles avant de le débiter en rondelles...Quelle tête de noeud il avait ! Si encore il s'était farci l'horripilante Zia au volant de son piaf mécanique pour conclure la série, mais même pas...)
Je début cet article par une série, ou plutot une série double qui a surement guidé bon nombre d'entre nous sur les chemins de l'animation : ALBATOR et sa suite ALBATOR 84.
Archétype parfait du héros sombre, taciturne et magninime, le capitaine Albator est à l'heure actuelle mon plus ancien souvenir en matière de série TV.Comment ne pas avoir été marqué par ce grand échalas balafré dont la personnalité troublée est étonnamment mystérieuse pour le héros d'une série animée ? Même en ces temps reculés de Récré A2, je me souviens avoir été franchement scié par la souffrance qui émanait de ce personnage aux prises avec ces immondes créatures qu'étaient les sylvidres...Tout comme la confrontation entre Sylvidra et Albator demeure un moment épique dont l'intensité n'a jamais été égalée à ce jour...Quant au personnage de Stellie et son thème superbe et mélancolique, que dire de plus sinon qu'il porte en lui toute une dimension humaine, celle-là même qu'Albator tente de sauver dans sa lutte contre les femmes plantes de l'espace ?
La suite est encore plus dramatique tant et si bien que je finissais par me dire qu'albator 84 était finalement plus un drame qu'un véritable dessin animé. Le retour d'Albator, encore plus marqué dans sa chair par ses désillusions et l'espoir est une vraie mandale dans cette série hélas trop courte mais émaillées de moments épiques, comme l'épisode où un vieux père investit l'OMbre de la Mort afin d'en provoquer l'auto-destruction pour aider Albator...
Deux moments inoubliables sur lesquels on pourrait rédiger des thèses universitaires, qui ont engendré bien des spin-off (Harlock Saga, Gun Frontier...) qui sont tous très loin d'avoir la profondeur des séries originelles.
On poursuit avec une série qui a magnifié le space opéra : ULYSSE 31.
Originalité de ce programme qui en fait le principal interêt : avoir réussi avec brio l'improbable mixture entre un univers très SF/space opera avec une pièce maitresse de la littérature classique : L'Odyssée d'Homère. 26 épisodes drôles, épiques et émouvants, avec de grands instants comme celui où Ulysse doit remonter le temps en actionnant les aiguilles d'une horloge géante en luttant contre Chronos lui-même ou son refus d'abandonner ses enfants et compagnons en refusant l'offre des dieux de s'asseoir dans le fauteuil de l'oubli...Certes figures mythologiques étaient d'ailleurs présentées d'une façon très culturelle et étonnamment adulte dans une série pour enfants, comme celle du malheureux Sisyphe enchainé à une tâche inepte, tandis que d'autres comme le peuple Lestrygon sont au contraires présentées sous un jour plus enfantin (épisode 10, où aucune allusion au cannibalisme rituel des Lestrigons ne transparait).
Aujourd'hui encore, Ulysse 31 peut se voir telle une série pour enfants, mais aussi comme un véritable conte épique fruit de ce mélange certes audacieux, mais superbement réussi. Par la Grande Galaxie...
Ce qui suivra me tient particulièrement à coeur avec ce qui est sans nul doute ma série préférée : SPACE ADVENTURE COBRA.
31 épisodes de pur bonheur avec une série qui n'a pas pris une ride au point d'apparaitre encore aujourd'hui plus moderne et avant-gardiste que ses spins off contemporains que sont les OAV Cobra : The Animation !
Un vulgaire fonctionnaire s'offre un rêve un peu spécial un peu comme dans Total Recall et se rend compte qu'il est en fait le corsaire de l'espace le plus intrépide de l'histoire, en lutte contre les sinistres Pirates de l'Espace, puissante organisation criminelle qui sème la terreur dans toutes les galaxies !
La force, l'humour mais aussi la maladresse de Cobra en font un héros extrêmement attachant. Son ingéniosité et ses ressources inépuisables (en fait le rayon delta) jettent un doute sur sa vraie nature, comme le suggèrent les paroles du générique de Paul Persavon (Antoine de Caunes de son vrai nom !). L'action passe du très drôle (Cobra fait souvent le con pour dédramatiser la situation, notamment dans son combat contre l'Homme de Verre) au tragique, comme la mort des deux premières filles du capitaine Nelson, ou la fin des tous les compagnons de Cobra dans le dernier épisode...Mention spéciale aux épisodes des sagas "Crystal Boy" et "Rugball" qui sont soutenus à l'extrême. Rajoutez à tout ceci de sublimes OST et vous pigerez aisément que Space Advanture Cobra est rien moins qu'un chef-d'oeuvre.
On abandonne le registre épique spatial pour donner le temps de trois séries dans l'historique avec par ordre chronologique LES TROIS MOUSQUETAIRES rebaptisée par la suite D'ARTAGNAN ET LES TROIS MOUSQUETAIRES, puis LADY OSCAR et enfin SOUS LE SIGNE DES MOUSQUETAIRES.
Cette série tirée du roman d'Alexandre Dumas "version enfant" est une collaboration Hispano-japnaise et nous présnete la France de Louis XIII de manière assez synthétique, mais aura surtout donné ses lettres de noblesse à l'anthropomorphisme, avec d'autres séries comme Le Tour du monde en 80 jours ou encore Sherlock Holmes, mais reposait surtout aussi sur son personnage principal dont la vaillance était plus qu'admirable. Nostalgie et souvenir...
Mais le chef d'oeuvre de série historique reste à n'en point douter Lady Oscar -La Rose de Versailles.
Là je le crie haut et fort, on touche à une quasi perfection. Tout est absolument sublime dns cette série tirée du manga de Ryoko Ikeda à qui l'on doit aussi Très cher frère : un scénario intelligent et tragique dès son origine avec le meurtre au sens imagé du terme de cette petite fille qui va devenir un garçon et se trouver mêlé(e ?) aux affres de son temps entre chevalerie et intrigues en cour, avec une présentation certes romancée de personnages réels comme Louis XV, La Du Barry, Marie Antoinette ou encore Axel de Fersen et Robespierre...
Des dessins vraiment grandioses qui font parfois penser à des toiles de maître de l'époque comme Watteau ou Quentin de la Tour, avec un final tragique pour l'héroine qui après avoir choisi son camp et mené le peuple sur les sentiers de la Révolution, y laisse la vie, victime d'un tir de cette garde à laquelle elle appartenait naguère...Le dernier épisode a ceci d'original de se dérouler plusieurs années après et d'offrir une rétrospective qui se confond avec les faits historiques et la série même, accréditant ma conclusion : Lady Oscar est plus qu'une série historique, c'est l'histoire. A voir ou à revoir de toute urgence pour admirer le courage et la grandeur d'Oscar François Marie de Jarjayes...
Difficile de faire mieux mais la série diffusée sur la 5 entre 1991 et 1992 Sous le signe des Mousquetaires nous offre un divertissement de qualité.
Bien que cette srie prît de notables libertés avec l'oeuvre de Dumas, changeant notamment Aramis en femme (l'homme qui est une femme sous ses atours...clin d'oeil à Lady Oscar ? Je pense !) et mettant d'Artagnan aux prises avec l'Homme au masque de Fer (vous avez dit "anachronisme" ?), le résultat est des plus convaincants avec des personnages hauts en couleurs et aux caractères bien trempés qui font de cette longue série un véritable récit.
On change de thème avec des séries qui parlent d'amour (ah c'est beau l'amour...)
Toujours trois séries : MAX et COMPAGNIE, JULIETTE JE T'AIME et UNE VIE NOUVELLE.
Max et Compagnie (au passage, quelle traduction à la con du titre originel, Kimagure Orange Road) est une classique histoire de triangle amoureux mâtinée de magie (fait rare à l'époque, un graçon disposait de pouvoir magiques !), ce qui la rendait finalement très intéressante étaient les personnalités des trois personnages principaux, chacune bien définie et antagonistes tout en se cherchant...Sabrina secrète et lunatique, Max indécis et poltron, Pamela exubérante et un brin chieuse...L'alchimie entre les trois personnages me scotchait. Bon aussi à l'époque je voulais savoir avec qui il allait enfin se mettre, l'autre grand dadais à l'énorme touffe, là !
Mais quand c'est rumiko Takahashi qui s'y colle, on obtient Juliette je t'aime, une traduction assez réductrice qui focalise l'histoire sur la relation entre Hugo l'étudiant en peine et Juliette la jeune veuve, mais omettait tout le reste de l'oeuvre pourtant très riche.
Outre la joyeuse famille que composaient finalement les membres de la pension -qui avaient tous une histoire qui nous était révélée par la suite au fur et à mesure des 96 épisodes de la série, c'était une véritable chronique sociale du Japon que nous offrait la mangaka, avec ses joies, ses déboires mais toujours en filigrane une amitié indéfectible au delà des personnalités diverses..
A noter que la série bénéficia d'un doublage fort correct mais parfois ridicule, ainsi les énormes chopes de liquides mousseux traduites pour du "jus de pomme". Mais bien sûr...
Certains connaissent forcément Touch/Théo ou la batte de la victoire. Et bien c'est Mitsuru Adachi qui fut l'auteur de cette série déclinée en animé qu'était UNE VIE NOUVELLE.
Cette série a de nombreux points communs avec Juliette je t'aime : elle se déroule dans une pension (enfin dans une maison convertie en pension de famille) tenue par une adorable quadragénaire un peu cruche qui heberge le temps de l'année scolaire sa nièce, Béatrice, qui finit par s'enticher de Rodrigue, jeune garçon fougueux et un peu niais mais dont on assistera bientôt à la maturité. Et Adachi oblige, il y a une grande part faite au base-ball dans cette série...Les personnages sont tous bien distincts et ont un tempérament bien à eux, mais l'auteur sait les rendre réellement attachants, à tel point que j'avais l'impression de suivre les tribulations d'une bande de copains. Comme si j'avais éprouvé de vrais sentiments pour toute cette joyeuse clique...Diffusée en 1991 sur la 5, Une vie nouvelle est à ce jour un de mes souvenirs les meilleurs.
Un autre style récurrent : la gamine nantie de pouvoirs qui lui permettent de devenir quelqu'un d'autre ou d'accomplir de grandes choses pour l'humanité : les Magical Girl ! Et il y en a eu depuis Gigi : Vanessa, Creamy, Malicieuse Kiki...J'en retiens trois qui m'ont vraiment marqué :
Pourquoi EMI MAGIQUE ? Tout simplement pour le grand contraste entre les deux personnalités de l'héroine ! La petite Mai est une gamine exubérante, mais Emi devient une magicienne sérieuse et très professionnelle, qui n'hésite pas à opérer des tours réellement imaginatifs.On est loin des chansons irritantes de Creamy, qui n'avaient d'égales dans l'horreur que celles du groupes Bee Hive dans l'insupportable anime Oh Lucille Embrasse-moi/ Lucille amour et rock'n'roll. Là, j'avais l'impression d'un réel changement et pas que physique de l'héroine, pour une série dont les animations lors des tours étainet excellentes et les dessins toujours plus créatifs.
Pourquoi SUPER NANA ? Ben je sais pas trop en fait ! Diffusée sur la 5 en 1989, puis en 2001 sur TMC, cette série peu connue m'avait séduit par son générique tout d'abord, mais surtout par la profonde candeur de l'héroine qui pourtant pouvoir ressentir des coups de colères terrifiants ! Encore une histoire de contraste... N'empêche que j'aime et que je m'en regarde encore fréquemment un ou deux...
Et pour finir, LA PETITE OLYMPE ET LES DIEUX. La fille d'Apollon est une petite peste vachement attachante qui sait toujours créer et se sortir de situations rocambolesques...Et présenter les Dieux de l'Olympe comme un ramassis de personnages puérils, on finissait par se demander si la petit Olympe n'était pas la fille la plus mûre de l'Olympe ! Ca change de la représentation des dieux sadiques dans Ulysse 31 !
Je continue avec deux séries qui m'ont particulièrement ému.
LE FABULEUX VOYAGE DE NILS HOLGERSSON. Suite à son comportement cruel envers les animaux, le jeune Nils est réduit à la taille d'un liliputien et pour éprouver la vie des animaux, part en voyage avec son jars Martin en accompagnant les oies sauvages...Cette série, tirée du roman du prix Nobel de littérature Selma Lagerlof, est magnifique à tous points de vue. Le voyage initiatique de Nils est un grand moment d'évasion et de détente, de même qu'il nous fait visiter des payasages superbes avec en toile de fond le rapport de l'homme à la nature...C'est également une des séries dont le final m'aura le plus touché.
PRINCESSE SARAH...UNe belle leçon de courage certes, mais aussi la série qui m'aura occasionné mes premières envies de meurtre ! OK? Sarah est courageuse et finit par l'emporter, en nous donnant une belle leçon de pitié (mais comme le dit Akuma dans SF III 3rd Strike, montrer de la pitié c'est montrer son imperfection !), mais franchement...Je mets au défi quiconque de me dire n'avoir jamais rêvé d'aller secouer Sarah pour lui inculquer quelques notions de révolte ! La Mangin, les deux cuistots, Lavinia et ses chiennes...J'avais des envies de meurtres je vous dis !
Mon épisode fétiche ? Celui où la vieille Mangin se fait sermonner par sa grosse nouille de soeur, qui pour le coup se montre finalement beaucoup moins truffe qu'elle ne l'a été tout au long de la série...
Pour ne pas négliger la production hexagonale, intéressons-nous à CLEMENTINE, à MOI RENART et aux MONDES ENGLOUTIS.
Cette série était grave. Vous en voyez encore, des séries animées ayant pour héroine une fille handicapée aux prises avec un démon et des sbires d'une cruauté assez inouie ? Mais au delà de l'aspect sinistre voire morbide, Clémentine était une saga d'une grande richesse culturelle à travers les voyages chimériques de l'héroine qui visiatait l'Italie de la Renaissance, l'Egypte ancienne, le Japon des Shoguns...
La seconde saison est par contre un ratage complet, tant sur les points techniques que scénaristique, dommage. Jean Cubaud fera mieux ensuite avec...
MOI RENART. Transcription libre du roman de Renart en notre monde moderne, cette série brillait par des scenarii vraiment très sympa et recherchés. Je me souviens entre autres de l'épisode où Renart, gérant d'une agence à tout faire doit empêcher son oncle Ysengrin (magnat du pétrole !) de vendre son château pour 50F car 50F était encore un prix excessif ! Ou ceui où tous les dirigeants du monde étaient redevenus des gosses sous l'empire d'une potion magique...HIlarant je vous dis.
Mais en matière de série française, c'est celle-ci dont je me souviens le mieux :
LES MONDES ENGLOUTIS. Série culte ! On y trouve de tout : aspects certes enfantins notamment avec Bic & bac ainsi que les Pirates du Lac (donc d'eau douce ?) et les Truands des Fjords, mais également aspects culturels au travers des épisodes dont certains étaient des allusions à peine voilées à des évènements tragiques de notre histoire comme l'Inquisition ou le Ghetto de Varsovie, ainsi qu'à des figures mythiques malveillantes comme Gog et Magog...L'étrangeté de cette série en est à mon sens sa plus grande qualité, même si hélas, la saison deux est très inférieure à la première...Mais elle se conclut de façon admirable quand même.
J'achève cette chronique par deux séries :
LE COLLEGE FOU FOU FOU est ses joyeux loufoques délirants ! A noter que la série n'avait pas été censurée quand elle fut diffusée à partir de 1990 dans le Club Do : Jeannot y parlait ouvertement de "Revues pornographiques" et l'homosexualité de Dan était clairement suggérée (dans l'épisode des rencontres sportives interclasses, Dan participe à la course mixte avec..Johnny, chef de la bande des bons samaritains, qui objecte que Dan n'est pas une fille...Ce à quoi le loufoque répondra : "oh mais je m'adapte très bien tu sais !" avant de le tripoter goulument le long du parcours...Un must de la série déjantée encore inégalé aujourd'hui (Ranma 1/2 et Lamu peut-être...)
COWBOY BEBOP
le dernier vrai grand chef d'oeuvre de l'animation japonaise pour moi. 26 épisodes drôles, intrigants, poignants, émouvants et tragiques, des OST paroxystiques et des techniques d'animations révolutionnaires qui font de cette série un incontournable. Si à 50 ans on n'a pas vu l'intégralité de Cowboy Bebop, ben on a raté sa vie !
Je confesse volontiers avoir un faible pour le pragmatique et insolent personnage de Faye Valentine...Dont le passé est des plus inattendus ! D'ailleurs, chacun des personnages ira au devant de son destin dans cette série, ce qui n'est pas sans susciter remords, regrets, chagrins...Cowboy Bebop ou la destinée de cinq intervenants fort disparates mais étonnamment complémentaires...Une fable qui conjugue habilement SF et western, autre mélange improbable mais parfaitement orchestrée pour un véritable mythe.
J'allais oublier JAYCE ET LES CONQUERANTS DE LA LUMIERE !
UNe série SF créée pour vendre des jouets Mattel ! D'ailleurs quand ces jouets ne se vendirent plus, la série pourtant excellente fut brutalement stoppée...Frustration amère !
Je me rappelle que pour ne pas rater l'épisode et le générique du début vers 1986, je devais tous les soirs me farcir la fin de Santa Barbara diffusée juste avant...Tout comme on m'a appelé "Racine" par déformation de "Yac(in)e" à cause de cette série ! Deux raisons de ne jamais l'oublier, non ?
Depuis, les séries animées ne sont plus part de mon enfance, donc je stoppe là cette chronique qui va donc de 1984 à 1998...CErtes il y a encore du bon qui sort et depuis, comme Wolf's Rain, Noir, Elfen Lied, La Fille des Enfers, Dr BlackJack, Monster, Master Keaton...Je suis régulièrement ravitaillé en animés par Madame Yace qui est une authentique encyclopédie de l'animé...Et même si mes gout son pour le moins sélectifs, je n'hésite jamais à faire une petite pause épisode entre deux parties de shmups ou deux diatribes plus ou moins littéraires en tant que rédacteur...
Je dédie finalement ce Fanboy Inside-dont j'espère qu'il vous inspirera à poster deux ou trois de vos souvenances télévisuelles et animées de tous genres- à ces noms qui apparaissaient dans les génériques français à l'époque : Bruno Huchez, Pierre Métais, Caroline Guicheux, Hubert Chonzu...Tout comme je dresse un majeur haut placé à Ségolène Royal et à son immonde torchon Le Ras le Bol des Bébés Zappeurs qui fut la bible des anti-DA à l'époque et farci de conneries encore plus grandes que leur auteur (autrice ? Auteure ?) et que Dorothée avait jeté à la poubelle dans un des épisodes de Pas de pitié pour les croissants à juste raison !
A plus pour un (hypothétique ?) N°22.
Fanboy Inside...Stop ou encore ?
Vous savez quoi ? Je suis chauve. Entièrement. Depuis bientôt dix-huit mois j'ai abandonné le style Jackson 5 pour le style Telly Savalas (et avec une carrure qui tend plus à s'approcher de celle de Bud Spencer).
D'après mon psy, cette calvitie aussi totale que subite peut être intérprétée comme la manifestation physique de mon ardent désir de retrouver l'enfance par l'état capillaire d'un nouveau-né et de me débarrasser de l'âge adulte...M'enfin, tout ce bla bla fort intéressant pour annoncer qu'avec ce volet de Fanboy Inside, il est question d'enfance !
BIENVENUE DANS CE FANBOY INSIDE dédié aux dessins animés qui m'ont le plus marqué.
Ce qui veut dire hélas que bon nombre de séries marquantesne seront pas traitées ici car j'ai toujurs eu un gout très particulier même en étant tout merdeux. Aussi, les Olive et Tom, Saint Seiya, Hokuto no Ken Le Survivant et autres Cités d'or ne seront pas abordées ici, car au mieux j'étais pas fan, au pire je haissais vraiment (sans blague, moi Esteban j'avais envie de lui mettre des gifles avant de le débiter en rondelles...Quelle tête de noeud il avait ! Si encore il s'était farci l'horripilante Zia au volant de son piaf mécanique pour conclure la série, mais même pas...)
Je début cet article par une série, ou plutot une série double qui a surement guidé bon nombre d'entre nous sur les chemins de l'animation : ALBATOR et sa suite ALBATOR 84.
Archétype parfait du héros sombre, taciturne et magninime, le capitaine Albator est à l'heure actuelle mon plus ancien souvenir en matière de série TV.Comment ne pas avoir été marqué par ce grand échalas balafré dont la personnalité troublée est étonnamment mystérieuse pour le héros d'une série animée ? Même en ces temps reculés de Récré A2, je me souviens avoir été franchement scié par la souffrance qui émanait de ce personnage aux prises avec ces immondes créatures qu'étaient les sylvidres...Tout comme la confrontation entre Sylvidra et Albator demeure un moment épique dont l'intensité n'a jamais été égalée à ce jour...Quant au personnage de Stellie et son thème superbe et mélancolique, que dire de plus sinon qu'il porte en lui toute une dimension humaine, celle-là même qu'Albator tente de sauver dans sa lutte contre les femmes plantes de l'espace ?
La suite est encore plus dramatique tant et si bien que je finissais par me dire qu'albator 84 était finalement plus un drame qu'un véritable dessin animé. Le retour d'Albator, encore plus marqué dans sa chair par ses désillusions et l'espoir est une vraie mandale dans cette série hélas trop courte mais émaillées de moments épiques, comme l'épisode où un vieux père investit l'OMbre de la Mort afin d'en provoquer l'auto-destruction pour aider Albator...
Deux moments inoubliables sur lesquels on pourrait rédiger des thèses universitaires, qui ont engendré bien des spin-off (Harlock Saga, Gun Frontier...) qui sont tous très loin d'avoir la profondeur des séries originelles.
On poursuit avec une série qui a magnifié le space opéra : ULYSSE 31.
Originalité de ce programme qui en fait le principal interêt : avoir réussi avec brio l'improbable mixture entre un univers très SF/space opera avec une pièce maitresse de la littérature classique : L'Odyssée d'Homère. 26 épisodes drôles, épiques et émouvants, avec de grands instants comme celui où Ulysse doit remonter le temps en actionnant les aiguilles d'une horloge géante en luttant contre Chronos lui-même ou son refus d'abandonner ses enfants et compagnons en refusant l'offre des dieux de s'asseoir dans le fauteuil de l'oubli...Certes figures mythologiques étaient d'ailleurs présentées d'une façon très culturelle et étonnamment adulte dans une série pour enfants, comme celle du malheureux Sisyphe enchainé à une tâche inepte, tandis que d'autres comme le peuple Lestrygon sont au contraires présentées sous un jour plus enfantin (épisode 10, où aucune allusion au cannibalisme rituel des Lestrigons ne transparait).
Aujourd'hui encore, Ulysse 31 peut se voir telle une série pour enfants, mais aussi comme un véritable conte épique fruit de ce mélange certes audacieux, mais superbement réussi. Par la Grande Galaxie...
Ce qui suivra me tient particulièrement à coeur avec ce qui est sans nul doute ma série préférée : SPACE ADVENTURE COBRA.
31 épisodes de pur bonheur avec une série qui n'a pas pris une ride au point d'apparaitre encore aujourd'hui plus moderne et avant-gardiste que ses spins off contemporains que sont les OAV Cobra : The Animation !
Un vulgaire fonctionnaire s'offre un rêve un peu spécial un peu comme dans Total Recall et se rend compte qu'il est en fait le corsaire de l'espace le plus intrépide de l'histoire, en lutte contre les sinistres Pirates de l'Espace, puissante organisation criminelle qui sème la terreur dans toutes les galaxies !
La force, l'humour mais aussi la maladresse de Cobra en font un héros extrêmement attachant. Son ingéniosité et ses ressources inépuisables (en fait le rayon delta) jettent un doute sur sa vraie nature, comme le suggèrent les paroles du générique de Paul Persavon (Antoine de Caunes de son vrai nom !). L'action passe du très drôle (Cobra fait souvent le con pour dédramatiser la situation, notamment dans son combat contre l'Homme de Verre) au tragique, comme la mort des deux premières filles du capitaine Nelson, ou la fin des tous les compagnons de Cobra dans le dernier épisode...Mention spéciale aux épisodes des sagas "Crystal Boy" et "Rugball" qui sont soutenus à l'extrême. Rajoutez à tout ceci de sublimes OST et vous pigerez aisément que Space Advanture Cobra est rien moins qu'un chef-d'oeuvre.
On abandonne le registre épique spatial pour donner le temps de trois séries dans l'historique avec par ordre chronologique LES TROIS MOUSQUETAIRES rebaptisée par la suite D'ARTAGNAN ET LES TROIS MOUSQUETAIRES, puis LADY OSCAR et enfin SOUS LE SIGNE DES MOUSQUETAIRES.
Cette série tirée du roman d'Alexandre Dumas "version enfant" est une collaboration Hispano-japnaise et nous présnete la France de Louis XIII de manière assez synthétique, mais aura surtout donné ses lettres de noblesse à l'anthropomorphisme, avec d'autres séries comme Le Tour du monde en 80 jours ou encore Sherlock Holmes, mais reposait surtout aussi sur son personnage principal dont la vaillance était plus qu'admirable. Nostalgie et souvenir...
Mais le chef d'oeuvre de série historique reste à n'en point douter Lady Oscar -La Rose de Versailles.
Là je le crie haut et fort, on touche à une quasi perfection. Tout est absolument sublime dns cette série tirée du manga de Ryoko Ikeda à qui l'on doit aussi Très cher frère : un scénario intelligent et tragique dès son origine avec le meurtre au sens imagé du terme de cette petite fille qui va devenir un garçon et se trouver mêlé(e ?) aux affres de son temps entre chevalerie et intrigues en cour, avec une présentation certes romancée de personnages réels comme Louis XV, La Du Barry, Marie Antoinette ou encore Axel de Fersen et Robespierre...
Des dessins vraiment grandioses qui font parfois penser à des toiles de maître de l'époque comme Watteau ou Quentin de la Tour, avec un final tragique pour l'héroine qui après avoir choisi son camp et mené le peuple sur les sentiers de la Révolution, y laisse la vie, victime d'un tir de cette garde à laquelle elle appartenait naguère...Le dernier épisode a ceci d'original de se dérouler plusieurs années après et d'offrir une rétrospective qui se confond avec les faits historiques et la série même, accréditant ma conclusion : Lady Oscar est plus qu'une série historique, c'est l'histoire. A voir ou à revoir de toute urgence pour admirer le courage et la grandeur d'Oscar François Marie de Jarjayes...
Difficile de faire mieux mais la série diffusée sur la 5 entre 1991 et 1992 Sous le signe des Mousquetaires nous offre un divertissement de qualité.
Bien que cette srie prît de notables libertés avec l'oeuvre de Dumas, changeant notamment Aramis en femme (l'homme qui est une femme sous ses atours...clin d'oeil à Lady Oscar ? Je pense !) et mettant d'Artagnan aux prises avec l'Homme au masque de Fer (vous avez dit "anachronisme" ?), le résultat est des plus convaincants avec des personnages hauts en couleurs et aux caractères bien trempés qui font de cette longue série un véritable récit.
On change de thème avec des séries qui parlent d'amour (ah c'est beau l'amour...)
Toujours trois séries : MAX et COMPAGNIE, JULIETTE JE T'AIME et UNE VIE NOUVELLE.
Max et Compagnie (au passage, quelle traduction à la con du titre originel, Kimagure Orange Road) est une classique histoire de triangle amoureux mâtinée de magie (fait rare à l'époque, un graçon disposait de pouvoir magiques !), ce qui la rendait finalement très intéressante étaient les personnalités des trois personnages principaux, chacune bien définie et antagonistes tout en se cherchant...Sabrina secrète et lunatique, Max indécis et poltron, Pamela exubérante et un brin chieuse...L'alchimie entre les trois personnages me scotchait. Bon aussi à l'époque je voulais savoir avec qui il allait enfin se mettre, l'autre grand dadais à l'énorme touffe, là !
Mais quand c'est rumiko Takahashi qui s'y colle, on obtient Juliette je t'aime, une traduction assez réductrice qui focalise l'histoire sur la relation entre Hugo l'étudiant en peine et Juliette la jeune veuve, mais omettait tout le reste de l'oeuvre pourtant très riche.
Outre la joyeuse famille que composaient finalement les membres de la pension -qui avaient tous une histoire qui nous était révélée par la suite au fur et à mesure des 96 épisodes de la série, c'était une véritable chronique sociale du Japon que nous offrait la mangaka, avec ses joies, ses déboires mais toujours en filigrane une amitié indéfectible au delà des personnalités diverses..
A noter que la série bénéficia d'un doublage fort correct mais parfois ridicule, ainsi les énormes chopes de liquides mousseux traduites pour du "jus de pomme". Mais bien sûr...
Certains connaissent forcément Touch/Théo ou la batte de la victoire. Et bien c'est Mitsuru Adachi qui fut l'auteur de cette série déclinée en animé qu'était UNE VIE NOUVELLE.
Cette série a de nombreux points communs avec Juliette je t'aime : elle se déroule dans une pension (enfin dans une maison convertie en pension de famille) tenue par une adorable quadragénaire un peu cruche qui heberge le temps de l'année scolaire sa nièce, Béatrice, qui finit par s'enticher de Rodrigue, jeune garçon fougueux et un peu niais mais dont on assistera bientôt à la maturité. Et Adachi oblige, il y a une grande part faite au base-ball dans cette série...Les personnages sont tous bien distincts et ont un tempérament bien à eux, mais l'auteur sait les rendre réellement attachants, à tel point que j'avais l'impression de suivre les tribulations d'une bande de copains. Comme si j'avais éprouvé de vrais sentiments pour toute cette joyeuse clique...Diffusée en 1991 sur la 5, Une vie nouvelle est à ce jour un de mes souvenirs les meilleurs.
Un autre style récurrent : la gamine nantie de pouvoirs qui lui permettent de devenir quelqu'un d'autre ou d'accomplir de grandes choses pour l'humanité : les Magical Girl ! Et il y en a eu depuis Gigi : Vanessa, Creamy, Malicieuse Kiki...J'en retiens trois qui m'ont vraiment marqué :
Pourquoi EMI MAGIQUE ? Tout simplement pour le grand contraste entre les deux personnalités de l'héroine ! La petite Mai est une gamine exubérante, mais Emi devient une magicienne sérieuse et très professionnelle, qui n'hésite pas à opérer des tours réellement imaginatifs.On est loin des chansons irritantes de Creamy, qui n'avaient d'égales dans l'horreur que celles du groupes Bee Hive dans l'insupportable anime Oh Lucille Embrasse-moi/ Lucille amour et rock'n'roll. Là, j'avais l'impression d'un réel changement et pas que physique de l'héroine, pour une série dont les animations lors des tours étainet excellentes et les dessins toujours plus créatifs.
Pourquoi SUPER NANA ? Ben je sais pas trop en fait ! Diffusée sur la 5 en 1989, puis en 2001 sur TMC, cette série peu connue m'avait séduit par son générique tout d'abord, mais surtout par la profonde candeur de l'héroine qui pourtant pouvoir ressentir des coups de colères terrifiants ! Encore une histoire de contraste... N'empêche que j'aime et que je m'en regarde encore fréquemment un ou deux...
Et pour finir, LA PETITE OLYMPE ET LES DIEUX. La fille d'Apollon est une petite peste vachement attachante qui sait toujours créer et se sortir de situations rocambolesques...Et présenter les Dieux de l'Olympe comme un ramassis de personnages puérils, on finissait par se demander si la petit Olympe n'était pas la fille la plus mûre de l'Olympe ! Ca change de la représentation des dieux sadiques dans Ulysse 31 !
Je continue avec deux séries qui m'ont particulièrement ému.
LE FABULEUX VOYAGE DE NILS HOLGERSSON. Suite à son comportement cruel envers les animaux, le jeune Nils est réduit à la taille d'un liliputien et pour éprouver la vie des animaux, part en voyage avec son jars Martin en accompagnant les oies sauvages...Cette série, tirée du roman du prix Nobel de littérature Selma Lagerlof, est magnifique à tous points de vue. Le voyage initiatique de Nils est un grand moment d'évasion et de détente, de même qu'il nous fait visiter des payasages superbes avec en toile de fond le rapport de l'homme à la nature...C'est également une des séries dont le final m'aura le plus touché.
PRINCESSE SARAH...UNe belle leçon de courage certes, mais aussi la série qui m'aura occasionné mes premières envies de meurtre ! OK? Sarah est courageuse et finit par l'emporter, en nous donnant une belle leçon de pitié (mais comme le dit Akuma dans SF III 3rd Strike, montrer de la pitié c'est montrer son imperfection !), mais franchement...Je mets au défi quiconque de me dire n'avoir jamais rêvé d'aller secouer Sarah pour lui inculquer quelques notions de révolte ! La Mangin, les deux cuistots, Lavinia et ses chiennes...J'avais des envies de meurtres je vous dis !
Mon épisode fétiche ? Celui où la vieille Mangin se fait sermonner par sa grosse nouille de soeur, qui pour le coup se montre finalement beaucoup moins truffe qu'elle ne l'a été tout au long de la série...
Pour ne pas négliger la production hexagonale, intéressons-nous à CLEMENTINE, à MOI RENART et aux MONDES ENGLOUTIS.
Cette série était grave. Vous en voyez encore, des séries animées ayant pour héroine une fille handicapée aux prises avec un démon et des sbires d'une cruauté assez inouie ? Mais au delà de l'aspect sinistre voire morbide, Clémentine était une saga d'une grande richesse culturelle à travers les voyages chimériques de l'héroine qui visiatait l'Italie de la Renaissance, l'Egypte ancienne, le Japon des Shoguns...
La seconde saison est par contre un ratage complet, tant sur les points techniques que scénaristique, dommage. Jean Cubaud fera mieux ensuite avec...
MOI RENART. Transcription libre du roman de Renart en notre monde moderne, cette série brillait par des scenarii vraiment très sympa et recherchés. Je me souviens entre autres de l'épisode où Renart, gérant d'une agence à tout faire doit empêcher son oncle Ysengrin (magnat du pétrole !) de vendre son château pour 50F car 50F était encore un prix excessif ! Ou ceui où tous les dirigeants du monde étaient redevenus des gosses sous l'empire d'une potion magique...HIlarant je vous dis.
Mais en matière de série française, c'est celle-ci dont je me souviens le mieux :
LES MONDES ENGLOUTIS. Série culte ! On y trouve de tout : aspects certes enfantins notamment avec Bic & bac ainsi que les Pirates du Lac (donc d'eau douce ?) et les Truands des Fjords, mais également aspects culturels au travers des épisodes dont certains étaient des allusions à peine voilées à des évènements tragiques de notre histoire comme l'Inquisition ou le Ghetto de Varsovie, ainsi qu'à des figures mythiques malveillantes comme Gog et Magog...L'étrangeté de cette série en est à mon sens sa plus grande qualité, même si hélas, la saison deux est très inférieure à la première...Mais elle se conclut de façon admirable quand même.
J'achève cette chronique par deux séries :
LE COLLEGE FOU FOU FOU est ses joyeux loufoques délirants ! A noter que la série n'avait pas été censurée quand elle fut diffusée à partir de 1990 dans le Club Do : Jeannot y parlait ouvertement de "Revues pornographiques" et l'homosexualité de Dan était clairement suggérée (dans l'épisode des rencontres sportives interclasses, Dan participe à la course mixte avec..Johnny, chef de la bande des bons samaritains, qui objecte que Dan n'est pas une fille...Ce à quoi le loufoque répondra : "oh mais je m'adapte très bien tu sais !" avant de le tripoter goulument le long du parcours...Un must de la série déjantée encore inégalé aujourd'hui (Ranma 1/2 et Lamu peut-être...)
COWBOY BEBOP
le dernier vrai grand chef d'oeuvre de l'animation japonaise pour moi. 26 épisodes drôles, intrigants, poignants, émouvants et tragiques, des OST paroxystiques et des techniques d'animations révolutionnaires qui font de cette série un incontournable. Si à 50 ans on n'a pas vu l'intégralité de Cowboy Bebop, ben on a raté sa vie !
Je confesse volontiers avoir un faible pour le pragmatique et insolent personnage de Faye Valentine...Dont le passé est des plus inattendus ! D'ailleurs, chacun des personnages ira au devant de son destin dans cette série, ce qui n'est pas sans susciter remords, regrets, chagrins...Cowboy Bebop ou la destinée de cinq intervenants fort disparates mais étonnamment complémentaires...Une fable qui conjugue habilement SF et western, autre mélange improbable mais parfaitement orchestrée pour un véritable mythe.
J'allais oublier JAYCE ET LES CONQUERANTS DE LA LUMIERE !
UNe série SF créée pour vendre des jouets Mattel ! D'ailleurs quand ces jouets ne se vendirent plus, la série pourtant excellente fut brutalement stoppée...Frustration amère !
Je me rappelle que pour ne pas rater l'épisode et le générique du début vers 1986, je devais tous les soirs me farcir la fin de Santa Barbara diffusée juste avant...Tout comme on m'a appelé "Racine" par déformation de "Yac(in)e" à cause de cette série ! Deux raisons de ne jamais l'oublier, non ?
Depuis, les séries animées ne sont plus part de mon enfance, donc je stoppe là cette chronique qui va donc de 1984 à 1998...CErtes il y a encore du bon qui sort et depuis, comme Wolf's Rain, Noir, Elfen Lied, La Fille des Enfers, Dr BlackJack, Monster, Master Keaton...Je suis régulièrement ravitaillé en animés par Madame Yace qui est une authentique encyclopédie de l'animé...Et même si mes gout son pour le moins sélectifs, je n'hésite jamais à faire une petite pause épisode entre deux parties de shmups ou deux diatribes plus ou moins littéraires en tant que rédacteur...
Je dédie finalement ce Fanboy Inside-dont j'espère qu'il vous inspirera à poster deux ou trois de vos souvenances télévisuelles et animées de tous genres- à ces noms qui apparaissaient dans les génériques français à l'époque : Bruno Huchez, Pierre Métais, Caroline Guicheux, Hubert Chonzu...Tout comme je dresse un majeur haut placé à Ségolène Royal et à son immonde torchon Le Ras le Bol des Bébés Zappeurs qui fut la bible des anti-DA à l'époque et farci de conneries encore plus grandes que leur auteur (autrice ? Auteure ?) et que Dorothée avait jeté à la poubelle dans un des épisodes de Pas de pitié pour les croissants à juste raison !
A plus pour un (hypothétique ?) N°22.
Fanboy Inside...Stop ou encore ?