[FANBOY INSIDE 33] - The House of the Dead
Publié : 21 déc. 2010, 15:35
Amateurs de jeux de tir au flingue, vous avez surement du faire vos armes sur Virtua Cop, Lethal Enforcers ou peut-être même Wild Gunman pour les plus anciens d'entre vous...
Mais rien ne vous a jamais dérangé dans ces jeux ? OK, il s'agit de titres le plus souvent assez violents, mais comme pour pallier à l'action du joueur qui ne tue plus par stick et boutons interposés, mais avec un flingue comme dans la vraie vie, ces titres étaient toujours très propres...Entendez par là qu'une fois descendu, l'ennemi disparait nettement et sans bavures...
IL était temps que ça change !
BIenvenue dans ce fanboy inside consacré à The HOuse of the Dead !
Avant d'entrer dans les entrailles du sujet, je tiens à préciser qu'il ne sera ici question que du jeu "The House of the Dead", et non de la série tout entière. Car encore une fois, j'ai eu la chance de connaitre ce jeu à sa sortie en 1998, et je ne me doutais pas qu'il allait devenir le premier d'une grande série encore active aujourd'hui, 12 ans après. Et accessoirement, je n'ai pratiqué que celui-ci et sa suite directe, depuis le III House of the Dead c'est du chinois pour moi.
L'histoire est simple : un savant réputé mais devenu fou a réussi a faire progresser la science de la régénération en rendant la vie à des cellules mortes. Le Dr Curien, rejeté par la communauté scientifique, se terre alors dans son manoir d'où il mène de terrifiantes expériences. L'AMS, groupe d'intervention spécial, décide d'éradiquer la menace en envoyant deux agents en mission.
Et autant vous dire que la diplomatie ne sera pas de mise.
En fait, l'introduction raconte également une toute autre histoire : les deux agents semblent être liés et auparavant, un autre agent de l'AMS fut envoyée en mission de reconnaissance...Un appel de détresse parvient mais c'est déjà trop tard...
Et après vient l'inévitable passage "How to play". Et c'est là qu'on prend conscience d'une chose : The HOuse of the Dead est un jeu bien glauque. IL ne s'agit pas là d'abattre les ennemis, mais bel et bien de les massacrer. Les amateurs de sadismes et autres esthètes de la mutilation sauront apprécier en fins gourmets la joie de tailler en pièces les malheureux zombies...
ET vous voilà le flingue en main, prêt à en découdre. Le joueur 1 incarne l'agent Rogan, le joueur 2 l'agent G, dont le nom de code se résume à une seule lettre et le costume noir me faisait donc le surnommer "Men in black". Oui bon, j'avoue que j'ai bien trippé sur le premier épisode des MiB, et après ?
Quatre niveaux vous attendent :
Tragedy
Revenge
Truth
The House of the Dead
Le premier est une mise en bouche dans les dépendances et l'entrée de la bâtisse, mais le comité d'accueil se montre déjà chaleureux. Au niveau deux, on suit des couloirs qui mènent vers les toits où vous attend une vielle connaissance, puis on aborde au stage 3 les laboratoires pour finalement arriver au coeur même de ce lieu de désolation avec un Dr Curien qui vous reserve une ultime surprise...
Dès le début, le jeu plante le décor : du massacre, de la violence gratuite et sutout une totale immersion dans un genre gore à la George Romero, croisé du mythe de la maison hantée que les productions de la Hammer auront magnifié dès les années 50 et ce jusque dans les années 80. The house of the dead a ce petit cachet de série B horrifique typé House 1 de Steve Miner ou La Maison de tous les cauchemars pour ceux qui se souviennent de cette série horrifique made in Hammer.
Dès le début, votre premier contact avec les horreurs régnant en maitres sur les lieux se fera grâce à une création morbide, une espèce de chauve-souris géante qui vous accueillera d'une voix gutturale et grinçante : "Nobody leaves here alive !".Vous voilà prévenus...
L'originalité du jeu et qui augmente grandement sa durée de vie est un ingénieux système d'embranchements. En effet, le chemin qui vous mènera au docteur Curien est tout sauf linéaire et souvent le joueur devra faire des choix dans son itinéraire, le plus souvent en shootant une porte, un ascenseur ou même parfois un ennemi plutot qu'un autre. Ces divers chemins peuvent parfois considérablement rallonger le périple des deux agents et mener à des embûches d'une difficulté parfois délirante, mais quel que soit le chemin emprunté, on arrive toujours au même endroit : le boss de fin de niveau.
Contrairement à d'autres jeux du cru où le player peut obtenir plusieurs types d'armes (double flingue, mitraillette...), dans the house of the dead il n'y a aucune autre artillerie que le simple six coups à recharger en tirant hors-écran. Et d'ailleurs, on prend vite l'habitude de recharger presque autant que l'on tire, vu les intenses sollicitations du jeu sur vos reflexes et votre rapidité...
Car oui, le jeu est difficile. Même si force est de reconnaitre que la courbe de progression est assez régulière, certains passages sont vraiment infernaux et ce dès le premier niveau. L'exigence de précision vous commandera de tirer sur des ennemis très éloignés qui vous lanceront des haches, à d'autres moments la vitesse de déplacement de certaines créations mécaniques du docteur Curien sera si élevé qu'il faudra carrément anticiper plutot que viser...Mais les passages les plus cauchemardesques se trouvent à mon sens dans les laboratoires où le joueur est fréquemment chargé par de vrais groupes de zombies et autres créatures assez innommables et seules l'endurance et la précision permettront de survivre. Mon conseil : soit tirer dans les jambes afin de ralentir la venue au contact des ennemis, soit, plus risqué mais plus expéditif, le "head shot".
N'oubliez pas d'admirer comme de véritables oeuvres d'art les flots d'hémoglobine et les kilos de bidoche qui s'effondreront dans leur sang sous d'abominables gémissements !
Par moments, vous serez également pris au dépourvu par de sympathiques cadavres vous attendant derrières les coins et recoins...Soyez en permanence sur le qui-vive.
Le bestiaire est délicieusement nauséabond : énormes zombies fonceurs, cadavres barbus en salopette armés de tronçonneuses, et autres chauves-souris hématophages, zombies défigurés aux haches meutrières, lanceurs de couteaux..Le détail est tel qu'après avoir farci une de ces charmantes formes de vie (quoique, les zombies sont-ils des formes de vie ou des formes de mort ?), il sera commun de voir de morceaux de cervelle ou des yeux exploser ou macérer dans des flaques de sang rouge (il existe aussi une version censurée où le sang est vert et croyez-moi, ça casse toute l'ambiance).
Les boss particient pleinement à la scénarisation du jeu. Le premier n'hésitera pas à envoyer un grnad coup de hache à une malheureuse que vous trouverz peut-être après avoir accompli votre mission, le second (qui n'est autre que la chauve souris qui vous avait accueilli) tuera deux innocentes victimes avant de vous charger sous la pleine lune et de vous saisir en vous jetant dans le vide, mais le héros se ratrappe et finit sur les toits.
Le troisième boss est une première créature démoniaque du dr CUrien : une araignée géante qui vous chiera ses oeufs au visage, un passage obligé pour tous les arachnophobes du forum (Monsieur U. est demandé, merci^^) et enfin on arrive à la fin du jeu.
Fin du jeu qui vous mettra aux prises avec deux des trois boss que vous avez vaincus avant de vous reserver le coup de théâtre final...
Abordons le jeu sous un angle différent. Je vous l'ai dit, l'esprit est très proche de celui des séries B horrifiques de zombies, le final du jeu m'a toujours fait penser à un des chefs-d'oeuvre du cinéma de série Z: La Fiancée du Monstre - Bride of the Monster du mythique Edward D.Wood Jr.
Dans ce "film" de 1953, un savant fou, le docteur ERik Vornoff-campé par un Béla Lugosi plus déclinant que jamais- est rejeté par la communauté scientifique pour ses découvertes effrayantes et finit en exil, reclus dans un sinistre laboratoire où il mène des expériences que la morale réprouve (les lois de bioéthique ne datant que de 1994 !) et finit victime de sa pieuvre géante qui se retourne contre lui. Je ne saurai d'ailleurs que trop vous recommander la vision du Ed Wood de Tim Burton et d'enchainer ensuite avec Bride of the Monster, croyez-moi on voit le 7ème art d'un autre oeil après ça.
Et bien le final de The House of the dead est exactement pareil ! Le Dr Curien vous a reservé son "chef d'oeuvre" : un robot androide apparemment assez nihiliste qui, ne se reconnaissant aucun maitre (tiens donc, dit comme ça ça me plait bien), tue son créateur qui a pour dernières paroles sa stupeur devant tel comportement...Ah qu'il est ironique et amer de comprendre qu'on a orchestré sa propre destruction !
Et vient l'heure du combat final face à ce boss très difficile...
Le robot opte pour des déplacement latéraux si rapides qu'il laisse une trainée lumineuse derrière lui, et vous arrose de boules de feu qui se dédoublent sous vos tirs. Puis il vous charge. Ce qui réclame d'abord intense précision puis non moins intense rapidité dans vos tirs pour contrer les attaques de cette machine...Une fois bien amoché, le robot concentrera son energie pour pondre un nombre important de boules de feu qui vous pleuvront dessus, et ici, précision et vitesse seront plus que jamais salutaires...
Et voilà, vous avez sauvé le monde d'une menace bio-mécanique...Et vous rentrerez chez vous en héros au coeur brisé par tant d'absurdité et de violence, mis aux prises avec votre propre conscience devant les déviances de la science et de l'esprit des hommes...
D'ailleurs, messieurs de l'AMS, ici à Grenoble on a aussi un manoir peuplé de fous quiu mènent des expériences délétères, ils appellent ça "Minatec", le centre de nanotechnologies...Si vous n'avez rien à faire, allez donc y faire le ménage à coups de flingue, merci !
THe House of the Dead est donc bien plus qu'une énième déclinaison du jeu tir au gun. C'est une concentré de violence mais à but humain (il s'agit de sauver le monde de la folie d'un scientifique, et puis les malheureux laborantins qui peuplent le jeu doivent être sauvés également !D'ailleurs, les otages vous feront presque tous un cadeau utile si vous les sauvez, comme des LIFE-UP, des clés pour ouvrir les portes, etc...Et quant à ceux qui n'y voient que violence, jouez au deuxième épisode, qui marque une évolution dans la cruauté, avec ces enfants tués par les zombies, ou même si vous les sauvez, iront pleurer ensuite sur le cadavre de leur mère qui n'aura pu réchapper aux macchabées tueurs...
En ce qui me concerne, The House of the Dead reste un souvenir très plaisant, son ambiance film de zombies, la richesse de ses chemins et sa bande sonore sinistre et oppressante -quoique un peu basse et souvent recouverte par les bruitages de tirs qui onbt intérêt pour vous à être incessants !- en font un jeu mémorable et terriblement enivrant. On se sent quelqu'un d'autre quand on massacre ainsi et sans vergogne des kilos et des kilos de chairs mortes en putréfaction, même Resident Evil peut aller se rhabiller...Et le design volontairement outrancier de certains ennemis -on passe de petits ennemis griffus à la Freddy Krueger à d'autres très musculeux façon Rambo (tout comme le deuxième volet reprendra l'apparence de Leatherface et de Jason Vorhees pour certains de ses protagonistes) accentue ce coté "nanar d'horreur des années 50" avec une touche bien gore que n'auraient pas renié Peter Jackson, George Romero ou même Joe d'Amato ! Le tout pour un jeu défoule-nerfs qui fait du bien après une journée de 8 heures à la faculté...
ET pour finir, c'est sur ce jeu que j'ai fait mes plus belles parties...En état d'ebriété ! A croire qu'une bonne biture faisait l'affaire et augmentait les capacités de visées, ou plutot mettait dans un tel état d'exaltation que l'on tirait deux fois mieux, plus vite et plus précisément avec quelques litres de bière dans le cornet...
Faut dire qu'en ces temps reculés qui étaient ceux de mes vingt ans, bières au litre, clopes parfois farcies d'un sympathique additif et The House of the Dead...c'était ma foi un cocktail détonant qui aura fait des miracles...
Mon meilleur score était à ce propos de 76.000 points et des poussières...J'en étais pas peu fier d'ailleurs, maintenant même bourré j'ai surement tout perdu à ce jeu...Snif. Mais ça n'en rend le souvenir que plus glorifiant.
It feeds on your fear.
Dont go into the house...Alone !"
A bientôt pour une nouvelle digression.
Mais rien ne vous a jamais dérangé dans ces jeux ? OK, il s'agit de titres le plus souvent assez violents, mais comme pour pallier à l'action du joueur qui ne tue plus par stick et boutons interposés, mais avec un flingue comme dans la vraie vie, ces titres étaient toujours très propres...Entendez par là qu'une fois descendu, l'ennemi disparait nettement et sans bavures...
IL était temps que ça change !
BIenvenue dans ce fanboy inside consacré à The HOuse of the Dead !
Avant d'entrer dans les entrailles du sujet, je tiens à préciser qu'il ne sera ici question que du jeu "The House of the Dead", et non de la série tout entière. Car encore une fois, j'ai eu la chance de connaitre ce jeu à sa sortie en 1998, et je ne me doutais pas qu'il allait devenir le premier d'une grande série encore active aujourd'hui, 12 ans après. Et accessoirement, je n'ai pratiqué que celui-ci et sa suite directe, depuis le III House of the Dead c'est du chinois pour moi.
L'histoire est simple : un savant réputé mais devenu fou a réussi a faire progresser la science de la régénération en rendant la vie à des cellules mortes. Le Dr Curien, rejeté par la communauté scientifique, se terre alors dans son manoir d'où il mène de terrifiantes expériences. L'AMS, groupe d'intervention spécial, décide d'éradiquer la menace en envoyant deux agents en mission.
Et autant vous dire que la diplomatie ne sera pas de mise.
En fait, l'introduction raconte également une toute autre histoire : les deux agents semblent être liés et auparavant, un autre agent de l'AMS fut envoyée en mission de reconnaissance...Un appel de détresse parvient mais c'est déjà trop tard...
Et après vient l'inévitable passage "How to play". Et c'est là qu'on prend conscience d'une chose : The HOuse of the Dead est un jeu bien glauque. IL ne s'agit pas là d'abattre les ennemis, mais bel et bien de les massacrer. Les amateurs de sadismes et autres esthètes de la mutilation sauront apprécier en fins gourmets la joie de tailler en pièces les malheureux zombies...
ET vous voilà le flingue en main, prêt à en découdre. Le joueur 1 incarne l'agent Rogan, le joueur 2 l'agent G, dont le nom de code se résume à une seule lettre et le costume noir me faisait donc le surnommer "Men in black". Oui bon, j'avoue que j'ai bien trippé sur le premier épisode des MiB, et après ?
Quatre niveaux vous attendent :
Tragedy
Revenge
Truth
The House of the Dead
Le premier est une mise en bouche dans les dépendances et l'entrée de la bâtisse, mais le comité d'accueil se montre déjà chaleureux. Au niveau deux, on suit des couloirs qui mènent vers les toits où vous attend une vielle connaissance, puis on aborde au stage 3 les laboratoires pour finalement arriver au coeur même de ce lieu de désolation avec un Dr Curien qui vous reserve une ultime surprise...
Dès le début, le jeu plante le décor : du massacre, de la violence gratuite et sutout une totale immersion dans un genre gore à la George Romero, croisé du mythe de la maison hantée que les productions de la Hammer auront magnifié dès les années 50 et ce jusque dans les années 80. The house of the dead a ce petit cachet de série B horrifique typé House 1 de Steve Miner ou La Maison de tous les cauchemars pour ceux qui se souviennent de cette série horrifique made in Hammer.
Dès le début, votre premier contact avec les horreurs régnant en maitres sur les lieux se fera grâce à une création morbide, une espèce de chauve-souris géante qui vous accueillera d'une voix gutturale et grinçante : "Nobody leaves here alive !".Vous voilà prévenus...
L'originalité du jeu et qui augmente grandement sa durée de vie est un ingénieux système d'embranchements. En effet, le chemin qui vous mènera au docteur Curien est tout sauf linéaire et souvent le joueur devra faire des choix dans son itinéraire, le plus souvent en shootant une porte, un ascenseur ou même parfois un ennemi plutot qu'un autre. Ces divers chemins peuvent parfois considérablement rallonger le périple des deux agents et mener à des embûches d'une difficulté parfois délirante, mais quel que soit le chemin emprunté, on arrive toujours au même endroit : le boss de fin de niveau.
Contrairement à d'autres jeux du cru où le player peut obtenir plusieurs types d'armes (double flingue, mitraillette...), dans the house of the dead il n'y a aucune autre artillerie que le simple six coups à recharger en tirant hors-écran. Et d'ailleurs, on prend vite l'habitude de recharger presque autant que l'on tire, vu les intenses sollicitations du jeu sur vos reflexes et votre rapidité...
Car oui, le jeu est difficile. Même si force est de reconnaitre que la courbe de progression est assez régulière, certains passages sont vraiment infernaux et ce dès le premier niveau. L'exigence de précision vous commandera de tirer sur des ennemis très éloignés qui vous lanceront des haches, à d'autres moments la vitesse de déplacement de certaines créations mécaniques du docteur Curien sera si élevé qu'il faudra carrément anticiper plutot que viser...Mais les passages les plus cauchemardesques se trouvent à mon sens dans les laboratoires où le joueur est fréquemment chargé par de vrais groupes de zombies et autres créatures assez innommables et seules l'endurance et la précision permettront de survivre. Mon conseil : soit tirer dans les jambes afin de ralentir la venue au contact des ennemis, soit, plus risqué mais plus expéditif, le "head shot".
N'oubliez pas d'admirer comme de véritables oeuvres d'art les flots d'hémoglobine et les kilos de bidoche qui s'effondreront dans leur sang sous d'abominables gémissements !
Par moments, vous serez également pris au dépourvu par de sympathiques cadavres vous attendant derrières les coins et recoins...Soyez en permanence sur le qui-vive.
Le bestiaire est délicieusement nauséabond : énormes zombies fonceurs, cadavres barbus en salopette armés de tronçonneuses, et autres chauves-souris hématophages, zombies défigurés aux haches meutrières, lanceurs de couteaux..Le détail est tel qu'après avoir farci une de ces charmantes formes de vie (quoique, les zombies sont-ils des formes de vie ou des formes de mort ?), il sera commun de voir de morceaux de cervelle ou des yeux exploser ou macérer dans des flaques de sang rouge (il existe aussi une version censurée où le sang est vert et croyez-moi, ça casse toute l'ambiance).
Les boss particient pleinement à la scénarisation du jeu. Le premier n'hésitera pas à envoyer un grnad coup de hache à une malheureuse que vous trouverz peut-être après avoir accompli votre mission, le second (qui n'est autre que la chauve souris qui vous avait accueilli) tuera deux innocentes victimes avant de vous charger sous la pleine lune et de vous saisir en vous jetant dans le vide, mais le héros se ratrappe et finit sur les toits.
Le troisième boss est une première créature démoniaque du dr CUrien : une araignée géante qui vous chiera ses oeufs au visage, un passage obligé pour tous les arachnophobes du forum (Monsieur U. est demandé, merci^^) et enfin on arrive à la fin du jeu.
Fin du jeu qui vous mettra aux prises avec deux des trois boss que vous avez vaincus avant de vous reserver le coup de théâtre final...
Abordons le jeu sous un angle différent. Je vous l'ai dit, l'esprit est très proche de celui des séries B horrifiques de zombies, le final du jeu m'a toujours fait penser à un des chefs-d'oeuvre du cinéma de série Z: La Fiancée du Monstre - Bride of the Monster du mythique Edward D.Wood Jr.
Dans ce "film" de 1953, un savant fou, le docteur ERik Vornoff-campé par un Béla Lugosi plus déclinant que jamais- est rejeté par la communauté scientifique pour ses découvertes effrayantes et finit en exil, reclus dans un sinistre laboratoire où il mène des expériences que la morale réprouve (les lois de bioéthique ne datant que de 1994 !) et finit victime de sa pieuvre géante qui se retourne contre lui. Je ne saurai d'ailleurs que trop vous recommander la vision du Ed Wood de Tim Burton et d'enchainer ensuite avec Bride of the Monster, croyez-moi on voit le 7ème art d'un autre oeil après ça.
Et bien le final de The House of the dead est exactement pareil ! Le Dr Curien vous a reservé son "chef d'oeuvre" : un robot androide apparemment assez nihiliste qui, ne se reconnaissant aucun maitre (tiens donc, dit comme ça ça me plait bien), tue son créateur qui a pour dernières paroles sa stupeur devant tel comportement...Ah qu'il est ironique et amer de comprendre qu'on a orchestré sa propre destruction !
Et vient l'heure du combat final face à ce boss très difficile...
Le robot opte pour des déplacement latéraux si rapides qu'il laisse une trainée lumineuse derrière lui, et vous arrose de boules de feu qui se dédoublent sous vos tirs. Puis il vous charge. Ce qui réclame d'abord intense précision puis non moins intense rapidité dans vos tirs pour contrer les attaques de cette machine...Une fois bien amoché, le robot concentrera son energie pour pondre un nombre important de boules de feu qui vous pleuvront dessus, et ici, précision et vitesse seront plus que jamais salutaires...
Et voilà, vous avez sauvé le monde d'une menace bio-mécanique...Et vous rentrerez chez vous en héros au coeur brisé par tant d'absurdité et de violence, mis aux prises avec votre propre conscience devant les déviances de la science et de l'esprit des hommes...
D'ailleurs, messieurs de l'AMS, ici à Grenoble on a aussi un manoir peuplé de fous quiu mènent des expériences délétères, ils appellent ça "Minatec", le centre de nanotechnologies...Si vous n'avez rien à faire, allez donc y faire le ménage à coups de flingue, merci !
THe House of the Dead est donc bien plus qu'une énième déclinaison du jeu tir au gun. C'est une concentré de violence mais à but humain (il s'agit de sauver le monde de la folie d'un scientifique, et puis les malheureux laborantins qui peuplent le jeu doivent être sauvés également !D'ailleurs, les otages vous feront presque tous un cadeau utile si vous les sauvez, comme des LIFE-UP, des clés pour ouvrir les portes, etc...Et quant à ceux qui n'y voient que violence, jouez au deuxième épisode, qui marque une évolution dans la cruauté, avec ces enfants tués par les zombies, ou même si vous les sauvez, iront pleurer ensuite sur le cadavre de leur mère qui n'aura pu réchapper aux macchabées tueurs...
En ce qui me concerne, The House of the Dead reste un souvenir très plaisant, son ambiance film de zombies, la richesse de ses chemins et sa bande sonore sinistre et oppressante -quoique un peu basse et souvent recouverte par les bruitages de tirs qui onbt intérêt pour vous à être incessants !- en font un jeu mémorable et terriblement enivrant. On se sent quelqu'un d'autre quand on massacre ainsi et sans vergogne des kilos et des kilos de chairs mortes en putréfaction, même Resident Evil peut aller se rhabiller...Et le design volontairement outrancier de certains ennemis -on passe de petits ennemis griffus à la Freddy Krueger à d'autres très musculeux façon Rambo (tout comme le deuxième volet reprendra l'apparence de Leatherface et de Jason Vorhees pour certains de ses protagonistes) accentue ce coté "nanar d'horreur des années 50" avec une touche bien gore que n'auraient pas renié Peter Jackson, George Romero ou même Joe d'Amato ! Le tout pour un jeu défoule-nerfs qui fait du bien après une journée de 8 heures à la faculté...
ET pour finir, c'est sur ce jeu que j'ai fait mes plus belles parties...En état d'ebriété ! A croire qu'une bonne biture faisait l'affaire et augmentait les capacités de visées, ou plutot mettait dans un tel état d'exaltation que l'on tirait deux fois mieux, plus vite et plus précisément avec quelques litres de bière dans le cornet...
Faut dire qu'en ces temps reculés qui étaient ceux de mes vingt ans, bières au litre, clopes parfois farcies d'un sympathique additif et The House of the Dead...c'était ma foi un cocktail détonant qui aura fait des miracles...
Mon meilleur score était à ce propos de 76.000 points et des poussières...J'en étais pas peu fier d'ailleurs, maintenant même bourré j'ai surement tout perdu à ce jeu...Snif. Mais ça n'en rend le souvenir que plus glorifiant.
It feeds on your fear.
Dont go into the house...Alone !"
A bientôt pour une nouvelle digression.