[FANBOY INSIDE 39] Animation classique sélective

Tranches de passions surtout rétro et surtout gaming, mais pas que. Alias "FBI" - si les fédéraux débarquent, c'est Yace qui a fait le coup.
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Aujourd'hui, quand on parle d'animation, on savoure la plupart du temps pas mal de chef d'oeuvre de l'animation japonaise, ou pas mal de séries que pour la plupart nous avons regardées étant plus jeunes, soit au Club Do, soit sur La 5, les plus anciens d'entre nous ont peut-être même connu Vitamine, Récré A2 et bien d'autres comme Croc Vacances et Les Visiteurs du Mercredi.

Mais là, il sera question d'un temps que même les plus vieux d'entre nous n'ont pas connu car en ces temps-là, nos propres parents étaient encore inapte à la copulation...Il est grand temps de rendre un hommage mérité à une certaine animation qui, en dépit de ou grâce à son âge avancé, a su acquérir un statut plus que classique, je dirai carrément même historique.

Bienvenue dans ce FanBoy Inside consacré à l'animation des années 30 à 60.

Pour ce FanBoy Inside (très daté !), il sera en fait question surtout des courts-métrages d'animation des studios Walt Disney (car ils le méritent amplement), des cartoons délirants de Tex Avery lors de sa fastueuse période à la MGM (1942-1955). Certes, de malicieux observateurs me diront bien qu'on ne peut faire l'impasse sur le département animation de la Warner Bros dont les personnages sont devenus si incontournables qu'on les connait aujourd'hui partout dans le monde, mais je confesse bien volontiers que malgré mon adoration pour Bugs, Daffy, Porky, Charlie, Road Runner et Vil Coyote ou encore Pepe le Putois, je ne connais que très peu l'histoire des studios WB... Mais cela ne m'empêchera pas d'en causer un peu ou tout au moins de vous donner quelques références, c'est à dire quelques-uns de mes oeuvres fétiches du studio...

On démarre avec Walt Disney...

Véritable légende de l'animation qu'on ne présente plus, Walter Elias Disney (1901-1966) a donné son nom a ce qui reste encore aujourd'hui la référence de l'animation de l'époque. Si je dis "de l'époque", c'est juste qu'aujourdhui, hélas et trois fois merde, les Studios Disney ont largement perdu de leur superbe avec une succession de navets inconcevables qui ont entrainé la décadence de ce studio pourtant historique...Ne soyons pas trop vache, des oeuvres récentes comme Aladdin ou encore Lilo & Stitch ont montré que chez Disney, subsistaient encore quelques traits de génie, mais on est hélas loin de la légendaire production des années 30 et 40 de longs métrages passés au folklore mondial ! Si Disney n'a un moment du sa survie aux géniaux animateur du studio Pixar, les studios ont aujourd'hui via Buena Vista International les droits de distribution des production Ghibli, habile manoeuvre s'il en est que certains désapprouveront peut-être, mais bon...

En 1928, sortait sur les écrans une oeuvre matricielle, Steambot Willie mettant en scène une souris qui devait s'appeler Mortimer mais qui, sur recommandation de la compagne de Disney, vit son nom changé en Mickey (rien à voir avec notre souris du forum qui par son esprit enjoué et ouvert compense l'esprit fermé, sectaire et fataliste d'une autre souris du forum) et aura la bonne idée d'instituer dès le début un univers propre à ce nouveau personnage avec sa compagne Minnie et un vilain récurrent, Pat Hibulaire. Si le succès est au rendez-vous, il y avait encore pas mal de boulot avant que Disney ne devienne l'empire du 7ème art qu'il est devenu ensuite...

Et pour ça, toute une équipe s'est formée autour de Walt pour donner naissance puis vie à toute une batterie de personnages, sans pour autant négliger la production régulière de longs métrages ni les courts-métrages "indépendants".

Ces derniers sont à mon sens parmi les plus aboutis de la firme. Histoires de nature ou même simple récits enfantins, ces animés ont été intégrés au sein d'une série exclusive, les "Silly Symphonies" qui s'inscrivaient dans la lignée du cinéma muet et ce même après les débuts du cinéma parlant. Certains de ces courts-métrages, notamment parmi les premiers sortis (entre 1929 et 1937, les dernières Silly Symphonies datant de 1939) traitaient le plus souvent de récits animaliers avec une dimension comique (d'où le qualificatif de "Silly") et étaient tous accompagnés de musique soit entrainante, soit mélancolique. Des cette orientation à la nature émergera bien des années plus tard un nouveau projet de série documentaire intitulée "C'est la vie", produite par les studios Disney.

Les Silly Symphonies ne mettaient guère en scène des héros récuurents de chez Disney, à quelques exceptions près, tout comme certaines étaient la transcription plus ou moins librement adaptée de fables de la Fontaine (Le Rat des Villes et le Rats des Champs, Le Lièvre et la Tortue), et certaines étaient vraiment inventives comme l'excellent Woodland Cafe de 1937...
Une d'entre elles me tient à coeur, et fut une des premières apparitions de Pluto le chien : Papa Pluto (1936), dont le scénario reprend les grandes lignes du The Kid de Charlie Chaplin sorti en 1921.

En 1939, les Silly Symphonies cessèrent, victime du succès croissant des personnages récurrents du studio, portés en une dizaine d'années à un statut charismatique si indéniable que l'avenir des studios semblait désormais plus liés à ces petits personnages qu'à la production de courts-métrages de type "one shot" et presque plus qu'à celle de longs métrages dont certains pourtant sont restés des références comme la version de Blanche-Neige (1937) et Pinocchio (1940)...D'ailleurs, sincèrement, qui n'a pas connu Pinocchio grâce à l'adaptation Disney ? Celui qui me dit avoir connu Collodi avant Disney...Je lui cire les pompes.

Cette grande époque du Studio-menée de main de maitre par de grands réalisateurs comme Jack Hannah par exemple- ne souffrira que peu d'interruptions jusqu'au scandale qui affecta Disney lui-même qui avait été un délateur lors de la Chasse aux Sorcières déclenchée par le très sympathique McCarthy. Disney est mort en 1966, mais il a su créer un empire dans les déclinaisons sont aujourd'hui incalculables, des parcs à thèmes jusqu'aux formidables softs qui ont fait les beaux jours des jeux vidéos (plate-formes notamment). D'ailleurs, faudrait que j'essaie Epic Mickey, moi...

Afin d'assurer la transition, il faut dire que si Disney est souvent assimilé à "je t'aime, je t'adore, les petits Mickey....", certains animés de cette période de courts-métrages étaient carrément délirants, notamment sous l'impulsion de personnages comme Goofy ou encore Donald Duck, ce qui ouvrit la voie à un genre d'animation un poil plus "déjantée", dont le principal pourvoyeur sera un obscur animateur borgne issu du Texas, qui en 1941 fut renvoyé par la WB pour qui il avait déjà créé certains personnages comme un célèbre lapin...

On poursuit avec le génie fou de l'animation : Frederick Bean "Tex" Avery.

Né en 1908 et ayant commencé à dessiner vers 1920, Tex Avery démarra sa carrière d'animateur en travaillant divers projets dont peu aboutirent. C'est en arrivant à la Warner- où il laissera un oeil !- que son talent commencera à interpeller ses confrères, à tel point que les producteurs de la Warner -Léon Schlesinger en tête- lui donnèrent plus de liberté dans la menée de ses projets. L'influence de Tex Avery devenait importante et un différend artistique lui fit claquer la porte en 1941, l'année suivante cet esprit unique fit son entrée à la MGM.

De Blitz Wolf (1942) à Cellbound (1955), Tex Avery va réellement révolutionner les codes de l'animation en lui donnant un aspect gentiment délirant, provocateur voire engagé. Le premier court-Métrage, Blitz Wolf, est une satire lancée à Adolf Hitler et destinée à maintenir le moral des troupes des Etats-Unis engagées dans le conflit depuis décembre 1941, et reste à ce jour une des charges les plus efficaces contre le leader de l'Allemegne nazie aux cotés du Dictateur de Chaplin sorti en 1940.

Comme les studios Disney ont créé Mickey, Donald, Goofy, Pluto, Tex Avery qui avait plus que les mains libres à la MGM réplique par tout un essaim de personnages parfaitement tordus tout en étant extrêmement aboutis dans leurs personnalités. Car oui, l'animation de Tex Avery est une animation de toute personnalité ! De Droopy, chien flegmatique et surprenant, opposé au loup et à Spike le dogue, à l'Ecureuil Fou (signe d'overdose : Mr Nutz ? Voir FBI n°14), George et Junior librement inspiré du roman Des Souris et des Hommes de John Steinbeck, ainsi que tout un tas de cartoons parfaitement délirants inspirés de situations absurdes comme le lion torturé par la souris dans le délirant Slap-Happy Lion de 1951, l'univers de Tex Avery est un monde de folie délirante ou absurde, mais toutefois parfaitement maitrisée ce qui est d'autant plus paradoxal pour un réalisateur qui, dans la vie, était aussi réservé que timide, mais qui cachait parfois mal sa jovialité au point d'avoir accepté avec humour la perte de son oeil, due à une mauvaise blague ! L'exemple de l'extraordinaire cartoon What's buzzin' Buzzard ? montre à quel point Tex Avery maitrisait l'art du burlesque : ou comment rendre l'histoire de deux vautours cannibales parfaitement délirante.

C'est d'ailleurs la signature même de Tex Avery que ces situations parfaitement insensées : le Loup qui bave et devient fou devant la pin-up (là où Disney adaptait des contes en Silly Symphony, Avery les parodiait plus qu'il ne les adaptait, comme le Petit Chaperon Rouge mettant en scène un chaperon rouge pin-up de cabaret, un loup ultra-smart et une grand-mère nymphomane qui ne rêve que de connaitre les joies de la fornication avec ce beau mâle canin...et qui le traine à la mairie pour l'épouser liée à lui par des menottes, le mariage étant célébré par Avery lui-même !), tout comme l'abondance de gag plus énormes les uns que les autres (Suckers ! Silly, isn't it ? Very Long, isn't it ?) ainsi que la naissance même de l'Ecureuil Fou qui explose un gentil petit écureuil très disneyen en disant "l'histoire ne vous aurait pas plu !"

Après son départ de la MGM en 1955 (la MGM sans Avery ne parvint plus à maintenir son département animation qui ferma en 1957 après le départ de Fred Quimby), Avery travailla pour Hanna-Barbera et Walter Lantz, studio dont l'emblème était Woody Woodpecker, un personnage qui a des origines communes avec le Bugs Bunny très largement créé par Avery lui-même (A wild Hare, 1940) et mourut en 1980, sans que son génie et la portée de son oeuvre ne soient reconnus. Suprême horreur, certaines de ces oeuvres sont aujourd'hui censurées comme Blitz Wolf (à cause de la scène où le Japon est détruit) et d'autres où Tex Avery présentait des caricatures de personnages de couleur (eh oui, car il y a certaines personnes qui estiment que rire avec certains codes physiques prêtés aux Noirs est raciste, alors que Tex-Avery lui-même se gaussait de ses modèles qu'il mettait en scène dans ses délires absurdes ! Les biens-pensants, décidément je leur pisse à la raie en long, en large et en zig-zag !

Depuis, les hommages à l'homme ainsi qu'à son univers ne se comptent plus, perso quand je vois certains épisodes du Collège fou fou fou ou certains des Simpson (sans blague, Homer qui bave, Itchy et Scratchy...) et certains films comme Qui veut la peau de Roger Rabbit ou The Mask...C'est parfaitement évident.

Vous voyez ? L'animation a trop longtemps été tenue pour un "sous-genre" du cinéma ou encore pour un "genre pour enfant". Preuve eune fois encore que bon nombre d'huiles auto-proclamées n'avaient décidément rien capté !

Pour conclure, quelques liens vers ce que je me plais à appeler les incontournables :

Silly Symphonies :


The Skeleton Dance (1929)
Birds in Spring (1933)
The china shop (1934)
The Flying Mouse (1934)
The Turtoise and the Hare (1935)
Mother Pluto (1936)
The Country Cousin (1936)
Woodland Cafe (1937)

Disney Cartoons

The Galopin' Gaucho (1928)
Moving Day (1936)
Clock Cleaners (1937)
Sea Scouts (1939)
The Autograph Hound (1939, avec tout un gratin de stars !)
Timber (1940)
Billposters (1940, mon favori entre tous)
A Knight for a day (1946)
Franck Duck Brings 'em bak alive (1946)
LIon Around (1950)
Lion Down (1951)

Tex Avery

Blitz Wolf (1942)
Dumb Hounded (1943)
What's Buzzin' Buzzard ? (1943)
Who killed who ? (1943)
Screwball Squirrel (1944)
The little rural red riding hood (1944)
Northwest Hounded police (1946)
Slap-Happy Lion (1947)
Out-Foxed (1948)
Lucky Ducky (1948)
The cat that hated people(1948)

Et tant d'autres ! Je sais, on pourrait en dire tellement plus sur tout ce cinéma, mais le mieux finalement...c'est de le visionner ! Etr depuis toutes ces années que je n'arrive pas à m'en passer. C'est bien ce qu'on appelle de la culture, bien plus que ces maths à la con, cette physique trop abstraites ainsi que ces cours d'EPS ou d'EMT qui n'avaient d'autres caractéristiques de m'emmerder au possible et surtout de m'avoir été parfaitement inutiles (et qui le sont encore et toujours aujourd'hui !)
Un grand merci à FR3 qui à l'époque était la seule chaine à passer ces chefs-d'oeuvres dans les soirées Tex Avery et dans le Disney Channel. Décidément, même la téloche ça devient de la merde aujourd'hui !

A bientot pour un prochain sujet.
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un grand bravo pour ce fanboy qui me tient particulièrement à coeur :aaah:

perso j'ai encore pas mal de k7 de 'ça cartoon' entre autres émissions que mon père enregistrait à l'époque sur canal +, france 3...

Bip Bip & Vil Coyotte reste mon préféré :))

'Les deux personnages principaux, Bip Bip et Vil Coyote, ont été créés en 1949 par Chuck Jones. Il s'est inspiré du livre de Mark Twain À la dure (Roughing It), où Twain nota que les coyotes étaient affamés et voulaient chasser un grand géocoucou (road runner). Le jeu comique se base sur le principe du chat qui court éternellement après la souris, comme dans Tom et Jerry.'

> merci wikipedia :mrgreen:

j'avais même le jeu vidéo tiré de ce tex avery sur mon atari st :)) :

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>>> maté la gueule du coyotte avec sa serviette & ses couverts :D

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>>> ça sent le barbeuk' :(

> trop bon souvenir ce jeu :aaah: <


aussi les 'Silly symphonies' c'était énorme :aaah:

mais :
yace a écrit :L'importance de Tex Avery devenait importante...
beaucoup de fanboy inside -> oui! plein même... mais pas que leur qualité baisse :P

en tout cas : continue :aaah:

( ps : je toucherai des royalties pour 'embelissement de topic' ? :charme: ... )
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Merci, je vais corriger cette erreur ^^
Sur SNES, Sunsoft avait sorti un très bon Road Runner's Death Valley Rally, qui était d'ailleurs assez difficile !
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sisi
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Putain, mais c'est dingo! ryzmaker11, encore un jeu Atari ST que tu cites et que j'adorais!
En fait, c'est une bonne adaptation d'un jeu d'arcade de 1985 (Atari) plutôt sympa mais qui devenait vite très difficile (quand le coyotte était sur une fusée, il fallait apprendre par coeur ses arrivées).

Sinon, Yace, :aaah: j'adore également Tex Avery et les beaux dessins animés de jadis (et d'aujourd'hui aussi, d'ailleurs) encore une passion qu'on partage!
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sisi a écrit :Putain, mais c'est dingo! ryzmaker11, encore un jeu Atari ST que tu cites et que j'adorais!
En fait, c'est une bonne adaptation d'un jeu d'arcade de 1985 (Atari) plutôt sympa mais qui devenait vite très difficile (quand le coyotte était sur une fusée, il fallait apprendre par coeur ses arrivées).
c'est qu'il y avait de quoi bien se marrer avec ce jeu ;)
... & pas évident ouai, d'ailleurs quand j'ai cherché des screens j'ai vu 2-3 zones jusqu'où je n'étais pas arrivé :(

> atari st's partner :binouze:
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Allez, un lien vers un cartoon Disney délirant : Baggage Buster.
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yace a écrit :Allez, un lien vers un cartoon Disney délirant : Baggage Buster.
même si je n'ai jamais été fan de Goofy & ses 'gloussements' (d'autruche?), ça me fait un effet particulier de voir ce Cartoon, ne serait-ce que pour les musiques & l'époque à laquelle je les rattache... :ouin:
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Un cartoon totalement barré de 1944 : Donald Duck in The Plastic Inventor.

D'ailleur, le petit intermède musical de 1'37 à 2'22 me semble être parfait pour être le thème musical officiel de ces Fanboy Inside.
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