[FANBOY INSIDE 46] - Ninja Gaiden
Publié : 01 févr. 2011, 21:54
Ah, les ninjas ! Guerriers de l'ombre aux reflexes et aux techniques légendaires...Ces agents obscurs ont marqué l'histoire du jeu vidéo. Car oui, le ninja a tout du parfait personnage de jeu vidéo : il est rapide, il est puissant, il est charismatique...Bref, tout ce qui fait un héros sombre et impitoyable.
On retrouve des ninjas dans pas mal de genres de jeux vidéo : combat évidemment, RPG/Aventure, shmup et plate-forme...Et c'est précisément dans ce dernier genre que brille une saga culte du jeu vidéo...
BIenvenue dans ce Fanboy Inside dédié à Ninja Gaiden !
Je précise tout d'abord qu'il ne sera ici question que du premier épisode de cette série, également connu ici sous le titre de "Shadow Warriors", les "Guerriers de l'ombre". A ce propos, pourquoi au pluriel ? Si c'est le ninja qui est le guerrier de l'ombre, pourquoi "Warriors" ? (petite anecdote : vous connaissez tous "La Guerre des Etoiles". Mais en VO? c'est "Star Wars", qui se traduirait plutôt par "les Guerres de l'étoile". Mystère ?)
Ces derniers temps, je me suis fourré dans la tête de one-créditer au moins un épisode de cette série réputée pour sa difficulté pantagruélique. Aussi quatre versions de ce jeu seront à l'honneur : la version NES, la version Game Boy, la version Master System et la version NEC. Pour l'instant, j'échoue piteusement...Signalons également que Ninja Gaiden a connu des versions XBoX et PS2 qui démentent l'axiome plus ou moins avéré que les jeux les plus récents ont sacrifié la difficulté ou l'ont tout au moins releguée au rang de simple reglage...POur les amateurs, une compilation des trois premiers Ninja Gaiden (excellents jeux sur NES) est sortie sur Super Nintendo.
NINJA GAIDEN - SHADOW WARRIORS sur NES
Jeu de plate-forme/action sorti en 1989, Ninja Gaiden sur NES est une monumentale claque pour une console 8 bits. Ryu Hayabusa, Ninja fraichement accompli, part aux Etats-Unis venger la mort de son père. Des statues démoniaques ont réveillé les esprits maléfiques et à vous d'arriver indemne au bout du jeu afin de vaincre ces esprits.
Le jeu est un frénétique mélange baston/plate forme d'une qualité rare. Les décors sont détaillés et baignés de musiques grandioses, menaçantes et épiques. Les éléments graphiques n'échappent pas à une scénarisation qui finalement sera le leitmotiv du jeu tout entier : plus vous vous rapprocherez de la fin, plus les lieux visités seront dangereux et hantés d'ennemis de moins en moins humains...On notera l'effet "3D" des plates-formes.
Les niveaux sont toujours plus complexes et alternent phases externes et phases en intérieur. Ryu peut escalader les murs et attaquer au sol, en l'air et avec des items secondaires comme des shuriken.
Mais là où le bât blesse, c'est que cette version NES est d'une difficulté qui frise l'abjection (l'abjection totale et complète sera atteinte par le volet III sorti en 1992). Les ennemis sont tous rapides, certains comme ces$/§%@?! de corbeaux ont des trajectoires erratiques et sont disposés de façon on ne peut plus sournoise...De même certains n'apparaissent que devant vous...Ce qui oblige à avoir des reflexes de Ninja !
Sans compter le pire élément du jeu...Le respawn immédiat des ennmis ! Sans déconner, même les Tortues Ninja c'était du comique à coté de Ninja Gaiden. Conjuguez ce respawn infâme au rebond arrière et vous comprendrez rapidement que la meilleure façon de mourir dans ce jeu...C'est la gamelle dans un trou sans fond.
Mais ça ne change rien à la qualité du jeu qui s'adresse clairement aux chevronnés du pad. Ninja Gaiden est un vrai film et un des rares jeux sur NES qui offre un authentique déroulement off-game grâce à des cutscenes d'une beauté surprenante. Un jeu excellent qui forge les reflexes, mais encore plus rude que l'entrainement de Tortue Géniale ou de maitre Genkai.
Je ne résiste pas à vous mettre ici l'épisode de l'AVGN consacré à ce jeu, qui en plus d'être le meilleur de l'AVGN, résume très bien la souffrance d'un joueur de Ninja Gaiden...
NINJA GAIDEN - SHADOW WARRIORS sur Game Boy
Sorti en 1991 sur Game Boy, ce Shadow Warriors remet Ryu dans les rues mal famées de New York, mais cette fois dans le but de lutter contre un syndicat du crime qui ose s'en prendre aux innocents. Ici, le jeu est clairement axé plate-forme avec un aspect baston réduit à la portion congrue (sur les boss en gros).
Ryu dispose cette fois d'un grappin qui n'est pas sans évoquer Bionic Commando et d'un tir de flammes. Le rebond arrière n'est plus là, ouf ! Cinq niveaux vous attendent et force est de reconnaitre que cette fois encore, le level design est tout à fait réussi. De nombreux pièges se rapprochent de ce qu'on peut trouver dans Castlevania.
Les boss sont tous très intéressants, le premier demande reflexe, les autres ont tous comme point commun de réclamer une technique toute particulière. Le boss du stage 2 (les frères Toguro ?) ainsi que le militaire du stage 3 qui ressemble à M.Bison ont des patterns dont la maitrise du grappin vous permettra de triompher. Quant aux deux derniers, tout sera question de positionnement.
Même si les deux derniers levels sont quand même assez relevés (le stage 4 joue habilement avec la lumière et s'achève par une montée vicieuse qui rappellerait presque le stage 3 de Castlevania Adventure, et le dernier a une exigence de précision assez pointue...)
Mais globalement cette version est la plus facile, même si ce boss final est quand même bien chiant. Mais bon, j'en ai au moins vu le boss final.
Signalons qu'il n'est pas possible de gravir les murs et que les cutscenes légendées ont cédé la place à des illustrations inter-niveaux du meilleur effet.
Une bonne pioche sur GB.
NINJA GAIDEN sur Master System
Sur la 8 bits de Maitre Sega, Ninja Gaiden opère un total changement d'apparence. Le style de la version NES est délaissé au profit de celui d'un Shinobi (on voit que Sega a repris le dev de cette version) La preuve ? Sega s'est fait une pub certaine dans les décors du jeu, quand Ryu passe devant des game centers avec un gros "SEGA" sur les stores... Ryu opère cette fois dans un jeu de plates formes qui renoue cepndant avec les aspects les plus punitifs du jeu sur NES.
Le jeu démarre dans un forêt et donne clairement la note : ici, rares seront les morts par épuisement de barre de vie (laquelle est assez conséquente histoire de bien vous coller les boules du genre "mais t'es un gros nul, t'es déjà mort ?"
J'image ce qu'aurait donné une pub pour ce jeu avec Maitre Sega d'un côté, et le légendaire et inénarrable Punk de l'autre !
-"Maitre Sega : Te voilà encore, bonhomme ? T'as toujours pas compris ? Tu veux jouer à Ninja Gaiden ? C'est parti !
-Le Punk : AAAAAAAA!
-Maitre Sega : tu te prends pour un Ninja ? Tu vas rire, t'as à peine de quoi être une Tortue !
-Le Punk : Ouinnnnn...Snif snif !
Car le jeu tout en étant très axé plate-forme, est aussi très orienté "pan ! t'es mort !". La rapidité des ennemis est très poussée dans cette version, les trajectoires erratiques ainsi que les projectiles lancés par vos adversaires sont quasiment impossible à esquiver à moins d'avoir des reflexes de Ninja une fois encore !
Le pire réside dans la gestion des ennemis. Vous venez de faire un saut qui relèguerait Bob Beamon ou Serguei Bubka au rang de peine-à-jouir, mais au moment précis où vous reposez pied sur le sol, un salopard d'ennemi apparait tout juste devant vous, vous porte un coup qui vous renvoie cinq mètres plus loin...et comme par hasard, le trou béant que vous aviez si promptement franchi prend sa revanche.
Et c'est comme ça tout au long des 8 niveaux du jeu !
Mais comme d'hab, le jeu est magnifique, les graphismes sont du tonnerre, l'animation au poil, le gameplay d'une séduisante nervosité avec des armes secondaires excellentes comme les boules de feu autoguidés (si !) et surtout ces flammes rotatives qui, de l'état de bonus dans la version NES, sont passées à celui de tir secondaire sur SMS. Bien les enchainer peut vous mener assez loin (stage 6 pour l'instant en ce qui me concerne). L'histoire se déroule également entre les stages, dès le premier boss le scenario revêt des proportions épiques. Quant aux musiques et aux bruitages, ils sont exemplaires, un vrai film HK en direct depuis votre SMS. Putain la mandale pour vos esgourdes...
Maintenant, comment un binoclard à costume qui zigzague dans l'écran peut tenir tête à un Ninja ? Jouez et vous verrez, le jeu fait indubitablement partie des must de la bécane. Perso je le trouve même supérieur à Shinobi.
NINJA GAIDEN sur NEC
Cette version est en fait un portage de la version NES. Inutile donc de trop revenir dessus, mais j'ai clairement eu l'impression que cette-fois, le respawn était moins rapide...Mais le jeu a su garder son magnétisme et sa difficulté.
Cette version NEC est donc tout aussi recommandable, même si elle ne semble pas vraiment supérieure à la version NES. En gros, je m'attendais à un Ninja Gaiden quelque peu retouché, et même si les décors optent pour un rendu plus "lissé" que sur NES, le jeu est finalement une version NES transposée plus qu'une version PCE à part entière. Mais même si je suis plus sensible au charme de la 8 bits de big N, passer à côté du jeu sur PCE serait indigne d'un apprenti Ninja !
L'effet de perspective est également moindre, mais bon, Ryu est toujours présent et les stages se parcourent sans déplaisir.
Ninja Gaiden a également connu une version Lynx graphiquement superbe mais plus proche du beat'em all arcade que des versions plates formes NES, GB, NEC et SMS, de même que la licence Ninja Gaiden fut adaptée en jeu électronique Tiger.
Comment conclure ? Et bien, Ninja Gaiden, c'est un peu comme la princesse dans le château. C'est très beau, c'est ultra motivant, c'est une quête épique, mais putain de moine, vous allez en chier des ronds de chapeau pour y arriver. Du jeu de plates formes à l'ancienne et extrêmement tendus, quoique même les déclinaisons plus récentes de cette saga sont d'une difficulté à en téter du petit lait par le fion...D'où ma conclusion, réelle cette fois : Ninja Gaiden, aujourd'hui comme hier, c'est beau...Mais pas du gâteau !
Allez, à plus pour un nouveau petit laius.
On retrouve des ninjas dans pas mal de genres de jeux vidéo : combat évidemment, RPG/Aventure, shmup et plate-forme...Et c'est précisément dans ce dernier genre que brille une saga culte du jeu vidéo...
BIenvenue dans ce Fanboy Inside dédié à Ninja Gaiden !
Je précise tout d'abord qu'il ne sera ici question que du premier épisode de cette série, également connu ici sous le titre de "Shadow Warriors", les "Guerriers de l'ombre". A ce propos, pourquoi au pluriel ? Si c'est le ninja qui est le guerrier de l'ombre, pourquoi "Warriors" ? (petite anecdote : vous connaissez tous "La Guerre des Etoiles". Mais en VO? c'est "Star Wars", qui se traduirait plutôt par "les Guerres de l'étoile". Mystère ?)
Ces derniers temps, je me suis fourré dans la tête de one-créditer au moins un épisode de cette série réputée pour sa difficulté pantagruélique. Aussi quatre versions de ce jeu seront à l'honneur : la version NES, la version Game Boy, la version Master System et la version NEC. Pour l'instant, j'échoue piteusement...Signalons également que Ninja Gaiden a connu des versions XBoX et PS2 qui démentent l'axiome plus ou moins avéré que les jeux les plus récents ont sacrifié la difficulté ou l'ont tout au moins releguée au rang de simple reglage...POur les amateurs, une compilation des trois premiers Ninja Gaiden (excellents jeux sur NES) est sortie sur Super Nintendo.
NINJA GAIDEN - SHADOW WARRIORS sur NES
Jeu de plate-forme/action sorti en 1989, Ninja Gaiden sur NES est une monumentale claque pour une console 8 bits. Ryu Hayabusa, Ninja fraichement accompli, part aux Etats-Unis venger la mort de son père. Des statues démoniaques ont réveillé les esprits maléfiques et à vous d'arriver indemne au bout du jeu afin de vaincre ces esprits.
Le jeu est un frénétique mélange baston/plate forme d'une qualité rare. Les décors sont détaillés et baignés de musiques grandioses, menaçantes et épiques. Les éléments graphiques n'échappent pas à une scénarisation qui finalement sera le leitmotiv du jeu tout entier : plus vous vous rapprocherez de la fin, plus les lieux visités seront dangereux et hantés d'ennemis de moins en moins humains...On notera l'effet "3D" des plates-formes.
Les niveaux sont toujours plus complexes et alternent phases externes et phases en intérieur. Ryu peut escalader les murs et attaquer au sol, en l'air et avec des items secondaires comme des shuriken.
Mais là où le bât blesse, c'est que cette version NES est d'une difficulté qui frise l'abjection (l'abjection totale et complète sera atteinte par le volet III sorti en 1992). Les ennemis sont tous rapides, certains comme ces$/§%@?! de corbeaux ont des trajectoires erratiques et sont disposés de façon on ne peut plus sournoise...De même certains n'apparaissent que devant vous...Ce qui oblige à avoir des reflexes de Ninja !
Sans compter le pire élément du jeu...Le respawn immédiat des ennmis ! Sans déconner, même les Tortues Ninja c'était du comique à coté de Ninja Gaiden. Conjuguez ce respawn infâme au rebond arrière et vous comprendrez rapidement que la meilleure façon de mourir dans ce jeu...C'est la gamelle dans un trou sans fond.
Mais ça ne change rien à la qualité du jeu qui s'adresse clairement aux chevronnés du pad. Ninja Gaiden est un vrai film et un des rares jeux sur NES qui offre un authentique déroulement off-game grâce à des cutscenes d'une beauté surprenante. Un jeu excellent qui forge les reflexes, mais encore plus rude que l'entrainement de Tortue Géniale ou de maitre Genkai.
Je ne résiste pas à vous mettre ici l'épisode de l'AVGN consacré à ce jeu, qui en plus d'être le meilleur de l'AVGN, résume très bien la souffrance d'un joueur de Ninja Gaiden...
NINJA GAIDEN - SHADOW WARRIORS sur Game Boy
Sorti en 1991 sur Game Boy, ce Shadow Warriors remet Ryu dans les rues mal famées de New York, mais cette fois dans le but de lutter contre un syndicat du crime qui ose s'en prendre aux innocents. Ici, le jeu est clairement axé plate-forme avec un aspect baston réduit à la portion congrue (sur les boss en gros).
Ryu dispose cette fois d'un grappin qui n'est pas sans évoquer Bionic Commando et d'un tir de flammes. Le rebond arrière n'est plus là, ouf ! Cinq niveaux vous attendent et force est de reconnaitre que cette fois encore, le level design est tout à fait réussi. De nombreux pièges se rapprochent de ce qu'on peut trouver dans Castlevania.
Les boss sont tous très intéressants, le premier demande reflexe, les autres ont tous comme point commun de réclamer une technique toute particulière. Le boss du stage 2 (les frères Toguro ?) ainsi que le militaire du stage 3 qui ressemble à M.Bison ont des patterns dont la maitrise du grappin vous permettra de triompher. Quant aux deux derniers, tout sera question de positionnement.
Même si les deux derniers levels sont quand même assez relevés (le stage 4 joue habilement avec la lumière et s'achève par une montée vicieuse qui rappellerait presque le stage 3 de Castlevania Adventure, et le dernier a une exigence de précision assez pointue...)
Mais globalement cette version est la plus facile, même si ce boss final est quand même bien chiant. Mais bon, j'en ai au moins vu le boss final.
Signalons qu'il n'est pas possible de gravir les murs et que les cutscenes légendées ont cédé la place à des illustrations inter-niveaux du meilleur effet.
Une bonne pioche sur GB.
NINJA GAIDEN sur Master System
Sur la 8 bits de Maitre Sega, Ninja Gaiden opère un total changement d'apparence. Le style de la version NES est délaissé au profit de celui d'un Shinobi (on voit que Sega a repris le dev de cette version) La preuve ? Sega s'est fait une pub certaine dans les décors du jeu, quand Ryu passe devant des game centers avec un gros "SEGA" sur les stores... Ryu opère cette fois dans un jeu de plates formes qui renoue cepndant avec les aspects les plus punitifs du jeu sur NES.
Le jeu démarre dans un forêt et donne clairement la note : ici, rares seront les morts par épuisement de barre de vie (laquelle est assez conséquente histoire de bien vous coller les boules du genre "mais t'es un gros nul, t'es déjà mort ?"
J'image ce qu'aurait donné une pub pour ce jeu avec Maitre Sega d'un côté, et le légendaire et inénarrable Punk de l'autre !
-"Maitre Sega : Te voilà encore, bonhomme ? T'as toujours pas compris ? Tu veux jouer à Ninja Gaiden ? C'est parti !
-Le Punk : AAAAAAAA!
-Maitre Sega : tu te prends pour un Ninja ? Tu vas rire, t'as à peine de quoi être une Tortue !
-Le Punk : Ouinnnnn...Snif snif !
Car le jeu tout en étant très axé plate-forme, est aussi très orienté "pan ! t'es mort !". La rapidité des ennemis est très poussée dans cette version, les trajectoires erratiques ainsi que les projectiles lancés par vos adversaires sont quasiment impossible à esquiver à moins d'avoir des reflexes de Ninja une fois encore !
Le pire réside dans la gestion des ennemis. Vous venez de faire un saut qui relèguerait Bob Beamon ou Serguei Bubka au rang de peine-à-jouir, mais au moment précis où vous reposez pied sur le sol, un salopard d'ennemi apparait tout juste devant vous, vous porte un coup qui vous renvoie cinq mètres plus loin...et comme par hasard, le trou béant que vous aviez si promptement franchi prend sa revanche.
Et c'est comme ça tout au long des 8 niveaux du jeu !
Mais comme d'hab, le jeu est magnifique, les graphismes sont du tonnerre, l'animation au poil, le gameplay d'une séduisante nervosité avec des armes secondaires excellentes comme les boules de feu autoguidés (si !) et surtout ces flammes rotatives qui, de l'état de bonus dans la version NES, sont passées à celui de tir secondaire sur SMS. Bien les enchainer peut vous mener assez loin (stage 6 pour l'instant en ce qui me concerne). L'histoire se déroule également entre les stages, dès le premier boss le scenario revêt des proportions épiques. Quant aux musiques et aux bruitages, ils sont exemplaires, un vrai film HK en direct depuis votre SMS. Putain la mandale pour vos esgourdes...
Maintenant, comment un binoclard à costume qui zigzague dans l'écran peut tenir tête à un Ninja ? Jouez et vous verrez, le jeu fait indubitablement partie des must de la bécane. Perso je le trouve même supérieur à Shinobi.
NINJA GAIDEN sur NEC
Cette version est en fait un portage de la version NES. Inutile donc de trop revenir dessus, mais j'ai clairement eu l'impression que cette-fois, le respawn était moins rapide...Mais le jeu a su garder son magnétisme et sa difficulté.
Cette version NEC est donc tout aussi recommandable, même si elle ne semble pas vraiment supérieure à la version NES. En gros, je m'attendais à un Ninja Gaiden quelque peu retouché, et même si les décors optent pour un rendu plus "lissé" que sur NES, le jeu est finalement une version NES transposée plus qu'une version PCE à part entière. Mais même si je suis plus sensible au charme de la 8 bits de big N, passer à côté du jeu sur PCE serait indigne d'un apprenti Ninja !
L'effet de perspective est également moindre, mais bon, Ryu est toujours présent et les stages se parcourent sans déplaisir.
Ninja Gaiden a également connu une version Lynx graphiquement superbe mais plus proche du beat'em all arcade que des versions plates formes NES, GB, NEC et SMS, de même que la licence Ninja Gaiden fut adaptée en jeu électronique Tiger.
Comment conclure ? Et bien, Ninja Gaiden, c'est un peu comme la princesse dans le château. C'est très beau, c'est ultra motivant, c'est une quête épique, mais putain de moine, vous allez en chier des ronds de chapeau pour y arriver. Du jeu de plates formes à l'ancienne et extrêmement tendus, quoique même les déclinaisons plus récentes de cette saga sont d'une difficulté à en téter du petit lait par le fion...D'où ma conclusion, réelle cette fois : Ninja Gaiden, aujourd'hui comme hier, c'est beau...Mais pas du gâteau !
Allez, à plus pour un nouveau petit laius.