Amiga 500, premier pas vers l'émulation
Publié : 04 sept. 2021, 14:53
Je partage mes recherches récentes concernant la mise en place d'une émulation Amiga 500.
Pour les pressés qui veulent l'essentiel:
Les Kickstarts (bios) payants chez Cloanto:
https://www.amigaforever.com/
Un émulateur qu'il est bien chez WinUAE:
https://www.winuae.net/
Des jeux trop cools, gratuits et à la pelle sur le bien connu archive.org:
https://archive.org/details/softwarelibrary_amiga_games
Pour les glandeurs qui n'ont rien de mieux à faire dans dix prochaines minutes que de me lire:
-INTRO
-BIOS
-EMULATEUR
-JEUX
-INTRO:
J'avais déjà tenté de m'y coller il y a de longues années, je m'étais heurté à la difficulté de trouver un bios déjà sous licence, et j'avais lâché l'affaire rapidement.
La sortie imminente de THEA500-mini remet un coup de neuf sur mes envies.
Je ne vous proposerai pas ici de tuto clé en main, vous trouverez ça facilement sur youtube le cas échéant, il s'agit davantage de lever un premier voile sur toute cette mécanique et de vous fournir accessoirement quelques liens répondant à la charte de cette section.
A la différence de nombreux autres systèmes rétro, l'amiga réclame un peu de votre temps pour une mise en place efficace.
Dans un premier temps, la question est: Pourquoi l'Amiga?
Ceux qui ont connu d'assez près le monde de la micro informatique entre 85 et 94 vous parlerons tous de sa saveur particulière.
Les jeux qui le peuplent recèlent de sons et de couleurs comparables à nul autre.
Certains genres de jeux qui se sont épanouis dans cette bulle vidéoludique ont même disparus.
A la différence des univers consoles, les micros étaient également une porte ouverte sur d'autres fantasmes que le jeu.
L'aspect créatif contribue de fait à étendre sa notoriété.
Dans un deuxième temps la question est: Quel bénéfice pour le shmuper?
Un petit passage dans la section "Amiga" des pages tests de shmup.com nous éclaire sur une trentaine de jeux dont la moitié affichent des notes de 8/10, minimum.
Voilà de quoi aiguiser votre curiosité.
-BIOS:
Entrons dans le vif du sujet avec le machin chiant qui fâche, le BIOS. Egalement appelé ROM, ce qui est peu pratique dans l'environnement de l'émulation, ou encore KICKSTART, ce qui est mieux pratique car parfaitement identifiable.
Plusieurs versions de Kickstart correspondent à plusieurs générations d'Amiga (500, 500+, 600, 1200).
Ces Kickstarts sont la propriété intellectuelle de la société Cloanto.
Si vous voulez émuler de l'Amiga il faut payer ce tribut.
Concrètement Cloanto affiche trois offres:
-Le fameux Kickstart 1.3 pour 10$. Pour ce que je peux dores et déjà en voir, il me semble que vous pouvez gérer une large majorité de jeux Amiga 500 avec. Finalement c'est pas trop cher payer.
-Une offre à 30$ avec l'intégralité des versions de Kickstart existantes, c'est ce qu'il faudrait dans l'idéal, mais je constate que le prix de l'offre gonfle sensiblement du fait d'options plus ou moins inutiles.
-Une offre à 50$ avec toujours les kickstarts et encore plus de bidules annexes dispensables.
Notez que ces offres accordent des packs de 25 à 50 jeux. Ok.
Mais il est impossible d'avoir la liste de ces jeux et même, ces listes peuvent être modulées dans le temps. Moins ok.
J'y soupçonne, peut être maladroitement, un conflit avec l'élévation en domaine public(*) régulière des programmes Amiga.
-EMULATEUR:
Le choix de l'émulateur s'est fait au pif, j'ai regardé un tuto d'approche qui utilisait WinUAE, je suis resté dessus.
J'ai pris l'avant dernière version (celle du tuto), v3.X.
Là ça devient rigolo. Je n'avais jamais vu un émulateur qui m'implique autant dans la mise en place.
L'interface de WinUAE vous invite à construire votre Amiga. C'est un gestionnaire de hardware.
A gauche les champs directifs, ROM, RAM, chipset video, audio, floppy, ports, etc...
A droite toutes les options disponibles et modulales des champs correspondant.
Concrètement vous construisez votre configuration.
Ces configurations sont enregistrables/chargeables.
Une fois la config chargée et les disquettes insérées dans les floppy, vous pouvez lancer le programme, en fenêtre ou plein écran.
Les programmes Amiga répondent à l'extension .adf.
Il est également possible que vous rencontriez des .ipf.
Cette extension semble postérieure à l'ère Amiga et me parait intriquée dans les processus de sauvegarde de patrimoine. Je n'ai pas étendu mes recherches, simplement, sachez que vous devez ajoutez une bibliothèque pour lire ces fichiers (c'est à dire ajouter une .dll dans la dossier racine).
Voilà un émulateur qui va vous réclamer une paire d'heures. J'avoue au final, avoir un peu de mal à discerner les apports et les pertes des configs que j'élabore, mais sachez tout simplement que vous pouvez trouver des dossiers de configs réalisées par des fans mieux avisés et qui offrent à n'en pas douter le rendu le plus proche possible des machines d'alors. Visitez le site amigamuseum par exemple.
-JEUX
Pour en finir avec les programmes, j'aborde un aspect intéressant, le domaine public.
Un exemple à la fois récent et concret et qui nous intéresse, nous shmupers, celui d'Yves Grolet, programmeur principal sur le jeu Agony et qui vient d'offrir le code source de son soft, faisant d'Agony une nouvelle pépite du domaine public dont une majeure partie de la ludothèque Amiga fait dores et déjà partie.
Je conclue donc cette mise en bouche par une question: Pourquoi se priver?
(*) Oui parce que j'en ai ma claque que les produits culturels "tombent" dans le domaine public, comme s'il perdaient de la valeur intellectuelle au même titre que leur valeur monétaire et que leur intérêt intrinsèque s'en trouvait gravement affecté. Je décide unanimement qu'à compter de maintenant, ces produits "s'élèvent dans le domaine public".
Pour les pressés qui veulent l'essentiel:
Les Kickstarts (bios) payants chez Cloanto:
https://www.amigaforever.com/
Un émulateur qu'il est bien chez WinUAE:
https://www.winuae.net/
Des jeux trop cools, gratuits et à la pelle sur le bien connu archive.org:
https://archive.org/details/softwarelibrary_amiga_games
Pour les glandeurs qui n'ont rien de mieux à faire dans dix prochaines minutes que de me lire:
-INTRO
-BIOS
-EMULATEUR
-JEUX
-INTRO:
J'avais déjà tenté de m'y coller il y a de longues années, je m'étais heurté à la difficulté de trouver un bios déjà sous licence, et j'avais lâché l'affaire rapidement.
La sortie imminente de THEA500-mini remet un coup de neuf sur mes envies.
Je ne vous proposerai pas ici de tuto clé en main, vous trouverez ça facilement sur youtube le cas échéant, il s'agit davantage de lever un premier voile sur toute cette mécanique et de vous fournir accessoirement quelques liens répondant à la charte de cette section.
A la différence de nombreux autres systèmes rétro, l'amiga réclame un peu de votre temps pour une mise en place efficace.
Dans un premier temps, la question est: Pourquoi l'Amiga?
Ceux qui ont connu d'assez près le monde de la micro informatique entre 85 et 94 vous parlerons tous de sa saveur particulière.
Les jeux qui le peuplent recèlent de sons et de couleurs comparables à nul autre.
Certains genres de jeux qui se sont épanouis dans cette bulle vidéoludique ont même disparus.
A la différence des univers consoles, les micros étaient également une porte ouverte sur d'autres fantasmes que le jeu.
L'aspect créatif contribue de fait à étendre sa notoriété.
Dans un deuxième temps la question est: Quel bénéfice pour le shmuper?
Un petit passage dans la section "Amiga" des pages tests de shmup.com nous éclaire sur une trentaine de jeux dont la moitié affichent des notes de 8/10, minimum.
Voilà de quoi aiguiser votre curiosité.
-BIOS:
Entrons dans le vif du sujet avec le machin chiant qui fâche, le BIOS. Egalement appelé ROM, ce qui est peu pratique dans l'environnement de l'émulation, ou encore KICKSTART, ce qui est mieux pratique car parfaitement identifiable.
Plusieurs versions de Kickstart correspondent à plusieurs générations d'Amiga (500, 500+, 600, 1200).
Ces Kickstarts sont la propriété intellectuelle de la société Cloanto.
Si vous voulez émuler de l'Amiga il faut payer ce tribut.
Concrètement Cloanto affiche trois offres:
-Le fameux Kickstart 1.3 pour 10$. Pour ce que je peux dores et déjà en voir, il me semble que vous pouvez gérer une large majorité de jeux Amiga 500 avec. Finalement c'est pas trop cher payer.
-Une offre à 30$ avec l'intégralité des versions de Kickstart existantes, c'est ce qu'il faudrait dans l'idéal, mais je constate que le prix de l'offre gonfle sensiblement du fait d'options plus ou moins inutiles.
-Une offre à 50$ avec toujours les kickstarts et encore plus de bidules annexes dispensables.
Notez que ces offres accordent des packs de 25 à 50 jeux. Ok.
Mais il est impossible d'avoir la liste de ces jeux et même, ces listes peuvent être modulées dans le temps. Moins ok.
J'y soupçonne, peut être maladroitement, un conflit avec l'élévation en domaine public(*) régulière des programmes Amiga.
-EMULATEUR:
Le choix de l'émulateur s'est fait au pif, j'ai regardé un tuto d'approche qui utilisait WinUAE, je suis resté dessus.
J'ai pris l'avant dernière version (celle du tuto), v3.X.
Là ça devient rigolo. Je n'avais jamais vu un émulateur qui m'implique autant dans la mise en place.
L'interface de WinUAE vous invite à construire votre Amiga. C'est un gestionnaire de hardware.
A gauche les champs directifs, ROM, RAM, chipset video, audio, floppy, ports, etc...
A droite toutes les options disponibles et modulales des champs correspondant.
Concrètement vous construisez votre configuration.
Ces configurations sont enregistrables/chargeables.
Une fois la config chargée et les disquettes insérées dans les floppy, vous pouvez lancer le programme, en fenêtre ou plein écran.
Les programmes Amiga répondent à l'extension .adf.
Il est également possible que vous rencontriez des .ipf.
Cette extension semble postérieure à l'ère Amiga et me parait intriquée dans les processus de sauvegarde de patrimoine. Je n'ai pas étendu mes recherches, simplement, sachez que vous devez ajoutez une bibliothèque pour lire ces fichiers (c'est à dire ajouter une .dll dans la dossier racine).
Voilà un émulateur qui va vous réclamer une paire d'heures. J'avoue au final, avoir un peu de mal à discerner les apports et les pertes des configs que j'élabore, mais sachez tout simplement que vous pouvez trouver des dossiers de configs réalisées par des fans mieux avisés et qui offrent à n'en pas douter le rendu le plus proche possible des machines d'alors. Visitez le site amigamuseum par exemple.
-JEUX
Pour en finir avec les programmes, j'aborde un aspect intéressant, le domaine public.
Un exemple à la fois récent et concret et qui nous intéresse, nous shmupers, celui d'Yves Grolet, programmeur principal sur le jeu Agony et qui vient d'offrir le code source de son soft, faisant d'Agony une nouvelle pépite du domaine public dont une majeure partie de la ludothèque Amiga fait dores et déjà partie.
Je conclue donc cette mise en bouche par une question: Pourquoi se priver?
(*) Oui parce que j'en ai ma claque que les produits culturels "tombent" dans le domaine public, comme s'il perdaient de la valeur intellectuelle au même titre que leur valeur monétaire et que leur intérêt intrinsèque s'en trouvait gravement affecté. Je décide unanimement qu'à compter de maintenant, ces produits "s'élèvent dans le domaine public".