Je ne le connaissais pas personnellement, mais dans le " Retro game test " sur Nightmare busters, il m'avait vraiment emballé, il était passionné.
Mes condoléances à sa famille...
Nightmare Busters (SNES) via la Super Fighter Team
- yace
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Choc...
Mes sincères condoléances à sa famille et à ses proches. Mickey, je m'associe à ta peine...Un ami qui s'en va...
Je vous souhaite à tous de faire face à la douleur dans la dignité, et qu'un agréable souvenir prenne le pas pour honorer la mémoire de l'ami disparu.
Et encore merci pour Nightmare Busters et pour tout, mister Gayraud.
Mes sincères condoléances à sa famille et à ses proches. Mickey, je m'associe à ta peine...Un ami qui s'en va...
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Et encore merci pour Nightmare Busters et pour tout, mister Gayraud.
Playlist TBYVGS
On nous promet les cieux, nom de Dieu, pour toute récompense
Tandis que ces messieurs, nom de Dieu, s'arrondissent la panse, sang Dieu!
Nous crevons d'abstinence, nom de Dieu, nous crevons d'abstinence!
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-
- Dieu de la Borne
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Oh putain merde. A quelques jours de la parution d'un interview que j'ai réalisée il y a plus d'un an... La coïncidence de fou...
Toutes mes condoléances à la famille.
Toutes mes condoléances à la famille.
Dernière modification par Risike le 10 avr. 2012, 20:35, modifié 1 fois.
La jeunesse n'est pas une période de la vie, mais un état d'esprit...
-
- 1 crédit c'est déjà trop
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Vraiment ce qu'on appelle une sale, une très sale nouvelle.
Que dire ? Condoléances et pensées à la famille.
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- Guts
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- King Fossile
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Toutes mes condoléances à son entourage.
Jeux du moment : God of War: Ragnarök - Valhalla (PS4) / Super Robot Taisen Alpha Gaiden (PS3) / Ys III: Wanderers from Ys (PS2)
- Rising Thunder
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Dernière modification par Compte supprimé le 14 juin 2016, 17:10, modifié 1 fois.
-
- Radiant Silverpost
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J'ai lu la nouvelle ce lundi sur d'autres forums. Mes condoléances à la famille...
-
- Radiant Silverpost
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- Inscription : 29 mars 2004, 09:42
- Localisation : Lille (59)
Une personne passionnée qui s'en va ... une famille qui reste ... des amis dans la peine ...
Toutes mes condoléances ...
Mug
Toutes mes condoléances ...
Mug
RIP Gauthier mon ami,
A jamais dans nos coeurs ...
A jamais dans nos coeurs ...
- Mickey
- King Fossile
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Encore merci à tous pour vos messages, c'est réconfortant de se sentir soutenu dans ce genre de situation.
La vie est bien compliquée ces temps-ci...
Juste pour le cas où certains d'entre vous ne consulteraient pas la section P.A. je rappelle que ma société cherche d'urgence un développeur flash indépendant afin de terminer nos projets actuels : viewtopic.php?p=358157#p358157
Merci à vous et n'hésitez pas à faire tourner auprès de vos connaissances.
La vie est bien compliquée ces temps-ci...
Juste pour le cas où certains d'entre vous ne consulteraient pas la section P.A. je rappelle que ma société cherche d'urgence un développeur flash indépendant afin de terminer nos projets actuels : viewtopic.php?p=358157#p358157
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- Dieu de la Borne
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- Inscription : 01 déc. 2009, 13:30
- Localisation : Citoyen du monde, partisan d'un monde sans frontière
Tchao l'Artiste !
Une Interview que j'ai réalisé il y a quelque temps, publiée à titre posthume sur Gameweb.
http://gameweb.fr/articles/sujet-star-8 ... age-1.html
Une Interview que j'ai réalisé il y a quelque temps, publiée à titre posthume sur Gameweb.
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La jeunesse n'est pas une période de la vie, mais un état d'esprit...
- Alec
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- Inscription : 12 juil. 2004, 18:04
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NaN, c'est bon, ça devait venir de chez moi !
Excellente interview, bien dommage pour le décès de ce monsieur du jeu vidéo, j'ai rejoué au jeu l'autre jour et franchement quelle claque si toutes les grosses productions françaises avaient été capables d'atteindre ce niveau question jouabilité.....
Puis il avait l'air de quelqu'un de simple, on assimile souvent les développeurs de jeux à des dieux vivants (kojima, les gens de chez treasure,Cave etc..) proportionnellement au capital sympathie qu'un jeu peut avoir alors qu'en fait il n'en est rien, la plupart du temps (exept les égos surdimensionnés) on a juste des gens qui veulent vivre leur passion ! .
Excellente interview, bien dommage pour le décès de ce monsieur du jeu vidéo, j'ai rejoué au jeu l'autre jour et franchement quelle claque si toutes les grosses productions françaises avaient été capables d'atteindre ce niveau question jouabilité.....
Puis il avait l'air de quelqu'un de simple, on assimile souvent les développeurs de jeux à des dieux vivants (kojima, les gens de chez treasure,Cave etc..) proportionnellement au capital sympathie qu'un jeu peut avoir alors qu'en fait il n'en est rien, la plupart du temps (exept les égos surdimensionnés) on a juste des gens qui veulent vivre leur passion ! .
- Cormano
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Incredible Excite-Dragon Shooting! Challenge to your Intensive Capacity!
- Mortipoil
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Remake réalisé avec "une partie des créateurs de l'époque".Cormano a écrit : ↑29 avr. 2021, 10:49 Tiens tiens...
https://www.gamekult.com/actualite/le-j ... 38483.html
Mickey en sera?
- Fellock
- Jeune Pad-awan
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C'est sympa, ce "revival", et je suis sûr que Crisse, le regretté papa de ce jeu aurait été heureux d'y participer. Seulement, la version SNES me semble assez bien comme ça. J'aurais préféré une suite avec des nouveaux niveaux, ennemis, pouvoirs, etc. Bref, j'attends de voir, mais s'il s'agit uniquement d'un portage, ce sera un peu dommage.
Je me permets de poster un test que j'avais écrit à l'époque où j'avais découvert la ROM de ce jeu avec l'aval de Crisse :
Test : Nightmare Busters
Avant propos : Après moult péripéties, Nightmare Busters est enfin arrivé chez moi. L'occasion donc de ressortir et retoucher quelque peu le premier test "officiel" de ce titre [paru sur ce forum et son site], écrit il y a déjà 6 ans, à une époque où Christophe Gayraud, le papa de ce soft était encore parmi nous. Je le remercie encore d'avoir pris la peine de parler avec moi et de m'avoir donné les images qui trônent dans ce test.
Année: Initialement prévu pour 1995, mais... finalement sorti en 2013
Développeur: Arcade Zone
Editeur: Nichibutsu Super Fighter Team
Nombre de joueurs: 1 ou 2
Support: Super Nintendo
Existe aussi sur : mobiles.
Nightmare Busters aurait dû sortir sur Super Nintendo en 1995, mais restera finalement dans les cartons, car développé à une époque où les consoles 32 bits commençaient à s'installer sur le marché. La compagnie qui était chargée de vendre le jeu a également sa part de responsabilité pour avoir refusé quelques offres comme celle d’Océan. Mais ce qui fait de ce célèbre ex-"unreleased", un jeu connu, c'est la motivation de son créateur, Christophe Gayraud, qui a tout fait pour que ce titre puisse enfin sortir sur Super Nintendo, 18 ans après.
Nightmare Busters est ce qu'on pourrait appeler un Run&Gun, un genre qui mélange deux styles, à savoir le shooting et la plate-forme, à l'image d'un Contra ou encore d'un Super Turrican, des titres qui ont su marquer la Super Nes de leur empreinte. Du reste, l'évocation de Super Turrican peut rappeler l'histoire du jeu Rendering Rangers uniquement sorti au Japon bien que développé en Europe par Factor 5. Nightmare Busters aurait donc pu connaître la même histoire que ce soft si Nichibutsu avait pu le sortir...
Mais revenons au jeu en lui-même, on y contrôle Flynn et Floyd, deux lutins situés entre le Leprechaun et le Chapelier Fou de Lewis Caroll dans le livre « Alice au Pays des Merveilles ». Ils ont pour but de chasser les cauchemars des rêves des enfants. En effet, car depuis peu, un certain nombre d’êtres maléfiques, tels des trolls ou encore des gnomes ont décidé de hanter le sommeil de nos chères petites têtes blondes. Pour accomplir cette noble cause, 5 niveaux bourrés d’action et d’obstacles en tous genres attendent nos deux lutins. Mais attention, ils n’auront pas l’éternité devant eux et il leur faudra passer chaque zone avant la fin du temps imparti. Très inspiré de Midnight Wanderers dont on peut en voir diverses allusions, un titre de Capcom sorti sur borne d'arcade au sein de la compilation "Three Wonders" et disponible sur PS1 et Saturn, ce jeu est donc très « arcade » et son but est simple : massacrer tous les êtres hostiles en travers de notre passage. Pas de retours en arrière possibles, pas d’objets à rechercher pour avancer, il faut juste progresser de manière très linéaire jusqu’à la fin du niveau.
Il faudra faire face à de nombreux pièges...
Pour ce faire, Flynn et Floyd disposent d’un bon panel de mouvements. Ils peuvent attaquer en lançant des cartes qui pourront ensuite être remplacées par d’autres projectiles plus puissants ramassés ça et là, tout au long de l’aventure. Les magies sont également de la partie, en nombre limité mais qui pourra également croître via la récupération d'items disséminés un peu partout dans les différents niveaux. Il y en a trois sortes : le tourbillon, l’explosion et une énorme sphère qui parcourt tout l’écran. A noter que ces magies se révèlent redoutables, particulièrement contre les boss. A part cela, nos héros au grand chapeau peuvent s’accrocher aux plates-formes , effectuer une glissade à la manière de Megaman ou encore « dasher » pour traverser les pièges ou faire très mal aux ennemis qui ont eu la mauvaise idée de leur barrer la route. Cependant, il faudra trouver le temps de remplir une jauge pour se concentrer et pouvoir libérer le dash, ce qui n’est pas toujours évident, dans le feu de l’action. La possibilité de tirer vers le haut et le bas se révèlent, quant à elles, salvatrices en de nombreuses occasions et toute la palette de mouvements de nos personnages est fortement mise à contribution afin de s’en sortir. Au bout de quelques parties, quand on commence à vraiment bien connaître les possibilités des personnages, le jeu prend toute sa saveur et on s'éclate vraiment à utiliser le level design et les diverses techniques à la disposition de nos lutins pour essayer de traverser les niveaux en se prenant le moins de coups possible.
L'impressionnant Storm Bringer !
Les graphismes sont très beaux avec des gros sprites qui se déplacent dans des décors splendides. Mais le plus important dans ce genre de jeu, la fluidité, ne faillit pas. Et ce, malgré la multitude de sprites qui se bousculent à l'écran. Rien n'y fait, l'animation tient la route.
Les niveaux sont assez variés, allant du village au terrible repaire du dernier boss, en passant par la forêt, etc. Chaque stage possède ses propres pièges pour freiner la progression : chutes de pierres, pics, etc. Différentes sortes d’ennemis sont également présents, des gros démons «bourrins qui balancent des tonneaux ou des flammes, des ennemis assez imprévisibles qui sautent quand on ne s’y attend pas ou encore des demi boss qui demandent une certaine technique pour en venir à bout, à l’image des vrais boss de fins de niveaux. L'ambiance retranscrite à travers chaque niveau est très réussie et confère au soft une image plutôt sombre.
Les musiques très réussies collent très bien avec les différents décors et ajoutent un plus indéniable à l’ambiance du jeu. Les bruitages sont de bonne facture, même si le cri que pousse Roy et Flynn quand ils se font toucher aurait gagné à être un peu plus rauque pour davantage collé à l’image des personnages.
La maniabilité est très intuitive et répond au poil. Cela tombe bien, parce qu’il en faut des réflexes aiguisés pour venir à bout de l’aventure qui est assez difficile au final. Difficile certes, mais pas impossible. Disons que tout va très vite et qu’il faut agir à la même vitesse, si on ne veut pas perdre rapidement les deux capsules rouges qui symbolisent la barre de vie.
La durée de vie du jeu est donc très bonne, car en plus du mode 1 joueur classique avec trois niveaux de difficulté qui demandera pour le coup une certaine adaptation, vous pouvez également faire le jeu avec un ami et, comme la plupart des jeux de ce genre, à deux, c’est encore mieux !
Soyons un peu plus clair concernant justement cette difficulté qui peut faire jaser. Ne nous le cachons pas, ce titre est très difficile. On meurt vite, la moindre erreur est punitive. Mais, les personnages disposent de suffisamment de coups pour permettre aux joueurs les plus persévérants de passer outre les obstacles. On n'a donc pas à faire à une difficulté venant de problèmes au niveau de la conception du titre, mais plutôt à quelque chose de voulu. Comme l'a si bien dit Christophe Gayraud : "C'est vrai que ce jeu est assez dur... La mentalité de ce jeu est: "Insert coin", faut donc pas s'attendre à le finir en 5 minutes".
Pour ce qui est des défauts, j’avoue avoir eu du mal à en trouver, mais histoire d’être objectif, je soulignerai le fait que de temps à autre, après avoir nettoyé un endroit, l’écran met du temps avant de bouger et passer à la suite. On reste donc pendant une poignée de secondes à attendre que la suite se débloque ou que le symbole « go ! » apparaisse pour poursuivre notre périple. Ce n’est pas vraiment gênant surtout lorsque l’on est habitué aux temps de chargement sur nos consoles actuelles.
On peut aussi déplorer le fait que seulement 5 niveaux soient présents dans le jeu, mais ce problème est surtout dû au stockage de la cartouche limité à 1 Mo. Néanmoins, ils sont assez variés et l’impression désagréable de monotonie présente dans certains jeux du même style, ne se fait pas ressentir ici, ce qui est une excellente chose !
Comment passer dans cette fournaise ?
SCENARIO: Sans casser des briques puisqu’il tient sur une ligne (des farfadets qui chassent des êtres maléfiques hantant les rêves des enfants), il est suffisant pour donner de la crédibilité au soft. Le choix des protagonistes et des ennemis renforcent cet univers basé sur les cauchemars, sans en faire quelque chose de trop horrible, mais de tout de même assez sombre.
REALISATION: De très beaux visuels accompagnés d'une fluidité à toute épreuve. Comme je le disais plus haut, ça va vite, et parfois même trop vite.
MUSIQUES: Les musiques sont excellentes et collent parfaitement à l’ambiance. Les bruitages quant à eux sont de très bonne facture, même s’il nous a été donné de voir mieux sur Snes.
JOUABILITE: Parfaite : ça répond au doigt et à l’œil.
DUREE DE VIE: Très bonne. Il faut déjà le finir en solo et le niveau de difficulté rendra le challenge intense. A deux, c’est du pur plaisir, à faire et à refaire.
Nightmare Busters est un jeu qui aurait pu satisfaire notre expérience de joueurs sur Super Nintendo. Seulement, vu la tendance que prenait le marché du jeu vidéo en 1995, sa sortie serait peut-être passée inaperçue comme de nombreux titres de qualité tels que Hagane ou encore Megaman X 2 et 3. Il a pourtant tout ce qu'il faut, que ce soit au niveau de la réalisation, du fun à deux, de l’univers, ou encore du challenge, il n'y a rien à jeter. Bref, inutile de revenir sur le passé et de se lancer sur diverses hypothèses, Nightmare Busters est enfin sorti et les fans de jeux d'arcade de l'époque se retrouveront certainement aux anges face à cette pépite.
8/10
Enfin, voici un screenshot exclusif de la version qui aurait dû voir le jour sur Game Boy Color mais qui demeure être un prototype peu avancé avec seulement un morceau de niveau sans musique. Le personnage peut sauter et lancer des cartes (devant lui ou vers le haut), il n'a pas encore de masque de collision contrairement à l'unique ennemi qui respawn à l'infini.
Graphiquement, c'est très réussi et on se dit forcément que la sortie d'un tel jeu sur GBC aurait été la bienvenue...
Ce test est également sur d'autres forums.
Je me permets de poster un test que j'avais écrit à l'époque où j'avais découvert la ROM de ce jeu avec l'aval de Crisse :
Test : Nightmare Busters
Avant propos : Après moult péripéties, Nightmare Busters est enfin arrivé chez moi. L'occasion donc de ressortir et retoucher quelque peu le premier test "officiel" de ce titre [paru sur ce forum et son site], écrit il y a déjà 6 ans, à une époque où Christophe Gayraud, le papa de ce soft était encore parmi nous. Je le remercie encore d'avoir pris la peine de parler avec moi et de m'avoir donné les images qui trônent dans ce test.
Année: Initialement prévu pour 1995, mais... finalement sorti en 2013
Développeur: Arcade Zone
Editeur: Nichibutsu Super Fighter Team
Nombre de joueurs: 1 ou 2
Support: Super Nintendo
Existe aussi sur : mobiles.
Nightmare Busters aurait dû sortir sur Super Nintendo en 1995, mais restera finalement dans les cartons, car développé à une époque où les consoles 32 bits commençaient à s'installer sur le marché. La compagnie qui était chargée de vendre le jeu a également sa part de responsabilité pour avoir refusé quelques offres comme celle d’Océan. Mais ce qui fait de ce célèbre ex-"unreleased", un jeu connu, c'est la motivation de son créateur, Christophe Gayraud, qui a tout fait pour que ce titre puisse enfin sortir sur Super Nintendo, 18 ans après.
Nightmare Busters est ce qu'on pourrait appeler un Run&Gun, un genre qui mélange deux styles, à savoir le shooting et la plate-forme, à l'image d'un Contra ou encore d'un Super Turrican, des titres qui ont su marquer la Super Nes de leur empreinte. Du reste, l'évocation de Super Turrican peut rappeler l'histoire du jeu Rendering Rangers uniquement sorti au Japon bien que développé en Europe par Factor 5. Nightmare Busters aurait donc pu connaître la même histoire que ce soft si Nichibutsu avait pu le sortir...
Mais revenons au jeu en lui-même, on y contrôle Flynn et Floyd, deux lutins situés entre le Leprechaun et le Chapelier Fou de Lewis Caroll dans le livre « Alice au Pays des Merveilles ». Ils ont pour but de chasser les cauchemars des rêves des enfants. En effet, car depuis peu, un certain nombre d’êtres maléfiques, tels des trolls ou encore des gnomes ont décidé de hanter le sommeil de nos chères petites têtes blondes. Pour accomplir cette noble cause, 5 niveaux bourrés d’action et d’obstacles en tous genres attendent nos deux lutins. Mais attention, ils n’auront pas l’éternité devant eux et il leur faudra passer chaque zone avant la fin du temps imparti. Très inspiré de Midnight Wanderers dont on peut en voir diverses allusions, un titre de Capcom sorti sur borne d'arcade au sein de la compilation "Three Wonders" et disponible sur PS1 et Saturn, ce jeu est donc très « arcade » et son but est simple : massacrer tous les êtres hostiles en travers de notre passage. Pas de retours en arrière possibles, pas d’objets à rechercher pour avancer, il faut juste progresser de manière très linéaire jusqu’à la fin du niveau.
Il faudra faire face à de nombreux pièges...
Pour ce faire, Flynn et Floyd disposent d’un bon panel de mouvements. Ils peuvent attaquer en lançant des cartes qui pourront ensuite être remplacées par d’autres projectiles plus puissants ramassés ça et là, tout au long de l’aventure. Les magies sont également de la partie, en nombre limité mais qui pourra également croître via la récupération d'items disséminés un peu partout dans les différents niveaux. Il y en a trois sortes : le tourbillon, l’explosion et une énorme sphère qui parcourt tout l’écran. A noter que ces magies se révèlent redoutables, particulièrement contre les boss. A part cela, nos héros au grand chapeau peuvent s’accrocher aux plates-formes , effectuer une glissade à la manière de Megaman ou encore « dasher » pour traverser les pièges ou faire très mal aux ennemis qui ont eu la mauvaise idée de leur barrer la route. Cependant, il faudra trouver le temps de remplir une jauge pour se concentrer et pouvoir libérer le dash, ce qui n’est pas toujours évident, dans le feu de l’action. La possibilité de tirer vers le haut et le bas se révèlent, quant à elles, salvatrices en de nombreuses occasions et toute la palette de mouvements de nos personnages est fortement mise à contribution afin de s’en sortir. Au bout de quelques parties, quand on commence à vraiment bien connaître les possibilités des personnages, le jeu prend toute sa saveur et on s'éclate vraiment à utiliser le level design et les diverses techniques à la disposition de nos lutins pour essayer de traverser les niveaux en se prenant le moins de coups possible.
L'impressionnant Storm Bringer !
Les graphismes sont très beaux avec des gros sprites qui se déplacent dans des décors splendides. Mais le plus important dans ce genre de jeu, la fluidité, ne faillit pas. Et ce, malgré la multitude de sprites qui se bousculent à l'écran. Rien n'y fait, l'animation tient la route.
Les niveaux sont assez variés, allant du village au terrible repaire du dernier boss, en passant par la forêt, etc. Chaque stage possède ses propres pièges pour freiner la progression : chutes de pierres, pics, etc. Différentes sortes d’ennemis sont également présents, des gros démons «bourrins qui balancent des tonneaux ou des flammes, des ennemis assez imprévisibles qui sautent quand on ne s’y attend pas ou encore des demi boss qui demandent une certaine technique pour en venir à bout, à l’image des vrais boss de fins de niveaux. L'ambiance retranscrite à travers chaque niveau est très réussie et confère au soft une image plutôt sombre.
Les musiques très réussies collent très bien avec les différents décors et ajoutent un plus indéniable à l’ambiance du jeu. Les bruitages sont de bonne facture, même si le cri que pousse Roy et Flynn quand ils se font toucher aurait gagné à être un peu plus rauque pour davantage collé à l’image des personnages.
La maniabilité est très intuitive et répond au poil. Cela tombe bien, parce qu’il en faut des réflexes aiguisés pour venir à bout de l’aventure qui est assez difficile au final. Difficile certes, mais pas impossible. Disons que tout va très vite et qu’il faut agir à la même vitesse, si on ne veut pas perdre rapidement les deux capsules rouges qui symbolisent la barre de vie.
La durée de vie du jeu est donc très bonne, car en plus du mode 1 joueur classique avec trois niveaux de difficulté qui demandera pour le coup une certaine adaptation, vous pouvez également faire le jeu avec un ami et, comme la plupart des jeux de ce genre, à deux, c’est encore mieux !
Soyons un peu plus clair concernant justement cette difficulté qui peut faire jaser. Ne nous le cachons pas, ce titre est très difficile. On meurt vite, la moindre erreur est punitive. Mais, les personnages disposent de suffisamment de coups pour permettre aux joueurs les plus persévérants de passer outre les obstacles. On n'a donc pas à faire à une difficulté venant de problèmes au niveau de la conception du titre, mais plutôt à quelque chose de voulu. Comme l'a si bien dit Christophe Gayraud : "C'est vrai que ce jeu est assez dur... La mentalité de ce jeu est: "Insert coin", faut donc pas s'attendre à le finir en 5 minutes".
Pour ce qui est des défauts, j’avoue avoir eu du mal à en trouver, mais histoire d’être objectif, je soulignerai le fait que de temps à autre, après avoir nettoyé un endroit, l’écran met du temps avant de bouger et passer à la suite. On reste donc pendant une poignée de secondes à attendre que la suite se débloque ou que le symbole « go ! » apparaisse pour poursuivre notre périple. Ce n’est pas vraiment gênant surtout lorsque l’on est habitué aux temps de chargement sur nos consoles actuelles.
On peut aussi déplorer le fait que seulement 5 niveaux soient présents dans le jeu, mais ce problème est surtout dû au stockage de la cartouche limité à 1 Mo. Néanmoins, ils sont assez variés et l’impression désagréable de monotonie présente dans certains jeux du même style, ne se fait pas ressentir ici, ce qui est une excellente chose !
Comment passer dans cette fournaise ?
SCENARIO: Sans casser des briques puisqu’il tient sur une ligne (des farfadets qui chassent des êtres maléfiques hantant les rêves des enfants), il est suffisant pour donner de la crédibilité au soft. Le choix des protagonistes et des ennemis renforcent cet univers basé sur les cauchemars, sans en faire quelque chose de trop horrible, mais de tout de même assez sombre.
REALISATION: De très beaux visuels accompagnés d'une fluidité à toute épreuve. Comme je le disais plus haut, ça va vite, et parfois même trop vite.
MUSIQUES: Les musiques sont excellentes et collent parfaitement à l’ambiance. Les bruitages quant à eux sont de très bonne facture, même s’il nous a été donné de voir mieux sur Snes.
JOUABILITE: Parfaite : ça répond au doigt et à l’œil.
DUREE DE VIE: Très bonne. Il faut déjà le finir en solo et le niveau de difficulté rendra le challenge intense. A deux, c’est du pur plaisir, à faire et à refaire.
Nightmare Busters est un jeu qui aurait pu satisfaire notre expérience de joueurs sur Super Nintendo. Seulement, vu la tendance que prenait le marché du jeu vidéo en 1995, sa sortie serait peut-être passée inaperçue comme de nombreux titres de qualité tels que Hagane ou encore Megaman X 2 et 3. Il a pourtant tout ce qu'il faut, que ce soit au niveau de la réalisation, du fun à deux, de l’univers, ou encore du challenge, il n'y a rien à jeter. Bref, inutile de revenir sur le passé et de se lancer sur diverses hypothèses, Nightmare Busters est enfin sorti et les fans de jeux d'arcade de l'époque se retrouveront certainement aux anges face à cette pépite.
8/10
Enfin, voici un screenshot exclusif de la version qui aurait dû voir le jour sur Game Boy Color mais qui demeure être un prototype peu avancé avec seulement un morceau de niveau sans musique. Le personnage peut sauter et lancer des cartes (devant lui ou vers le haut), il n'a pas encore de masque de collision contrairement à l'unique ennemi qui respawn à l'infini.
Graphiquement, c'est très réussi et on se dit forcément que la sortie d'un tel jeu sur GBC aurait été la bienvenue...
Ce test est également sur d'autres forums.